Le Film
    Critique de Christophe  Bonnet
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Collector
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                124 min
            
            Nb Dvd
            
                2
            
         
     
    
 
                            
	
L'histoire :
Trois ans après l'arrestation d'Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), alors qu'il s'est retiré avec sa famille en Floride pour soigner non seulement des séquelles physiques mais aussi des perturbations psychologiques, Will Graham (Edward Norton),  brillant agent du FBI, doit reprendre du service. Son ancien chef, Jack Crawford (Harvey Keitel), le sollicite pour élucider un horrible double meurtre, oeuvre d'un nouveau serial killer. Bien que réticent, Will se lance sur ses traces mais, pour cela, il doit se rendre au centre de détention psychiatrique de Baltimore et revoir le docteur Lecter qui pourrait l'aider à percer le cas de ce psychopathe en action. 
La critique :
Dragon Rouge (2002), est en fait le premier et le plus terrifiant volet de la série des trois romans de Thomas Harris. Cette fois c'est Brett Ratner qui est aux commandes, après Le silence des agneaux (1990) de Jonathan Demme et Hannibal (2001) de Ridley Scott. Ce jeune réalisateur de 33 ans a débuté en tournant des clips musicaux et en remplaçant le réalisateur défaillant de Money Talks (1997). Avec des films comme Rush Hour (1998), The family man (2000) ou encore Rush Hour 2 (2001), il a pu se faire remarquer du grand public. Avec Red Dragon, il accède à un niveau de qualité qui le démarque de ses réalisations antérieures à tendance alimentaire (même s'il prépare Rush Hour 3 pour 2005 !).
Brett Ratner s'est entouré d'une équipe de personnalités reconnues à commencer par le scénariste Ted Tally, qui avait déjà officé sur Le silence des agneaux.  Rien n'a été négligé : la production de Dino de Laurentis, la photographie (Dante Spinotti) aboutie, tout comme la musique de Danny Elfman. A noter au passage, comme "marque de fabrique", que ce réalisateur commence toujours ses films par un personnage qui chante ! Enfin, il ne faut pas omettre de dire que le casting de premier ordre n'est pas étranger au résultat final.
Nous voilà donc à nouveau face à ce fameux psychopathe interprété, comme il se devait, par le remarquable Anthony Hopkins. C'est avec une incroyable puissance et une parfaite subtilité que ce fameux acteur incarne la folie et la rationalité de la  personnalité du docteur Lecter au contact duquel nous nous sentons transpercés jusqu'au plus profond de notre âme. Et c'est encore bien de l'âme qu'il s'agit de mettre à jour pour venir à bout de massacres inouïs. Mais, cette fois, ce n'est pas Jodie Foster qui se trouve aux prises avec l'enquête mais un Edward Norton qui, avec talent, se frotte au machiavélisme du timide mais non moins terrifiant Francis Dolarhyde (Ralph Fiennes). Ce casting est bien des plus étonnants et des plus judicieux, faisant se côtoyer de grands acteurs qui, au contact les uns des autres, rivalisent de qualité dans leur jeu grâce, notamment, à un réalisateur pas trop dirigiste. Ainsi, tant sur le plan de l'interprétation que sur celui de la narration, ce film n'a rien à envier au premier, Le silence des agneaux. Comme J. Demme, ce jeune réalisateur parvient  à nous surprendre avec des moments saisissants qui nous maintiennent dans un état de tension du début à la fin. Il faut néanmoins souligner qu'aux scènes fortes succèdent des moments d'accalmie marqués par les réflexions, les flash du profiler guidé par la pénétration du caractère du tueur qui ponctuent la progression et la maturation de l'enquête jusqu'à son dénouement. Le tout est mené sur un rythme adapté, les scènes d'action et les scènes plus intimistes sont toujours justifiées, une sobriété teintée d'efficacité en somme. Il faut également noter que les dernières minutes du film proposent cette fin ouverte annonciatrice de l'arrivée de la nouvelle chargée de mission, l'agent Clarice Starling (Jodie Foster), nous renvoyant ainsi à la suite de ces étonnants thrillers. 
A vos DVD donc, pour vivre ou revivre avec intensité ces inquiétantes et captivantes aventures. Chacun appréciera si l'adaptation effectuée par Michael Mann (Le sixième sens - 1987) est supérieure ou pas, mais ce film, en tout cas, ne saurait être considéré comme moins bon. Le Collector, quant à lui, rend hommage au film sans proposer des suppléments superflus ou de qualité douteuse, une belle édition !
 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                2.35:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Sans être au niveau des meilleures, l'image est plutôt d'une bonne qualité. Elle sait se faire chaude par moments (travail sur les couleurs) et plus dure pour d'autres passages (travail sur la photo). Les textures de peau sont réalistes lorsque, par exemple, on voit, en gros plan, le dos tatoué de Ralph Fiennes. Seuls quelques défauts de compression sont à noter. 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	Le format 5.1 est à l'honneur avec une VO en Dolby Digital et une VF qui propose en plus le DTS.
Pour chaque version le résultat est excellent. La bande son est précise, tous les canaux sont utilisés avec intelligence sachant que ce genre de film requiert une ambiance sonore "typée" (musique/bruitage/dialogues). Le DTS se voit doté d'une meilleure dynamique, mais l'écart est vraiment ténu étant donné le niveau de qualité global. 
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                96 min
            
            Boitier
            
                Amaray avec fourreau cartonné
            
         
     
    
 
                            
	
Séquences d'introduction et de transitions du plus bel effet (animées et sonores) mais les menus (fixes et muets, dont on peut malgré tout choisir la langue) se révèlent illisibles.
 
