Jane got a gun

Titre Original
Jane Got a Gun
Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
mardi 7 juin 2016
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Terry Dougas, Aleen Keshishian, Scott Steindorff, Natalie Portman, Mary Regency Boies, Zach Schiller et Scott LaStaiti
Scénaristes
Brian Duffield, Anthony Tambakis et Joel Edgerton
Compositeur
Marcello De Francisci et Lisa Gerrard
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1
Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

S’il y a des films dont on peut dire que le destin ne les a pas épargné, « Jane Got A gun » en est l’exemple le plus parfait. D’abord inscrit sur la black liste des meilleurs scénarios, jamais adaptés, puis  victime d’une réalisatrice hors de contrôle qui fut débarquée, mais emporta une partie du casting avec elle. Alors, se succédèrent dans les annonces : Michael Fassbinder qui fut trop occupé sur le tournage de « X-Men », puis Jude Law qui s’est finalement ravisé, ont alors circulé comme noms : Tobey Maguire (Spider-Man), Jake Guillenhaal (Jarehead) ou encore Bradley Cooper (Very Bad Trip) et Jeff Bridges (Iron man). Toutes ces tensions eurent un impact direct sur le tournage et sur la sortie du film qui ne cessa d’être repoussée pour au final subir, en France, de plein fouet l’impact des attentats de Novembre et une promo écourtée.

Porté par un scénario de Brian Duffield (Divergente 2), Anthony Tambakis et Joel Edgerton (Exodus : Gods and Kings)  lui-même, « Jane got a gun » pourrait se définir comme un western féministe, épuré, où rien n’est laissé au hasard pour plonger le spectateur dans une histoire, d’habitude habitée par des hommes, crachant et chevauchant. Cette fois-ci le personnage principal est une femme qui doit protéger son brigand de mari contre ses employeurs bien décidés à le faire passer de vie à trépas. Ne pouvant compter sur son mari gisant vivant mais avec 8 balles dans le corps, elle demande de l’aide à un ancien amour qui ne l’a toujours pas oublié. Intelligemment écrit, le script ne se laisse pas prendre au jeu de la léthargie ou du huit-clos, mais entraîne au contraire le spectateur dans une certaine intimité de la psyché de ces femmes de l’Ouest qui devaient faire avec les moyens du bord et pour certaines compenser l’absence de leurs maris, jusqu’à parfois en perdre la raison. Touchant et jamais dans la caricature, le scénario parvient à explorer la psyché de ses personnages avec une étonnante maitrise, qui nous les rends parfois attachants parfois repoussant.

Avec une mise en scène soignée plus proche de Sergio Léone que de John Ford avec des décors bruts et des environnements après qui font presque tousser tant la poussière et la saleté sont palpables. Gavin O’Connor (Warrior) arrivé en catastrophe pour remplacer la réalisatrice Lynne Ramsay (We need to talk about Kevin) signe là une mise en scène soignée à l’esthétique bouleversante. Porté par une distribution impliquée à l’instar des deux acteurs principaux, le réalisateur tisse une brillante trame qui laisse se lire en deux sens, à la fois féministe et dans le même temps dans la lignée des grands westerns, à l’ambiance très épurée, aux décors sales et aux figurations quasi inexistantes. 

En conclusion, « Jane Got a Gun » est assurément, un film réussit qui brille par une mise en scène précise et minutieuse, dont le réalisateur a su tirer le meilleur profit malgré un démarrage chaotique. Le scénario solide et la distribution brillante font de ce film une véritable réussite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec une restauration bien pesée et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film mêlant les flous et les nettetés pour mieux mettre en valeur l’intrigue, l’accent a été mis sur une lumière volontairement en contraste. Le transfert est de toute beauté pour mettre en valeur le travail de l’équipe de la photo qui a voulu faire du film une sorte d’hommage aux films de Sergio Léone et s’éloigner des films de John Ford ou de l’atmosphère trop propre et bien rangé de Disney.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste DTS5.1 en VO et en VF , totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets spéciaux. La musique parfois agressive reste tout de même suffisamment en retrait pour ne pas être trop pénible.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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