Fleetwood mac : tango in the night

Synopsis
Après avoir sorti l’album Tango In The Night en 1987, le groupe Fleetwood Mac part en tournée et enregistre un concert donné au San Francisco's Cow Place en décembre 1987. Apres diverses tergiversations, Tango In The Night marque le retour de Fleetwood Mac sur la scène internationale.
Un retour fracassant
Bien qu’étant un album très moyen et trop accès années 80, l’album Tango In The Night s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires. N’oublions pas que le groupe fût fondé à la fin des années 60 sous l’impulsion de Peter Green et de Mick Fleetwood.
Un concert trop froid
La prestation du groupe sur ce live n’est pas terrible. Le concert est rendu un peu froid à cause d’une réalisation trop lente. Le réalisateur utilise trop de ralentis et on aperçoit beaucoup trop de plans sur le public. De plus, en écoutant attentivement, on remarque que la majeure partie du concert a été retraitée en studio. Cela se voit notamment au niveau de la batterie car certaines frappes ne correspondent pas à ce que l’on voit. Le public est bien présent mais la musique est plate et ne sonne pas comme du live. C’est trop propre. En fait, on a plus l’impression des regarder une succession de clips q’un véritable concert. Aucun titre n’arrive vraiment à se détacher du lot. Il n’y a pas de surprise et tout s’enchaîne sans saveur. « Dreams » est quand même très bien interprété par Stevie Nicks. Les autres morceaux sont trop formatés.
L’absence
Bien qu’ayant participé à l’enregistrement de l’album, le génialissime guitariste Lindsay Buckingham est absent. Ce qui change énormément la donne car il apporte au son du groupe un jeu de guitare inimitable tout en finesse. Il est ici remplacé par deux guitaristes (Billy Burnette et Rick Vito) qui, sans être méchant, ressemblent à des membres des forbans !!!
Les bases du Mac
Dans cette formation de 1987, on retrouve quatre des membres les plus influents du groupe. Certes, Peter Green n’est plus la depuis des lustres mais il y a toujours Mick Fleetwood (batterie), Christine McVie (clavier, chant) et John McVie (basse). Heureusement qu’il y a aussi Stevie Nicks qui assure au chant sur la plupart des titres. Elle a vraiment la voix qui ,ici, sauve presque un concert entier.
Le tracklisting
The chain / Everywhere / Dreams / Seven wonders / Isn't it midnight / World turning / Little lies / Oh well / Gold dust woman / Another woman / Standback / Songbird / Don't stop
En conclusion 
Cette réédition s’adresse plus particulièrement aux fans purs et durs de Fleetwood Mac qui ont complètement usé leur vieille VHS. Pour les autres, mieux vaut se ruer sur le dernier album du groupe « Say You Will », bien plus actuel et meilleur musicalement.
Une petite réserve
Le DvD  que nous venons de tester était un DvD test. Il se peut que des améliorations aient été réalisées sur les menus et la présentation du DvD.

Aie ! Que ce soit sur les plans claires ou les plans sombres, la présence continue de grain est fortement gênante. La définition est mauvaise car on ne voit quasiment aucun détail sur les gros plans. Encore une réelle déception. De plus, le rendu est bien trop sombre. Le light show vieillissant ne fait pas ressortir les musiciens et la scène.

Une seule piste Dolby 2.0 est disponible. Le mix est assez bon mais manque singulièrement de dynamique. On sent que les erreurs du live ont été corrigées. La batterie est trop caverneuse et la basse n’est pas assez marquée car trop noyée derrière le public. Une réelle déception pour ce type d’édition censé combler les fans.

Don't go. Aucun bonus.