DVD 1 :
- Le film
- Les chapitres : vignettes fixes de taille limitée
- Les bonus : deux commentaires audio, soit le duo Brett Ratner /Ted Tally soit Danny Elfman. L'intervention du réalisateur et du scénariste recèle quelques éclairages intéressants sur leur travail respectif, de quoi justifier le revisionnage du film avec cette option. Le ton de Brett Ratner est quelque peu suffisant, Ted Tally est plus sobre dans cet exercice. Pour le commentaire du réalisateur de la bande originale, Danny Elfman, les dialogues ont été supprimés. Si l'idée est séduisante, en pratique, cela s'avère vite lassant, les propos du compositeur n'apportant que peu d'informations. 
- Audio : choix du format audio avec une mention DTS pour une sélection et les autres se contentent d'un Français/Anglais. Une mauvaise habitude qui nous impose de garder le boîtier sous la main pour vérifier quelques "détails" ...
- Les sous-titres 
DVD 2 : 
- Les coulisses de Red Dragon (14"21 - VOST) : reportage documentaire avec interventions judicieuses sur l'histoire par les principaux acteurs, le réalisateur et le producteur. Bon montage, bien fait. Rubrique se terminant par une quantité impressionnante de pages-écran "Avertissement" qu'on ne peut malheureusement éviter.
- Anthony Hopkins : Lecter et moi (4"26 - VOST) : interview de l'acteur entrecoupée d'images du film. Analyse intéressante du rôle, du personnage menée avec humilité.
- La chaise roulante en flammes (4"02' - VOST) : présentation du tournage de la cascade. Une approche technique saisissante.
- Effets spéciaux (4"27' - VOST) : quelques scènes avant et après effets. Pas toutes convaincantes.
- Story board comparé au film (6 scènes - 8"02' - VO) : deux vignettes larges entrecoupées de temps à autre par une seule en plein écran. Bien synchronisé et très lisible.
- Le journal vidéo de Brett Ratner (39"28' - VOST) : Un superbe making-of qui aborde, sur un rythme rapide, de nombreux points : repérages, shooting, réunions préparatoires, production, effets spéciaux, direction d'acteurs ... On découvre un Brett Ratner très décontracté pendant les shooting, mais aussi très soucieux des détails. Peu de scènes du film mais un véritable condensé des 77 jours de tournage. Sur le plan des anecdotes, on apprend que Lalo Schifrin tient un rôle au début du film (le Chef d'orchestre bien sûr), que le photographe Helmut Newton et le chanteur Michael Jackson sont venus sur le tournage. Une section à ne pas manquer !
- Bouts d'essais pour le film (11"44'- VOST) : quelques longueurs mais, dans l'ensemble, ces séquences sur les essais sont intéressantes. Des détails (costumes, coiffures, éclairage, tatouage,...) qui méritaient réflexion. Commenté par Brett Ratner et Dante Spinotti, directeur de la photo, et Matthew Mungle, responsable du maquillage.
- Application du maquillage (46 sec - VOST) : commenté par Brett Ratner et Matthew Mungle. Sans grand intérêt.
- Profil FBI: dans la tête d'un tueur en série (8"18' - VOST): avec le profiler du FBI, John Douglas. De bonnes remarques qui s'appuient sur une riche expérience mise en parallèle avec l'instigation du film.
- Sur les lieux du crime : la maison Leeds (3"39' - VOST): intervention du Lieutenant Ray Peavy, conseiller technique et de l'équipe de maquillage. Présentation sur un ton léger inversement proportionnel à l'effet du résultat.
- DVD-Rom avec procédé Total axcess, pour les amateurs.
- Scènes supplémentaires : 7 scènes inédites (4"04 - VOST), 4 versions alternatives de scènes (4"31 - VOST),  3 scènes prolongées (2"24 - VOST) : section fournie commentée par le réalisateur, le scénariste Ted Tally, le monteur Mark Helfrich. Chacun appréciera l'utilité des choix opérés au final. 
- Le film d'étudiant de Brett Ratner (3"38 - muet - noir et blanc) : peu d'intérêt. Le réalisateur faisait ses premières armes.
- Le film-annonce de "Red Dragon" (2"33 - VOST) : des scènes entrelacées qui nous plongent parfaitement dans l'atmosphère du film.
-  Bande annonce de "Red Dragon" (1"58 - VOST) : efficace mais moins représentatif que le film-annonce.
- Bande annonce de "The Hulk" (58 sec - VOST) : Bof !!!
Au final, l'interactivité est à la hauteur d'un collector, combinant qualité et quantité, même s'il manque les biographies, les filmographies et quelques photos pour qu'elle soit parfaite ...
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
            Multi-angle
 
     
    
        
            
            Liens internet
 
        
            
            Interface Rom
 
        
            
            Jeux intéractifs
 
     
    
        
            
            Filmographies
 
        
            
            Clips vidéo
 
        
            
            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage