La gorge du diable (Cold creek manor)

Synopsis

Tournant définitivement le dos à l'épuisante vie citadine, Cooper Tilson et sa femme Leah partent avec enfants et bagages s'installer en pleine campagne, dans une propriété achetée sur saisie quelque part dans l'Etat de New York. Autrefois imposant et élégant, le manoir de Cold Creek n'est plus que ruines, mais Cooper et Leah ont tout leur temps pour lui redonner vie. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que Dale Massie, l'ancien propriétaire, sorte de prison et décide de récupérer par tous les moyens ce qu'il estime être son bien. Cold Creek cache bien des secrets et l'affrontement ne fait que commencer...

  


Critique Subjective


Brrrrrrr.

Dennis Quaid et Sharon Stone dans les sombres couloirs de Cold creek manor. Signé Mike Figgis, ce thriller met en scène une petite famille bien tranquille venue s'installer à la campagne dans une vaste demeure délabrée. De quoi s'éloigner de la vie stressante de la ville, à moins que l'ancien propriétaire de la maison ne soit libéré de prison, décidé à récupérer son bien et les secrets qu'il renferme...  Mike Figgis s’est illustré avec la réalisation de l’excelelnt Leaving Las Vegas avec Nicolas Cage et Time Code qui inaugurait à l’époque le Split Screen où 4 histoires nous était raconté en même temps, depuis on ne peut pas dire qu’il brille par ses réalisations plus que moyennes comme Liebestraum, Affaires Internes et Cold Creek Manor


En Bref…

Nous avons à notre droite un couple d’acteurs has been, Dennis Quaid et Sharon Stone, de l’autre des ex-étoiles filantes du cinéma branque hollywoodien, Stefen Dorf et Juliette Lewis. Alors, mixons tout ceci dans le shaker, ajoutons une pincée de Mike Figgis, qu’obtiens-t-on , oh un jus de navet 100 % filière bio. Sont pas si fous que ça les pros du cinéma. En général quand un film sort en direct to video , c’est qu’il y a une raison. En effet, le film est bourré de clichés. Et le plus énorme est tout de m^me la confrontation entre les gens raffinés et civilisés de la ville et les hillbillies (les ploucs) , les red necks de la campagne un peu inquiétante. On a toujours une longueur d’avance sur le scénario, les acteurs cachetonnent et ne prennent même pas la peine d’endosser un rôle convenable (Stefen Dorf a les mêmes grimaces que dans Blade, Sharon Stone boude, Dennis Quaid est rouge, etc…), et hélas on sursaute à pein et on n’a même pas peur…


Un dernier mot

Ou la,la, ce n’est pas ce film qui va relancer la carrière de Sharon « Navet » Stone.

 

Les contrastes sont nickels chrome, toute la fin du film se situant dans la noir, on ne loupe rien et tout est étalonné à la perfection, aucun défaut de compression non plus.

Alors là , grosse surprise, on enclenche la piste Vf et l’ampli affiche 2.0, si, si. Pas de 5.1en Vf, et on a même l’impression parfois que c’est une bonne vieille version tabernacle de calice de rosette qu’on a sous la main, caribou. Même si l’accent est léger, la prononciation des noms à l’anglaise en trompe pas. Enfin bref, contentons nous de ce que nous avons : les dialogues sont trop mis en vant au détriment des ambiances mais l’ensemble est vif et éré, les surrounds sont sollicités à bon escient. Le mixage Vo en 5.1 est lui bien plus aéré avec des dialogues s’insérant naturellement dans l’ambiance du film et une activité surround tout à fait correcte.

 

Le commentaire audio de Mike Figgis : Je n’ai rien de particulier contre Mike Figgis, mais il faut avouer d’une part que son film est nul et d’autre part qu’il a un voix lénifiante et qu’il tient des propos lénifiants sur la technique  et el choix des décors et des angles de prise de vue , ce qui rend ce commentaire audio particulièrement dure à écouter et à intéresser.




Le documentaire de Cooper (7’12):  Nous entrons dans el documentaire que constituait le personnage joué par Dennis Quaid dans le film autour du Manoir de Cold Creek. C’est surtout un prétexte mélant interview du réalisateur pour revenir sur ce personnage.




Les règles du genre (7’58) : Le plus étonnant dans ce documentaire est que Mike Figgis revient très lucidement sur les règles fondamentales du genre dans le quel s’inscrit ce film. Finalement, un film raté est une alchimie bien complexe.




Scènes coupées et fin alternative (22 ‘ 53) : Petite intro du réalisateur qui nous explique la dynamique d’un film et le pourquoi de ces scènes coupées. On comprend pourquoi elles ont disparu, elles sont assez ridicules particulièrement la scène de Billard dans le bar de ploucs du village. La fin alternative qui dure 4 mns est assez amusante puisque les protagonistes du film ont écrit un livre qui devient un best seller et qui est adapté au cinéma , et la fin se termine sur une interview des auteurs. On joue la mis en abîme à fond puisque c’est Mike Figgis himself qui joue les interviewers.