Boule et Bill 2

Genre
Pays
FR (2017)
Date de sortie
mercredi 30 août 2017
Durée
82 Min
Réalisateur
Producteurs
Cyril Colbeau-Justin et Jean-Baptiste Dupont
Scénaristes
Benjamin Guedj
Compositeur
Mathieu Lamboley
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
82 min
Nb Dvd
1
La famille de Boule mène une existence aussi heureuse que paisible. Bill est parfaitement intégré dans cette petite famille, Boule travaille bien à l'école, sa maman donne des cours de piano à domicile tandis que son père est un dessinateur reconnu. Tout bascule lorsque l'éditrice de ses bandes dessinées, bourrue et acariâtre, rejette le travail du père de Boule. Elle y voit une grosse panne d'inspiration due au fait que sa famille vit dans un bonheur très négatif sur sa créativité. Le père de Boule revient à la maison avec la ferme intention de réveiller sa famille de ce bonheur en générant un grand nombre de «bêtises». Boule et Bill mais aussi la maman vont également se mettre à faire dérailler ce «bonheur» familial jusqu'à l'explosion.

Après le succès de leur première incursion sur grand écran, la bande dessinée de Roba revient pour une seconde fois sur grand écran, et pas forcément pour le meilleur ! On pourrait même dire pour le pire, car si le premier volume sauvait les meubles par un effet de curiosité et une mise en scène un peu naïve mais drôle, ce deuxième volume s’enfonce dans la banalité et dans le manque total d’inventivité dans ce qui devrait être une aventure légère et pleine de rebondissements drôles centrés sur le petit garçon et son chien. Ici les gags semblent se noyer dans une réflexion sur le bonheur d’une naïveté à la fois confondante, mais surtout qui laisse Franck Dubosc voler la vedette aux autres personnages du film.

Et même si l’on a beaucoup de sympathie pour l’acteur, cette intrigue centrée sur le père et ses turpitudes manque toutefois de frôler l’overdose, d’autant que ce que l’on aime le plus c’est cette inversion des rôles qui existe entre le monde de Bill et celui de Boule. Et dans ce « Boule et Bill 2 » tout épuise le spectateur, à commencer par cette scène d’ouverture où la famille s’adresse au chien avec toutes ces onomatopées que l’on préfère entendre dans la bouche de Richard Gotainer avec son « Youki » que dans ces scènes d’une ridicule pesant qui ne laisse rien présager de bon dans le déroulement de ce film qui rate le coche du deuxième passage à l’acte. Et c’est bien tout le drame c’est que le reste du film ne va pas en s’améliorant puisque le reste tourner en rond pendant près d’une heure et demi autour de la recherche d’inspiration dans la douleur du père. Pour résumer on s’ennuie du début à la fin et les péripéties réellement intéressante des autres personnages et particulièrement des deux héros de l’histoire « Boule et Bill » manquent cruellement de corps.

Et d’ailleurs toute la distribution manque cruellement de conviction et si on s’amuse de la dualité sans grande originalité entre les enfants, on l’a déjà vu avec beaucoup plus d’inspiration dans « Le petit Nicolas » ou dans « Titeuf » à commencer par Mathilde Seigner (Une hirondelle a fait le printemps) qui peine à trouver sa place à côté de l’encombrant Franck Dubosc pas dans sa meilleure forme. Seuls les petits acteurs parviennent à nous ravir par leur jeu plein de spontanéité et de fraîcheur, même si les quelques manques de justesse peuvent parfois heurter nos oreilles acariâtres.

En conclusion, « Boule et Bill 2 » est une suite pesante et particulièrement râtée, qui ne parvient jamais à se renouveler et nous plonge au contraire dans un nouveau show de son acteur principal sans laisser de chance aux autres personnages d’exister.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le réalisateur a choisi un éclairage qui puisse mettre en valeur autant les acteurs que les environnements qui les entourent. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les nuances nécessaires, que ce soit pour donner une ambiance volontairement tout en nuance pour appuyer les effets intemporels de la bande dessinée avec ses teintes pastels aux accents seventies. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les effets sonores. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray
Un bêtisier.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
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