Super 8

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
vendredi 2 décembre 2011
Durée
107 Min
Réalisateur
Producteurs
Bryan Burk, Steven Spielberg et
Scénaristes
J.J. Abrams
Compositeur
Michael Giacchino
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1
Eté 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en Super 8, un groupe d’adolescents est témoin d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ces derniers ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un accident, et que quelque chose de mystérieux s’est échappé des décombres.

Lorsque J.J. Abrams était adolescent, il réalisait des films avec une caméra Super 8 en s’inspirant avec délectation des réalisations de grands noms du cinéma fantastique et notamment de celui, qui à l’époque participait à son changement avec une vision incroyablement neuve du style. Un réalisateur qui savait mélanger allègrement la réflexion sociétale et les rêves d’enfants : Steven Spielberg. J.J. Abrams avait, comme bon nombre d’entre nous, les yeux humides en regardant E.T., le regard lumineux et intrigué en regardant « Rencontre du 3ème type » et son goût du cinéma fantastique, que lui a inspiré le créateur des « Dents de la mer », n’a jamais cessé de s’affiner que ce soit à la télévision ou au cinéma. Comme son modèle, le réalisateur a su toucher à tout : production, scénario, et réalisation. Que ce soit sur petit ou grand écran, J.J. Abrams joue les touche à tout de génie, en donnant un souffle nouveau au série télé fantastique (Lost), en dépoussiérant l’un des mythes de la science fiction (Star Trek) et maintenant en rendant un hommage appuyé au maitre Spielberg.

Et de ce côté-là, l’hommage est réussit ! J.J. Abrams s’inspire des meilleurs moments du maitre tant à la réalisation qu’à la production. Impossible de ne pas voir des inspirations directes de « Rencontre du 3ème type » ou « E.T. » mais encore aussi des « Goonies » de Richard Donner ou encore même des « Gremlins » de Joe Dante. « Super 8 » est un film catastrophe et fantastique où les enfants jouent un rôle primordial, mais dans lequel au-delà de l’aspect spectaculaire, les sentiments et une certaine vision du drame familial (comme dans E.T.) viennent jouer un rôle déterminant. Le réalisateur a su s’inspirer des meilleurs moments de son maitre, et comme les apprentis dans la peinture, il a su y mettre sa propre vision du spectacle pour offrir un film aboutit, oscillant avec justesse entre effets spéciaux à vous couper le souffle et drame familial assumé.

J.J. Abrams a su parfaitement reprendre les codes du cinéma de Spielberg avec un groupe d’enfants libres et pourtant prisonniers des difficultés des parents, qu’elles soient sentimentales ou matérielles. Une créature qui sème le trouble et l’angoisse chez l’adulte alors qu’elle intrigue et fascine les plus jeunes. Un jeune héros timide mais suffisamment courageux pour pouvoir affronter ses propres peurs. Pour cela il a su s’entourer d’une petite bande de comédiens à l’avenir prometteur, dont la performance, et particulièrement Joel Courtney qui sait, de la même manière que le fit Henry Thomas (E.T.) à son époque, jouer à merveille des sentiments et de l’aventure.

« Super 8 » est un film fantastique efficace et parfaitement réussit, sous forme d’hommage au grand maitre du genre : Steven Spielberg. J.J. Abrams livre ici une histoire aboutit, même si la conclusion est un brin expéditive, il n’en demeure pas moins un véritable spectacle mélangeant effets spéciaux impressionnant (comme le déraillement du train (un brin excessif ?)) et une trame dramatique forte sans être pesante.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Bien évidemment, le contraire eut même été surprenant, l’image est impeccable à l’extrême. Des noirs brillants à souhaits des contrastes, mettant parfaitement en profondeur les éléments de l’image. Et pour finir une tenue impeccable des couleurs. De ce côté-là, la qualité est au rendez-vous !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
On peut évidemment regretter un fort décalage entre les dialogues et les effets sonores, mais on ne peut que souligner l’incroyable efficacité d’une spatialisation pointilleuse et impressionnantes particulièrement dans la scène du déraillement de train. Tous les canaux sont mise à contribution pour plonger le spectateur au cœur de l’action. Attention tout de même le décalage entre dialogue et action peut vite en surprendre plus d’un.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
C’est peut-être la déception du programme. Si le making of : « Le rêve derrière Super 8 » revient sur les inspirations du réalisateur, appuyé par des extraits des films super 8 du réalisateur mais aussi de son directeur de la photo (Larry Fong) et de son producteur Bryan Burk, peut donner ainsi de véritables informations sur la réalisation du film, on ne peut refreiner une certaine frustration sur la durée et sur l’aspect un peu trop conventionnel de l’ensemble.

Même constat avec « Il vit ! »  qui revient sur les effets spéciaux autour de la créature extra-terrestre. Seuls les commentaires de J.J. Abrams, Bryan Burk et Larry Fong viennent réellement satisfaire notre soif de connaissance autour du film et de sa conception, avec de véritables anecdotes et de véritables informations techniques sur les choix de mise en scène, de lumière, etc…

Un peu léger dans l’ensemble tout de même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage