L'oeil du mal

Titre Original
Eagle eye
Genre
Pays
Etats-Unis (2008)
Date de sortie
mercredi 24 juin 2009
Durée
113 Min
Réalisateur
Producteurs
Edward McDonnell, Steven Spielberg
Scénaristes
Dan McDermott
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Accusé à tort de préparer un attentat terroriste, Jerry doit suivre les ordres que lui donne une mystérieuse femme au téléphone, laquelle semble pouvoir tout observer et tout contrôler.

Critique subjective :

Réalisateur prolifique (près d’un film par an depuis 2002 et beaucoup de travaux pour le petit écran), D.J. Caruso signe L’œil du mal (Eagle eye) en 2008, encore auréolé du succès d’un Paranoiak sorti l’année précédente.

Avec ce nouveau long-métrage, le réalisateur s’attaque au thriller « parano-technologique » et livre une sorte d’Ennemi d’état sur fond de Patriot act et de dérive Orwellienne. Elève appliqué, Caruso va rendre une copie soignée, sans aspérités ni folie. Bien entouré, notre homme s’appuie sur un casting solide (notamment des seconds couteaux trois étoiles : Billy Bob Thornton, Rosario Dawson et Michael Chiklis, déjà dirigé par Caruso sur plusieurs épisodes de The shield) et s’offre les services de techniciens de renom, tels le directeur photo Dariusz Wolski (The crow, Dark city, Sweeney Todd) et le compositeur Brian Tyler (Bug, John Rambo). Ne lui reste plus qu’à assurer une mise en scène calibrée au produit, alignant ainsi les inévitables gimmicks d’usage (montage très cut, plans aériens sur les villes, vues espionnes par le prisme de caméras de surveillance, etc.). Un rendu carré, pas un temps mort, mais un métrage un peu trop propre sur lui. Fort heureusement, un argument science-fictionnel viendra relever l’ensemble et le singulariser du tout venant. En convoquant ainsi le thème de l’apprenti sorcier (il est question d’une technologie mal maîtrisée), le scénario abat une carte intéressante, même s’il n’en tire pas pleinement parti.

L’autre (plutôt) bonne surprise vient de la distribution, et plus particulièrement de la tête d’affiche : Shia LaBeouf. Alors qu’il aurait pu torpiller le film, le jeune comédien tête à claques offre ici un jeu plus en retenue qui nous ferait presque oublier à quel point il peut être horripilant dans les gros navets friqués avec des robots et autres sagas d’aventures qui coulent à pic. S’il ne fait pas le poids face à certains seconds couteaux (le précis Billy Bob Thornton, le charismatique Michael « McKey » Chiklis), LaBeouf tire cependant son épingle du jeu et se montre relativement convaincant dans le rôle de Jerry, jeune homme sans histoires qui va être manipulé par une mystérieuse femme (dont il n’entendra que la voix), omnisciente et capable de tout contrôler (du portable du premier passant venu à la rame de métro). Injustement accusé de préparer un attentat terroriste (quand bien même il n’a pas écrit « Hou la menteuse ! » dans un commentaire Dailymotion, ni téléchargé des MP3 via un logiciel P2P), Jerry sera contraint de suivre les instructions, sous peine de tomber aux mains des agences gouvernementales, qui n’accordent aucun crédit à sa version des faits.

Verdict :

S’il ravira les amateurs du genre, L’œil du mal divertira aussi les spectateurs qui en sont moins férus, sans toutefois laisser un souvenir impérissable. Résultat convenable pour un métrage qui aurait pu devenir marquant avec un peu d’audace (argument SF mieux exploité et emballage moins convenu).

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1

Des conditions de visionnage exemplaires. Format respecté, piqué optimal, master dénué de toute scorie, colorimétrie au top et compression sans coup férir. Un travail soigné qui restitue parfaitement les visuels du métrage et la photographie assez sombre de Dariusz Wolski. Du tout bon.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Là encore, l’éditeur fait dans le pressage d’excellence avec un rendu sonore de haute volée. En VO comme en VF (doublages de bonne qualité), le Dolby Digital 5.1 affiche une limpidité extrême, un tonus impressionnant et une spatialisation parfaitement gérée. Immersion auditive garantie.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
14 min
Boitier
Amaray

- Scènes inédites (3 minutes) : Trois scènes coupées d’un intérêt très relatif.

- Virée en enfer (3 minutes) : Bref making of des principales scènes d’action.

- Fin alternative (1 minute) : Supplément intéressant qui dévoile une fin ouverte et nettement plus pessimiste que celle retenue dans le montage final.

- Bêtisier (7 minutes) : Paradoxalement le bonus le plus long de cette édition DVD. A réserver aux amateurs.

- Galerie de photos.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage