Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
1
L’histoire de Penny Chenery, la « First Lady of racing » qui remporta la course triple crown en 1973, avec son cheval Secrétariat.
Scénariste remarquable de « Braveheart », Randy Wallace fut aussi le réalisateur à succès de « Nous étions soldats » et « L’homme au masque de fer ». « Secrétariat » est donc sa troisième réalisation, et cette fois-ci, le réalisateur s’attaque à l’un des thèmes favoris de la société américaine : « La victoire après l’acharnement », un film dont le héros est un cheval que tout le monde jugeait perdu d’avance, mais qui, grâce à la volonté et à l’acharnement de sa propriétaire et de son entraineur accumule victoire sur victoire, pour finir en apothéose avec La victoire à laquelle personne ne croyait.
Si l’ensemble ne manque pas forcément de charme, la réalisation de Randall Wallace, qui pour la première fois ne signe pas le scénario, pêche air un manque de volume évident. On suit l’histoire de cette femme courageuse, sans réellement se passionner totalement. Dénué d’une réel volume ou d’une nuance suffisamment accrocheuse, « Secrétariat » manque de relief évident par une histoire finalement classique et revue de nombreuses fois dans des formats différents.
Si le film n’est pas un nauffrage, elle ne le doit pas à son scénario, car celui-ci ne donne jamais vraiment dans l’originalité, même insignifiante qui lui aurait permis de sortir du lot. Mike Rich (Antarctica) répond à un cahier des charges assez rigide de la part du studio et Randall Wallace y répond sans y mettre la moindre touche personnelle. Si bien que l’ensemble n’arrive pas à dépasser le stade du bon téléfilm, sans jamais atteindre le véritable sens de la production cinématographique de base. L’association des deux, manque de peu son but, et même la distribution ne parvient pas à surmonter l’obstacle.
Pourtant, comme toujours, le classicisme de ce film parvient malgré tout à capter l’attention du spectateur et l’entraine suffisamment pour lui donner un peu de tension vers la fin du film, dont le moindre détail est connu depuis les premières secondes du générique de début. Le spectacle familial reste cohérent, même s’il ne parvient pas totalement à nous retourner sur place. Les comédiens d’ailleurs ne sortent que très rarement du cadre imposé et leur composition tout en restant honorable reste tout de même très en dessous de ce à quoi ils nous ont habitué.
En conclusion, « Secretariat » est un film classique sur le combat d’une femme pour s’imposer dans le milieu des courses hyppiques.L’ensemble s’il ne manque pas d’intérêt reste tout de même très en dessous de ce que l’on pouvait attendre du réalisateur Randall Wallace qui ne fut autre que le scénariste du remarquable « Braveheart ».
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur , comme lors des scènes de courses. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite !
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Alors forcément, les effets sonores sont au rendez-vous, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment sur les champs de courses, l'ensemble ne manque tout de même pas d'intéret. La spatialisation est impeccable et la dynamique honnête.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
"Secrétariat" est inspiré d'une histoire vraie. Ce cheval, sur lequel personne n'osait misé un seul sou, remporta la course de la triple Couronne. sa propriétaire Penny Chenery, avait compris qu'il ne suffisait pas au cheval d'être simplement rapide, mais surtout endurant. On ne l'appris qu'à sa mort en 1989, mais "Secretariat" avait un coeur anormalement gros, un handicap qui fut le moteur de son incroyable destin le faisant devenir le 9ème lauréat de la Triple Couronne, équivalent de notre prix de l'Arc de triomphe. Le documentaire qui vient en complément nous offre la possibilité de découvrir l'histoire résumée avec des images d'archives et les véritables intervenants. Puis le clip de la chanson finale et les inévitables présentations pénibles du Blu-Ray 3D par Timon et Pumba et du Blu-Ray par les jumeaux Sprouse.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Interface Rom
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Bonus Cachés
Court Metrage