The beaty and the beast : Saison 1

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 2 avril 2014
Durée
889 Min
Réalisateur
Producteurs
Jennifer Levin, Sherri Cooper, Ron Koslow, Paul Junger Witt, Tony Thomas, Bill Haber et Gary Fleder
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
889 min
Nb Dvd
6
Catherine « Cat » Chandler est une jeune et brillante détective  qui est hantée par son passé. Adolescente, elle a été témoin du meurtre de sa mère par deux hommes armés. Cat aurait pu être tuée si une mystérieuse créature ne l’avait sauvé. Neuf ans plus tard, elle découvre lors d’une enquête que Vincent Keller, un soldat mort au combat pendant son service, est en réalité toujours vivant. Alors que Cat se rapproche dangereusement de lui, elle commence à découvrir les mystères qui entourent le meurtre de sa mère et qui est réellement Vincent.

Bon, sur le papier, le projet ne semble pas très éloigné de l’adaptation de Ron Koslow qui avait vu le jour dans les années 80 avec Ron Perlman (Hellboy) et Linda Hamilton (Terminator), sur la pellicule le résultat est différent. La belle qui, au passage n’a pas du tout les traits d‘une adolescente dans le pilote de la série, est lieutenant de Police obsédé par la mort de sa mère et par un homme étrange qui pourrait avoir les réponses à ses questions. Et l’homme en question est donc la bête, ancien soldat considéré comme mort en Irak, mais qui fut en fait le cobaye d’une expérience génétique qui a mal tourné. Pourquoi pas ! On accepte aisément le consensus et on se laisse embarquer par les idées des scénaristes.

Seulement, dès les premières minutes, le doute commence à nous envahir sur les capacités de la série à nous embarquer dans son univers. La faute notamment à la réalisation qui hésite constamment entre inventivité visuelle et  pauvreté inventive. Lorsque l’héroïne se bat, la caméra se déplace avec aisance et donne ainsi un sentiment de fluidité et renforce l’impression de violence, mais lorsque Vincent devient la bête, la caméra devient subitement statique et fait perdre toute crédibilité à l’action. Et le constat est exactement le même du côté scénaristique, les scénaristes mêlent l’intrigue fil rouge sur le passé des deux héros et une enquête pour chaque épisode, mais la première prend de manière quasi systématique le pas sur la deuxième. Résultat : On se fiche complètement de l’enquête et comme le scénario du fil rouge manque totalement de profondeur et de surprise, la mayonnaise a beaucoup de mal à prendre.

Et alors rajoutez à cela une distribution en demi-teinte, particulièrement Jay Ryan III (Terra Nova) qui loupe totalement ses scènes dans la peau de la bête. Il en fait soit trop soit pas assez et ne parvient jamais à marquer la nuance entre les moments où il se transforme en bête et ceux où il maîtrise son instinct. Même constat pour l’actrice Nina Lisandrello  qui prête ses traits à  Tess Vargas, la coéquipière de Catherine Chandler. Si son rôle ne demande des efforts de composition particuliers, il demande tout de même un minimum. Et bien là c’est service minimum. Tout juste de quoi laisser un zest d’illusion, mais pas grand chose.

On finit par l’esthétique de la Bête, qui se veut plus actuel et moins tranché que dans le conte. Mais c’est justement là que le bas blesse, une fois de plus. Car effectivement on pouvait croire que l’idée était bonne, mais le résultat est trop léger (pour ne pas dire plat !!!) et ne parvient jamais à nous transporter. On met deux à trois épisode avant de comprendre que les réalisateurs et scénaristes ont voulu se rapprocher de l’esprit de Marvel et notamment de Hulk. 

En conclusion  la série « Beauty and the Beast » est une grande déception. La série ne parvient jamais à trouver un véritable rythme scénaristique et visuel. La distribution est en-dessous et ne trouve jamais la bonne tonalité pour nous emmener dans l’intrigue et l’esthétique choisie manque d’inventivité et de nuance. Espérons que la prochaine saison aura su prendre les leçons de la première.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et le visuel de la série bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste Dolby Digitale 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparaît parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. Encore une fois la déception est grande en VF puisque l'on se retrouve avec une assez restreinte piste 2.0.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Côté bonus, l’accent est mis sur les deux personnages principaux. 
On commence avec « Habiller la Belle », qui revient sur le travail minutieux quasi chirurgical des stylistes et costumières. Un travail qui s’efface au profit de l’histoire particulièrement dans ce type de série.

Puis « Créer la Bête » qui est forcément une déception, car l’équipe revient avec beaucoup de fierté et de superlatif sur le design du personnage. Seulement le résultat n’étant pas à la hauteur, on a beaucoup de mal à adhérer.

On finit par des scènes coupées et un résumé de la saison.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage