Force of Evil (L'enfer de la corruption)

Titre Original
Force of Evil
Genre
Pays
Usa (1948)
Date de sortie
dimanche 3 août 2003
Durée
78 Min
Réalisateur
Producteurs
Bob Roberts
Scénaristes
Abraham Polonsky
Compositeur
David Rasin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
78 min
Nb Dvd
1


Synopsis
New York. Les années 40.
Joe Morse (John Garfield), brillant avocat du célèbre gangster Ben Tucker, voudrait rassembler toutes les petites familles de la pègre en une puissante organisation. Son frère Léo, petit malfrat, refuse tout d’abord...
L’histoire
L’histoire est assez simple. Chaque jour, à New York, une loterie est organisée. Pour réunir l’ensemble de la mafia en une seule organisation, Joe Morse et Ben Tucker décident de truquer celle-ci en faisant sortir le numéro le plus joué le lendemain. Pourquoi ? Les parieurs jouent et l’argent va aux banques. Si un grand nombre de parieur gagne, les petites banques vont faire faillite. A moins de faire partie de la Tucker’s organisation et de se soumettre à ses règles. Le frère de Joe, Léo Morse, fait partie de ces petits banquiers et Joe va jusqu’au dernier moment le convaincre faire partie de l’organisation.
Manigance, traîtrise et tragédie
Le film repose entièrement sur le personnage de John Garfield. Il apparaît quasiment sur tous les plans. On le voit tour à tour honnête et dévoué auprès de son patron, préventif et protecteur auprès de son frère. Il apparaît donc à la fois pourri par le système et reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé. Autre personnage troublant, le comptable dénommé Bauer. Il est employé par Léo et prends peur lors de l’entrée de celui-ci dans l’organisation. Il n’hésitera pas a les dénoncer, peut être même au péril de sa vie.En effet, a cette époque, la police cherche à contrer tous les réseaux mafieux.
L' aspect "tragique" est surtout présent sur la fin du film. Sans tout dévoiler, vous vous douterez bien que tout cela ne peut que mal finir.
Une superbe mise en scène
Nous reviendrons plus tard sur la qualité d’image. Sur les scènes clés du film la mise en place des plans est superbe. Le réalisateur, Abraham Polonsky, joue parfaitement avec les ombres accentuées par le noir et blanc. Lors de la scène finale, par exemple, vous verrez comment il arrive à gérer l’espace en jouant avec les ombres et les trois personnages. Impressionnant.
Un film (re)déniché par Martin Scorsese
Force Of Evil a été redécouvert par Martin Scorsese dans des archives cinématographiques américaines. Un livret, par Philippe Garnier, montre l’importance qu’a eu ce film sur l’œuvre de Scorsese. Comme il le dit lui-même " Force Of Evil a eu une autre influence considérable sur moi, car pour la première fois de ma vie, j’y reconnaissais le monde dans lequel je vivais. Je ne parle pas de décors naturels, qui sont pourtant magnifiques, mais de la brutalité des rapports humains, de la réalité dans laquelle ces personnages évoluent. Ce fut quelque chose de déterminant pour le tournage de Raging Bull. Ce sentiment de trahison entre frères, la photographie en clair obscur".
Conclusion
Force Of Evil se révèle être une véritable perle. C’est un témoignage fort des mœurs de la société américaine des années 40. Nous regretterons juste sa courte durée. Peut être que certains passages (rôles des frères, importance de Tucker) auraient pu être mieux exploités.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1
Grosse surprise. Le film est de 1948 est l’image est exceptionnelle et excellemment bien remasterisée. On peut facilement imaginer la tonne de travail que cela a du demander. Les contrastes sont fidèlement respecté, et les jeux d’ombres magnifiques. Une référence en tout points pour du noir et blanc.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Un seul format sonore est proposé : le mono d’origine.
La aussi, malgré un très léger souffle, le son est très bon. Les dialogues apparaissent clairs même dans la scène du restaurant ou un orchestre joue de plus en plus fort. A noter que les sous titres français ne peuvent pas être enlevés de la piste mono anglaise.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Digipack


Avant tout, un superbe digipack
Le digipack est beau, il n’y a rien a dire.Il reprend des photos du film. Le livret présente des anecdotes et les affiches originales du film.
Filmographie de John Garfield en images.
C’est une présentation des différents films ou John a joué. Intéressant, car on nous présentes des extraits de scènes commentés. L’image est d’une qualité assez mauvaise, mais on est prévenu par un petit message !
Galerie photos
Tout simplement diverses photographies prisent lors du tournage et lors de certaines scènes.
Filmographie
Il s’agit plutôt d’une bibliographie de Garfield et de Polonsky. C’est un texte déroulant, en français qui nous montre le chemin parcouru par les deux hommes.
Souvenirs de Polonsky
Par Bertrand Tavernier et Pierre Rissient
Samuel Blumenfeld réalise deux entretiens filmés (15 minutes chacun) ou les deux protagonistes nous explique les souvenirs qu’ils ont du réalisateur Abraham Polonsky. Le tout est agrémenté d’illustrations selon les dires des deux personnes interrogées.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage