Tour le monde aime Donald

Donald

 

En 1934, dans un dessin animé de Silly Symphonies "The Wise Little Hen" (La Petite Poule Avisée) dessiné par Dick Lundy, apparut un nouveau personnage avec une nouvelle voix qui, en l'espace d'une année, devait contester la suprématie de Mickey. Ce fut Donald Duck.

 

L'homme qui lui prêtait sa voix était Clarence Nash. Avant d'être découvert par Disney, il travaillait dans une laiterie et amusait les enfants avec des imitations d'animaux. L'une de ces imitations devint le coin-coin grincheux de Donald.

 

Son ascension fut si rapide que lors de son premier anniversaire, le New York Times lui consacra un éditorial suggérant qu'il pourrait bientôt éclipser Mickey. Ainsi, en 1937, il devient le deuxième personnage après Mickey à avoir sa propre série de dessins animés. En 1938, « Donald Nephews » marqua l'apparition des infatigables Riri, Fifi et Loulou.

 

Dans un mémo de ses animateurs, le caractère de Donald a été défini comme:

"Le canard est le plus souple de tous les personnages de Disney, il peut jouer n'importe quel rôle avec honneur (excepté les rôles d'imbécile ou ceux de gentleman... Il est vain, suffisant et vantard, aime s'imposer aux autres et les interpeller; mais si les rôles se renversent, il vole dans une fureur terrible... Son trait le plus aimé est sa détermination..... Le canard ne se compromet jamais. Malchanceux, il insiste toujours. En attaquant un problème, il peut être suffisant, prudent ou adroit ou chacun des trois tour à tour. Il vole rarement dans une fureur à son premier échec; habituellement ces erreurs lui rendent service en mettent en évidence son habileté. Il ne reste pas fâché longtemps; même dans sa fureur la plus sauvage, il redevient calme avec quelques compliments..... Il s'amuse facilement et rit de bon coeur spécialement quand il pense qu'il a causé quelques ennuis à quelqu'un"

 

Les courts métrages

 

- Donald décorateur (1948 : Inferior Decorator)

Spike l’abeille ne comprend pas pourquoi elle n’arrive pas à butiner les nouvelles fleurs du papier peint de Donald.

 

- Bon pour le modèle réduit (1951 : Out of Scale)

Deux rongeurs cherchent à s’approprier le train modèle réduit de Donald.

 

- L'entreprenant Mr. Duck (1940 : Mr. Duck Steps Out)

Donald veut sortir avec Daisy, mais ses trois neveux ne vont pas lui rendre la tâche facile.

 

- La blanchisserie de Donald (1940 : Donald's Dog Laundry)

 

- Les nettoyeurs de carreaux (1940 : Window Cleaners)

Donald nettoye les vitres d’un gratte-ciel avec l’aide de Pluto.

 

- Donald et les abeilles (1955 : Beezy Bear)

La récolte de miel de Donald est menacé par un ours inventif.

 

- Donald à la plage (1939 : Beach Picnic)

Le pic-nic de Donald et Pluto sur la plage est interrompu par une colonie de fourmis.

 

Critique subjective

 

On retrouve avec plaisir les aventures du colérique Donald, de ses neveux et de son chien Pluto (qui a tout de même donné son nom à une planète de notre système solaire !). Intemporelles, ces histoires n’ont rien perdu de leur charme et les gags font toujours rire petits et grands.

 

Il est tout de même regrettable qu’il n’y ait pas davantage d’histoires sur ce DVD, car moins d’une heure ça paraît vraiment très court. Les interviews d’enfants qui affirment, dans toutes les langues, aimer Donald, n’étaient pas non plus très utiles, sauf pour faire du remplissage.

Malgré leur âge, ces dessins animés présentent globalement une image satisfaisante. On remarque bien, ici et là, quelques tâches et quelques rares problèmes de compression, mais cela ne vient pas gâcher le spectacle. Au niveau des couleurs, le résultat est très variable d’un dessin animé à l’autre, mais les couleurs sont plutôt douces et peu agressives. Sans doute dû au temps, cet effet colle tout de même assez bien avec l’esprit d’ensemble de ces histoires.

Le DVD offre plusieurs pistes sonores dont une piste française en Dolby Digital 2.0.

 

 Cette piste est de bonne qualité, même si elle manque de spatialisations. L’origine monophonique de ce son explique sans doute ce manque qui ne gène en rien le visionnage de ce programme. Les dialogues sont assez rares car l’essentiel est axé sur la musique et les animations. La dynamique d’ensemble n’est pas non plus extraordinaire, mais cela ne gênera sans doute pas les enfants, qui sont le public visé par l’éditeur.

L’éditeur, Buena Vista, nous propose deux petits bonus :

 

Photo finale

 

Dans ce jeu, il faut associer une photo de Donald avec le lieu où elle a été prise. Assez divertissant, ce jeu nécessite tout de même quelques connaissances en géographies et il faut également savoir lire pour pouvoir y jouer. Il ne s’adresse donc pas aux enfants de moins de 6 ans.

 

Qui perd gagne

 

Dans cette (fausse) loterie, chaque tirage gagnant donne droit à une image de Donald et à une petite anecdote sur le personnage. On se lasse très vite de ce petit programme en forme de faux jeu !