The missing : Saison 1

Genre
Pays
GB (2016)
Date de sortie
vendredi 7 avril 2017
Durée
416 Min
Réalisateur
Producteurs
Chris Clough
Scénaristes
Harry et Jack Williams
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
416 min
Nb Dvd
1
Lorsque son fils est kidnappé durant des vacances en France, Tony se lance à corps perdu dans les recherches. Celles-ci malmènent peu à peu son mariage et détruisent sa vie...

Annoncé comme le nouveau choc de la télévision anglaise « The Missing» est une série à la tonalité redoutablement efficace, qui sait utiliser les clffhangers pour mieux nous entrainer dans une enquête à tiroir hors norme. Et dès les premières minutes, le mot « choc » prend tout son sens. Car le ton est très rapidement donné, avec des couleurs froides, et une tonalité de texte très sombre. A l’image du père du petit garçon disparu, qui semble ne jamais vouloir oublier, ni passer à autre chose que celle de retrouver ce fils, dont il sent qu’il est encore en vie. Les personnages apparaissent légèrement, mais de façon un peu rugueuse, on comprend tout de suite que l’intrigue sera beaucoup plus alambiquée qu’elle n’y parait. Le dessin des futurs protagonistes se fait comme une galerie de portraits, bruts, sans volume mais suffisamment efficace pour susciter l’intérêt et l’interrogation du spectateur.

Et la mise en scène appuie, tout au long des 9 que chaque personne est un élément clé, à charge ou non, de cette affaire qui va nous entrainer dans une affaire supposée de pédophilie, mais également sur le terrain d’organisation fascistes. Tout au long de l’enquête, on peine parfois à définir les frontières entre le moment où le petit garçon est enlevé et les mêmes lieux, huit ans plus tard , les deux évoluant dans un monde où les règles semblent autonomes. Certains viennent trouver une nouvelle vie, peut-être même se cacher et apparaissent au grand jour, d’autres plus en lumière masquent une part d’ombre. Qu’ils soient habitants éprouvés par la disparition du garçonnet ou policier à la recherche d’un coupable, tout ce petit monde gravite autour d’une intrigue minutieusement ciselé, qui tient, sans jamais défaillir, le spectateur en haleine et l’entraine là où il en a envie pour arriver sur le résultat d’une enquête prenante de bout en bout.

Le scénario ne s’arrête d’ailleurs pas à une simple enquête criminelle, il plonge littéralement dans une peinture sociétale très pointue, où chacun des personnages se dessine doucement, pour mieux imprégner le spectateur d’une ambiance âpre entre douleur, dérive, et innocence. Chaque élément de l’intrigue cache toujours une forme de mélancolie par des blessures anciennes ou soudaines qui viennent provoquer une cassure dans une communauté éprouvée par une affaire incompréhensible. Par des plans rigoureux et inventifs, les réalisateurs soutiennent une volonté de ne pas faire du sensationnel mais plutôt de profiter d’un décor onirique pour créer une ambiance au gigantisme oppressant.

Et la distribution participe allègrement à donner corps aux personnages avec une certaine inspiration. Tcheky Karyo (L’ours) se matérialise en flic déterminé et obsédé aux fractures masquées qui se retrouve impliqué à nouveau dans une affaire qu’il n’est pas parvenu à résoudre. James Nesbitt (Le Hobbit : La désolation de Smaug) interprete magnifiquement ce père de famille qui court envers et contre tous pour retrouver son fils. Sans oublier la composition toute en émotion et en dureté de Frances O’Connor (Conjuring 2 : Le Cas Enfield).

En conclusion, « The Missing » est une série remarquablement construite qui mêle avec beaucoup de précision deux époques pour mieux imprégner le spectateur d’une intrigue complexe, et cisèle avec une certaine réussite des personnages tout en nuance et en ambiguïté. Enfin une véritable grande série. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui offre un certain volume à l'ensemble. L'atmosphère jouant sur des couleurs et les différentes nuances de tons, l'édition se devait d'être impeccable, et c'est le cas. Le transfert en dvd lui permet de mettre tout le travail de l‘équipe en valeur. Le grain n’est pas trop pesant et les contrastes parviennent à donner une réelle profondeur à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Une piste Dolby Digitale 2.0 qui ne fait pas dans la surbrillance, mais sait se montrer efficace dans les effets sonores. Nous sommes particulièrement bien enveloppé par une distribution minutieuse du son dans l’ensemble des canaux. Rien de superflus, l’ensemble est d’une très bonne qualité pour le plaisir du spectateur. On aurait quand même préféré une piste Dolby Digitale 5.1.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Une explication de texte pour chaque épisode !

Ainsi qu'un making of qui revient notamment sur la notion du temps qui donne toute sa particularité à la série. 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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