Le Film
    Critique de Simon  Volant
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                110 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Résumé
Sur la planète Mars, en 2071, un camion-citerne explose dans le cratère d'Alba City. Aux dizaines de victimes tuées par l'explosion s'ajoutent des centaines de personnes qui succombent à une mystérieuse maladie. Les autorités soupçonnent une attaque biologique terroriste et offrent une énorme récompense pour la capture des responsables.
Sans un sou en poche, les chasseurs de prime du Bebop voient là l'occasion de se renflouer et entament leur enquête. Une ombre entraperçue, une capsule de poison, un consortium pharmaceutique, un tatouage, un suspect mort depuis longtemps et une unité militaire spéciale, telles sont les pièces du puzzle qu'il leur faudra rassembler pour espérer percer le secret... 
 
Critique
Cowboy Bebop est originalement une série TV de 26 épisodes. Le film a été réalisé à la suite de la diffusion de cette série et s'inscrit, chronologiquement, avant le dénouement de celle-ci (un personnage clef meurt dans le dernier épisode). Malgré tout, le film peut être regardé indépendamment de la série.
La force du film est de préserver au maximum le rythme et le style de la série tout en profitant des atouts d'un long métrage : plus de temps, plus d'argent. 
 
Une réalisation de qualité
Sans atteindre les sommets d'un Akira, la réalisation est de très bonne qualité, les décors sont superbement bien fouillés avec des tonnes de petits détails par ci par là qui rendent les visions successives du film toujours intéressantes et une animation largement au dessus des standards de la série télé.
Plusieurs scènes de combats et de poursuites (les épisodes de la série en proposent rarement plus d'une) permettent d'aligner des démonstrations de techniques d'animation : plusieurs combats à la main mettant en scène une animation complexe de personnages, un shoot gun dans le train suspendu, une poursuite en engin volant, ... 
Mais des scènes plus calmes permettent de jouer avec les plans et la composition de l'image (le duel dans la boutique, les confessions dans les cellules juxtaposées, etc.).
Cowboy Bebop, sur l'écran c'est du grand spectacle.
 
Une certaine distance par rapport à la série
Le film se devait de réjouir les inconditionnels de la série mais aussi de rester accessible à tous ceux qui ne connaissent pas la série télé. C'est réussi même si cela peut paraître frustrant pour tous les fans de la première heure. Le film reste très centré sur le personnage de Spike mais laisse pas mal de scènes à ses co-équipiers. 
Nos deux Cowboys de pacotille dans cette émission de télé ridicule destinée aux chasseurs de primes ont même le droit à une apparition!
 
Une bande son ... décevante
Tout comme Bubble gum crisis en son temps, la série télé joue à fond sur la bande son. Chaque épisode aligne un ou plusieurs titres de musiques inédites donnant lieu à des sorties d'albums CD compilant les morceaux. Le film se devait de faire de même. Hélas, on sent que les séquences musicales sont des passages obligés et si elles s'intrègrent très bien dans la série, elles cassent à plusieurs moments le déroulement du film. Hormis un générique d'ouverture et de fin parfaitement réussis et superbement mis en images, les passages musicaux du film en lui-même sont tout juste moyens et sont introduits de manière artificielle.
 
Le déroulement de l'histoire
Là où Cowboy Bebop a du mal, c'est sur la trâme de l'histoire. Le scénario aurait pu remplir deux épisodes de la série mais reste un peu décevant pour un film de près d'une heure et demie. Du coup, il y a quelques scènes inutiles qui donnent le ton de la série mais qui tiennent du remplissage pour un film (le repas de nouilles, le jeu d'échec, etc.). De plus, les passages musicaux durent trop longtemps et confirment cette idée de remplissage.
 
Verdict
Une réalisation réellement réussie mais une histoire un peu décevante par son rythme, Cowboy Bebop reste un très bon film qui risque de décevoir les fans de la série télé et donner envie de la voir à tout prix aux autres. 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Un master granuleux, légèrement instable mais qui est asservi par une compression sans faille. La colorimétrie est superbe, les noirs profonds, le détail bien présent : c'est très beau. On regrette surtout cette image qui tremblotte légèrement durant tout le film.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Japonais                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	
Le doublage français ne reprend pas intégralement les doubleurs de la série mais présente surtout quelques simplifications dans la spatialisation. Quand en japonais les voix se déplacent allégrement d'une enceinte à l'autre, en français les dialogues restent trop souvent sur la centrale. Une spatialisation décevante, une dynamique en retrait par rapport à la version originale.
La piste japonaise est TOP! Une dynamique poussée (explosion du camion, tirs et explosions dans le train), les dialogues disposés comme à l'image (il n'est pas rare d'avoir un protagoniste dans l'enceinte gauche et l'autre dans l'enceinte droite) et qui suit les déplacements des personnages à l'écran. Une piste de référence.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                30 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Cette édition collector présente de multiples  interviews de l'auteur et du réalisateur. Quelques élements intéressants dans une forme un peu trop promotionnelle.
Une comparaison Film/Storyborard sur une paire de scènes
Les fiches personnages
Une galerie d'art conceptuel qui explique pourquoi l'univers de Bebop est aussi riche.
Les génériques sans crédit et les traditionnelles bandes annonces.
Ces bonus sont bien communs et présentent un intérêt très relatif jusqu'à la découverte de ce livret de 200 pages expliquant la conception de nombreux détails du film. Un "must have"!
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
            Multi-angle
 
     
    
        
            
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            Filmographies
 
        
            
            Clips vidéo
 
        
            
            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage