Bangkok adrénaline

Titre Original
Bangkok adrenalin
Pays
Thaïlande (2009)
Date de sortie
mardi 1 mars 2011
Durée
84 Min
Réalisateur
Producteurs
Andrew O'Neill
Scénaristes
Raimund Huber, Conan Stevens, Gregory T. Eismin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Quatre touristes en voyage en Thaïlande vont se fourrer dans un sacré pétrin, organisant un kidnapping pour éponger une grosse dette de jeu.

Critique subjective :

2007. Sympathisant sur le tournage de L’île aux trésors d’Alain Berbérian, des cascadeurs d’horizons différents nourrissent l’idée de faire leur propre film. Le projet se concrétise deux années plus tard avec la sortie de Bangkok adrénaline, un tout petit budget tourné en Thaïlande et dirigé par Raimund Huber, cascadeur qui effectue son baptême du feu derrière la caméra.

Si la genèse de Bangkok adrénaline est des plus sympathiques, le résultat, lui, va s’avérer franchement pas terrible. Nous voici invités à suivre les mésaventures de quatre amis qui, lors d’un séjour en Thaïlande, vont contracter une forte dette de jeu qu’ils auront une semaine pour honorer, faute de quoi un malfrat local leur règlera leur compte. S’improvisant kidnappeurs (ils ravissent une riche héritière), nos pieds nickelés vont devoir faire face à bien des imprévus. Un pitch simple pour un script mince comme du fil à couper le beurre et très répétitif (donc lassant) dans sa construction. Mêlant humour et action, le scénario fait dans le basique. Un constat particulièrement vrai pour la caractérisation des protagonistes principaux (1 personnage = 1 trait de caractère … le rasta est roublard, le mastard pas malin, etc.) mais qui vaut aussi pour la mise en image (rendu caméscope et montage clipesque) et les combats (trop brefs et dépourvus d’intensité).
Surnagent tout de même trois éléments à sauver : une envie palpable de faire du cinéma (Bangkok adrénaline transpire la motivation et n’a pas d’autre prétention que de distraire son audience), de l’énergie à revendre (on ne peut pas reprocher au film de manquer de dynamisme) et le charisme naturel de certains interprètes (mentions spéciales au félin Daniel O’Neill et au bien nommé Conan Stevens). Une maigre consolation dans un océan de médiocrité, mais il faudra savoir s’en contenter.

Verdict :

S’il conserve un côté attachant malgré ses (gros) défauts, Bangkok adrénaline ne laissera cependant pas un souvenir impérissable, loin de là.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une restitution conforme aux visuels du film. On retrouve l’aspect très « vidéo basique » du métrage avec un rendu pas toujours très net, fortement granuleux et aux couleurs un peu baveuses. Si les visuels ne sont pas des plus esthétiques, toujours est-il que cette édition DVD ne leur fait aucun tort.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Deux pistes 5.1 qui débourrent. Un peu trop même car les deux versions (originale et française) manquent de subtilité, se contentant d’envoyer du gros son (musique tonitruante, bruitages parfois exagérés, …) en insistant bien sur les basses. Puissant mais peu nuancé.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray

- Bandes annonces (5 minutes) : Bangkok adrénaline, Merantau, The rebel.

- Making of (20 minutes) : Supplément basique (des images de tournages brutes) sur la préparation des combats. Dispensable.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage