Cake

Titre Original
Cake
Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mercredi 19 août 2015
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Courtney Solomon, Ben Barnz, Kristin Hahn et Mark Canton
Scénaristes
Patrick Tobin
Compositeur
Christophe Beck
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1
Claire Bennett (Jennifer Aniston) va mal. Il n'y a qu'à voir ses cicatrices et ses grimaces de douleur dès qu'elle fait un geste pour comprendre qu'elle souffre physiquement. Elle ne parvient guère mieux à dissimuler son mal-être affectif. Cassante et parfois même insultante, Claire cède à l'agressivité et à la colère avec tous ceux qui l'approchent. Son mari et ses amis ont pris leurs distances avec elle, et même son groupe de soutien l'a rejetée. Profondément seule, Claire ne peut plus compter que sur la présence de sa femme de ménage Silvana (Adriana Barraza, citée à l'Oscar), qui supporte difficilement de voir sa patronne accro à l'alcool et aux tranquillisants. Mais le suicide de Nina (Anna Kendrick, également citée à l'Oscar), qui faisait partie de son groupe de soutien, déclenche chez Claire une nouvelle fixation. Tout en s'intéressant à la disparition de cette femme qu'elle connaissait à peine, Claire en vient à s'interroger sur la frontière ténue entre vie et mort, abandon et souffrance, danger et salut. Tandis qu'elle se rapproche du mari de Nina (Sam Worthington) et de leur fils, Claire trouvera peut-être un peu de réconfort…   

Il y a parfois des actrices dont on se demande, à juste ou titre ou non, d’où leur vient leur célébrité, quel talent peut leur être reconnu pour attirer autant les foules. Ce fut le cas par exemple de Sandra Bullock qui assuma une longue liste de navets avant de prouver enfin son talent dans « Gravity » d’Alfonso Cuaron. Mais cette fois-ci il s’agit de Jennifer Aniston (La famille Miller) dont on se demandait depuis "Friends" et son mariage désastreux avec Brad Pitt, ce qui pouvait attirer encore les gloires des producteurs. Et bien le réalisateur Daniel Barnz, vient de lui donner le rôle qui manquait à sa carrière. Celui d’une femme souffrant de douleurs chroniques suite à un grave accident de voiture. Une femme meurtrie qui s’enfonce depuis (trop) longtemps dans les médicaments et dans sa souffrance.

L’actrice est transcendée par une composition remarquable très inspirée, dans laquelle elle puise toutes ses ressources. Portée par une mise en scène résolument efficace qui ne se laisse pas déborder par des scènes trop ouvertement caricaturales, l’actrice exprime la douleur physique  mais également celle plus profonde qui touche à la psychologie. D’une grande sobriété mais en même temps d’une grande force, Jennifer Aniston entraîne le spectateur dans les méandres d’une vie en (re)construction. Et d’ailleurs le scénariste Patrick Tobin qui signe là son premier scénario, livre une histoire redoutablement efficace qui met en lumière une vie que l’on imagine pas, mais que certains traversent avec beaucoup de souffrances comme l’une des  productrices du film en fit l’amère expérience.

Mais il serait injuste de se focaliser sur l’unique prestation de Jennifer Aniston tant celles de Sam Worthington (Avatar) et Adriana Barazza (The Strain) sont aussi inspirées. Le premier fait dans la retenue, ce qui lui colle mieux que les exubérances de ses précédentes compositions et la deuxième parvient à merveille à jouer entre simplicité et force. L’ensemble de cette distribution est d’un grande qualité et vient ébranler un spectateur touché au cœur par une histoire parfaitement écrite et une mise en scène d’une incroyable efficacité pour faire passer le message de ses personnages.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film baignant dans une atmosphère un peu sombre, l’accent a été mis sur une lumière volontairement en contraste. Le choix est payant dans cette édition qui met parfaitement en valeur le travail d'éclairage et de soin des ambiances de l'équipe du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale  5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. La dynamique de l’ensemble se fait en toute simplicité et imprègne encore plus le spectateur.  L'édition met en avant un équilibre remarquable qui nous évite de jouer en permanence avec la télécommande.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
« Cake : Apprendre à vivre à nouveau » est un focus particulièrement passionnant sur ces personnes souffrant de douleurs chroniques aigues qui les enfermes dans une grande souffrance pendant plusieurs années.

« La cerise sur le gâteau : Rencontrez le cast » : permet à chacun des acteurs de s’exprimer sur ce film et sur leurs rôles particulièrement.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage