Captive

Genre
Pays
France (2012)
Date de sortie
mercredi 6 mars 2013
Durée
117 Min
Réalisateur
Producteurs
Didier Costet
Scénaristes
Brillante Mendoza, Patrick Bancarel, Boots Agbayani Pastor et Arlyn Dela cruz
Compositeur
Teresa Barrozo
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
117 min
Nb Dvd
1
Une vingtaine de ressortissants étrangers sont pris en otage à Palawan, aux Philippines, par le groupe Abu Sayyaf, des musulmans terroristes qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindanao. Alors qu’elle apporte des provisions au siège de l’ONG en compagnie d’une autre bénévole philippine, Thérèse Bourgoine, citoyenne française travaillant dans l’humanitaire est kidnappée à son tour.

Au cœur de la jungle Philippine, la vie des otages s’articule autour des coups de feu récurrents, de la peur permanente pour sa propre existence, et des humeurs des ravisseurs. Une vie quasiment indescriptible tant il est difficile d’imaginer un quotidien où le stress est permanent, où la survivance est l’obsession et où les sentiments prennent un chemin parfois surprenant. Une description bien difficile sans sombrer dans les caricatures d’usage ou dans les pièges d’une mise en scène trop pointue, trop léchée. Un défi que le réalisateur Brillante Mendoza a décidé de relever.

Et le résultat est bien au-delà de nos espérances, car pour étayer son propos et faire une description assez précise des conditions de vie des otages et des ravisseurs, sans pour cela sombrer dans les clichés du genre : Un pays du Moyen-Orient, des personnages caricaturaux, sanguinaires etc…, il va se baser sur une histoire vraie, celle des prises d’otages qui ont eu lieu aux Philippines, les enlèvements de l’Hôtel Dos Palmas à Palawan en 2011, ainsi que d’autres enlèvements commis par le groupe Abu Sayyaf (GAS) qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindanao, et d’autres encore.

La grande surprise de ce film et sa meilleure idée est de ne pas creuser un ravin trop important entre les ravisseurs et les otages. En l’occurrence dans le film « Captive » la frontière est infime, par une mise en scène soignée et particulièrement travaillée, avec juste ce qu’il faut de caméra portée à l’épaule pour approcher au plus prêt les peurs, les angoisses, et la perdition qui s’installe quotidiennement dans les esprits des uns et des autres. Petit à petit, le scénario accumule les bonnes idées, avec ces rapports que décrivent les anciens otages, dans les différents rapports rédigés à leurs libérations, des liens d’amitiés avec les ravisseurs, ou du moins des rapprochements solidaires d’êtres qui luttent pour des idéaux pour les uns discutables pour d’autres vitaux.

« Captive » bénéficie d’une direction d’acteur remarquable et d’une intelligence scénaristique qui permettent ainsi, d’obtenir le meilleur d’une actrice comme Isabelle Huppert (La pianiste), qui n’hésite pas à mouiller la chemise, s’impose comme l’incarnation de ces otages. L’actrice trouve le jeu juste pour ne pas être trop excessive dans sa narration, trop comédienne dans l’expression de ses sentiments. Elle apparait fragile et forte, rayonnante et sale au cœur d’une jungle qui rajoute de l’angoisse dans le cœur des victimes. Elle découvre de la même manière que le spectateur la douleur des geôliers, parfois involontaires tortionnaires d’un groupe innocemment devenus les enjeux d’une guerre qui parfois souffre de ses erreurs.

« Captive » à l’intelligence de montrer les fêlures des uns et des autres, y compris de l’armée, qui n’hésite pas tirer dans tous les sens au détriment de la sécurité des otages. Le film évite ave justesse les caricatures et se donne les moyens de donner à son discours une véritable crédibilité.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film se passant majoritairement dans la jungle, la photo se devait de donner une texture moite et sale parfois tout en ne perdant pas la qualité visuelle nécessaire à la bonne retranscription voulue par le réalisateur.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Côté son la piste 5.1 fait preuve d’une grande efficacité avec une répartition minutieuse et une mise en valeur assez subtile, finalement. La dynamique s’impose avec beaucoup de justesse, et plonge le spectateur au cœur de l’action. La piste sonore profite aux nombreux effets sonores qui fourmillent dans le film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un drame ! Aucun bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
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