Barbershop

Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mardi 3 février 2004
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Teitel , Mark Brown
Scénaristes
Mark Brown
Compositeur
Terence Blanchard
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Non
Non
Italien
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédérik Kapler
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


Alors situons l’action :

 

- Acteurs : Ice Cube -  on ne le présente plus dans le milieu du rap. Pilier du rap West Coast, a débuté dès les débuts avec NWA (Niggaz With Attitude), et continue sa carrière d’acteur après avoir joué dans des films comme « Les rois du désert » ou « Anaconda » ou encore « Friday ». Particularité : ne sourit jamais ! Eve – membre des Ruff Ryders, a fait une entrée fracassante dans le milieu du rap il y a quelques années. Elle continue sa carrière musicale mais se lance dans le cinéma, qui apparemment devient un passage incontournable pour les rappeurs actuels. Particularité : ferait peur à certains hommes !

- Bande originale : résolument Hip Hop

- Lieu du film : le ghetto, plus particulièrement dans le salon d’un barbershop (salon de coiffure).

 

 

Alors si l’on en reste là, certains diront : « Ah encore un film de rappeur, avec les rappeurs, pour les rappeurs ». Et bien non ! Le film, qui fût un véritable carton au box office US, ne montre ni violence, ni arme (ou presque mais elle n’est pas utilisée ;) ), ni arts martiaux, ni drogue, ni filles en bikini ! Mais vous me direz, que viennent faire des rappeurs là dedans alors ? Et bien, le scénario est intelligemment écrit. Le film raconte juste l’histoire d’un salon de coiffure, dans un ghetto black - mais pas seulement - et qui est une sorte de point de rencontre, une sorte d’endroit où les gens peuvent aller pour se tenir au courant, communiquer. A l’époque, les « barbershop » correspondaient en quelque sorte à nos « bistrots ou « troquets » qui étaient un lieu convivial, de rassemblement, où l’information transitait et même où l’on pouvait trouver de l’aide pour certaines situations. Et bien c’est la même chose, ici, le barbershop est présenté comme l’endroit où les gens viennent discuter, se tenir au courant, s’entraider. Alors vous me direz pourquoi des rappeurs pour un film comme ça : le barbershop a toujours fait partie de la culture hip hop, c’est là qu’il fallait aller pour avoir la dernière coupe à la mode, pour avoir le dernier son à la mode...d’ailleurs pas mal de rappeurs évoquent cet endroit dans leurs chansons, et certains comme Fat Joe en possèdent même dans le quartie d’où ils viennent…bref ca fait partie de la culture Hip hop.

De plus le film s’attarde sur quelques sujets intéressants, comme la réinsertion, les relations entre blancs et noirs et devient même assez critique envers des personnalités noires qui ont lutté pour leur communauté, mais qui n’étaient pas tout blanc. On va même - avec beaucoup d’humour et de second degré - insulter Rosa Parks en considérant que cette femme qui s’est assise à la place d’un blanc dans un bus n’a rien fait de courageux mais était juste fatiguée...d'ailleurs cet humour et ce second degré a fait scandale, certains mouvements afro-américains ont vivement critiqué ces propos du film. A partir du moment où l'on est tolérant et que l'on a aucun problème avec tout ceci, on ne peut prendre cela qu'on second degré AMHA.

 

Bref pas mal de scènes intéressantes que ceux qui connaissent un minimum - pas besoin d’être agrégé d’histoire - la culture black et hip hop, seront ravis de regarder.

 Le public concerné n’est donc pas seulement les amateurs de hip hop – qui d’ailleurs pourront être un peu déçus par le manque de présence de la musique – mais également les non-amateurs. Pas de violence, pas d’armes, pas de filles en bikini !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1




L'image est proposée en 16/9 au format 1.85. Pour résumer l'image est de bonne qualité. Au premier coup d'oeil, elle semble peu définie et ayant un grain prononcé, mais au final est très belle et très "cinéma". Sur un diffuseur jusqu'à 80 cm elle sera nickel, et au-dessus, quelques fourmillements apparaîtront dans certains arrières plans. Mais rien de grave, et au final les défauts décompression sont quasi-inexistants. La colorimétrie est utilisée habilement afin de différencier les endroits où se déroulent les scènes.

 

En un mot, l'image proposée est très belle, très "cinéma". Du beau travail.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Allemand
5.1
Italien
5.1
Espagnol
5.1
Pas moins de 5 pistes DD 5.1 sont proposées sur le DVD. A noter l'égale qualité des trois pistes 5.1 allemande, italienne, et espagnole. Seules les voix de la pistes 5.1 allemande correspondent peu à l'aspect des personnages. En ce qui concerne les deux autres pistes, anglaise et française, elles sont toutes deux de bonne qualité. Les effets arrières sont peu nombreux, ce n'est pas un film d'action, mais bien exploités lors des passages musicaux ou des quelques scènes s'y prêtant (chap. 9 par exemple). On peut noter une légère préférence pour la VO du fait d'une spatialisation très légèrement meilleure, et d'une centrale un peu plus en avant retranscrivant mieux les dialogues. Sans compter les voix qui correspondent mieux aux personnages. Mais ni les puristes de la VO, ni ceux qui préfèrent la version doublée ne seront lésés.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray
Les bonus sur le film sont inexistants. Seuls les amateurs de hip hop trouveront un clip de Fabulous « Trade it all » tiré de la BO, et une bande annonce du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage