Richard
Castle est un écrivain à succès spécialisé dans les thrillers. La police
s’intéresse à lui lorsqu’un tueur en série s’inspire de ses livres. Une fois
les meurtres résolus, Castle devient consultant pour la police de New York. A la fin de la troisième saison, Beckett prise dans une fusillade était entre la vie et la mort. Une situation qui poussa enfin l'écrivain à avouer ses sentiments.
Quoi de neuf
sur la planète des séries policières américaines ? En fait pas grand-chose, en
tout cas pas du côté de cette nouvelle série portée haut tout au long de l’été
par France Télévision. Certes la série est intéressante, amusante et parfois
même intrigante, mais elle ne renouvelle absolument pas le genre. Tout au plus,
elle dépoussière le genre des écrivains de romans policiers qui passe leur
temps à résoudre des meurtres. Car « Castle » est une série policière
banale tout au plus.
Les
personnages y sont aussi attachants que n’importe quelle autre série. En effet
difficile d’être surpris par l’esprit de rigueur de l’agent Kate Beckett joué
sans trop de conviction par (The Spirit) qui ressemble finalement à tous les
autres agents de police visibles dans les séries américaines. Castle lui-même
répond à ce constat, la prestation de Nathan Fillion n’est pas sans rappeler
celles de Robert Wagner dans les années 80, avec une sorte de décontraction
permanente, et une certaine tendance à l’humour souvent en décalage avec les
actions menées. Même constat pour les personnages secondaires tels que la Marthe Rodgers
(Brothers and sisters) interprétée sans beaucoup de relief par Susan Sullivan
sans beaucoup de conviction, ou encore Molly C; Quinn (Le drôle de Noel de
Scrooge) qui ne prête pas grand-chose à l’originalité.
On l’aura
bien compris « Castle » ne brille pas par son originalité, ni par sa
créativité. Cette série ne fait qu’enfoncer le clou des productions américaines
qui viennent compléter les programmes d’été de la télévision. Pourtant, le succès de la série tend à prouver
un certain intérêt pour ses intrigues, dont le montage reste suffisamment
rythmé pour ne pas être ennuyeux.
Durant les
trois premières saisons, les personnages se sont étoffés, les sentiments ont
commencés à naître et l’on avait laissé Beckett entre la vie et la mort, et un
Castle dévasté à l’idée de la perdre, au point de lui avouer ses sentiments.
Mais on le sait dans les séries américaines rien n’est plus facile que de
redistribuer les cartes, même lorsque tout semble clair comme de l’eau de
roche. Donc rien d’étonnant que la brêche ouverte soit aussitôt refermée pour
mieux laisser planer tout le long de la saison un certain suspens. Les intrigues,
quand à elles suivent le même sshéma que d’habitude. Des crimes parfois atroces
qui permettent de ciseler les personnages dans le fil rouge qui tient en
haleine le spectateur.
En
conclusion, cette nouvelle saison de
« Castle » suit le même schéma que les précédentes et laisse plâner
un suspens autour des deux héros. Sinon rien ne change, mais les intrigues de
cette quatrième saison sont suffisamment bien marquées pour intéresser le
spectateur, notamment grâce à l’humour beaucoup plus marqué que dans les saisons
précédentes.
Les
commentaires audio de l’équipe concernant les épisodes charnière de la saison,
puis des scènes coupées et un bêtisier. Tout ce qu’il y a de plus classique.
Mais les saisons précédentes réservaient quelques surprises, et bien cette
fois-si sur le sixième dvd on peut découvrir l’équipe de la série lors de deux
représentations de pièces de théâtre. Le meilleur de tout le coffret sans aucun
doute.