Le Film
    Critique de Guillaume  Simon
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                106 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L'histoire
 
Max Rothman est directeur de galerie d'art. Après son retour de la guerre (et la perte de son bras) ses rêves de peintre s'envolent. Il comble ce manque en découvrant de jeunes talent. Au jour de l'une de ses expositions il rencontre un jeune peintre sans le sou, Adolf Hitler. D'abord peu convaincu, il change d'avis au vu des ses travaux. Mais selon lui quelque chose manque, il tente alors de convaincre Hitler de procéder à une véritable introspection, qu'il se laisse aller pour jeter ses véritables sentiments sur la toile. Dans le même temps, ce dernier commence à s'interesser à la politique. Entre les deux disciplines, il lui faudra faire un choix...
 
 
Critique subjective
 
Sujet casse-gueule par excellence, mettre en scène tout ou partie de la vie de Adolf Hitler est un pari que beaucoup de réalisateurs hésiteraient à tenter. Pour son premier film, Menno Meyjes s'y colle pourtant avec un étonnant brio. Il réussit le véritable tour de force de nous présenter un Hitler humain sans pour autant donner l'impression de lui chercher des excuses ou de le rendre sympathique (reproche souvent avancés à l'égard du téléfilm récemment diffusé sur TF1 par exemple). Porté de bout en bout par une réalisation classique mais qui a franchement de la classe et par de très bons acteurs le film suprend et donne à réfléchir.
 
La première guerre mondiale vient de se terminer. Adolf Hitler, caporal décoré, revient dans une Allemagne anéantie. Jeune peintre sans le sou il est en mal de reconnaissance artistique. Max Rothman le prend alors sous sous aile, le poussant à exterioriser ses pulsions et ses peurs sur la toile.
De ce postulat fictif (si Hitler fut effectivement peintre, Max Rothman n'a pas existé) le réalisateur tente de nous entrainer dans un film hypothèse "et si ?". Et si Hitler avait pu, comme il en rêvait, devenir peintre de renom ou architecte. Et si il n'avait pas été refoulé deux fois de suite à l'academie des beaux-arts...
 
La premiere grande force du film est son sujet. C'est un aspect de l'histoire peu souvent filmé car encore considéré comme tabou. Si le Hitler de Meyjes est haineux, frustré, il est aussi présenté comme un être humain, il a ses doutes, ses peurs, bref, un aspect peu exploité au cinéma (comme par ailleurs). Il ne s'agit bien sur pas de chercher à excuser les méfaits qu'il a pu commetre dans sa vie mais de le rammener à ce qu'il était, un monstre, fou, avide de pouvoir mais aussi un homme.
 
Les acteurs, ensuite, sont excellents. John Cusak, passionné par son rôle (il devint même producteur du film) est parfait, tout comme Noah Taylor (qui prouve ici encore qu'il est un acteur étonnant, quand il ne joue pas dans Tomb raider 2...), qui, à défaut de ressembler physiquement au personnage qu'il joue en fait une interprétation propre. Ce duo est d'ailleurs tellement efficace qu'ils en éclipsent facilement le reste de la distribution et recentrent très vite le film exclusivement sur leur relation. La réalisation n'est pas en reste. Très lèchée et travaillée, Mejyes surprend de par sa maitrise (il ne s'agit là que de son premier film).
 
Peu de choses à repprocher au final donc. Sauf peut-être malgré tout que le film n'est pas allé au bout de son sujet, par peur peut-être, car, encore une fois, il s'agit là d'un sujet très délicat à aborder. Le sujet du film est en effet, encore plus Max que Hitler, un artiste déchu pour qui la perte de son bras signifie la perte de son art. Tout un pan du film est consacré à la recherche par Max d'un nouveau moyen d'expression, un autre à ses relations avec sa femme et sa maitresse... on a en fait l'impression que Meyjes se décharge beaucoup sur Max pour ne pas rester scotché sur Hitler. Mauvais choix car le sujet du film, c'est lui.
 
 
En conclusion
 
Un premier film très réussi pour un sujet difficile. Cependant si les acteurs et la réalisation étonnent le film souffre peut-être d'un léger manque d'ambition tant l'impression de n'avoir qu'entamé le sujet se fait sentir. Reste malgré tout un film fort, qui donne à réfléchir, et un Noah Taylor incoryable.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
Correcte mais terne, l'image ne brille pas vraiment de par ses couleurs, bien pâles. SI la définition s'en sort plutôt bien la comression accuse quelques défauts et on peut remarquer un grain vraiment trop prononcé. 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	Un son quelque peu etouffé. Les voix sont trop peu mises en avant (principalement sur la vf) et les effets sont plus que discrets à l'arrière. Ce n'est bien-sûr pas le genre de film sujet à un son spectaculaire mais ici la bande son est trop ouvertement frontale pour ce qui se prétend du 5.1. La vo est cependant bien plus efficace car mieux spacialisée.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                5 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Malheureusement les bonus sont en partie réduite. Pas grand chose à se mettre sous la dent, mais au moins, ce qui se présente à nous est de qualité.
 
- Commentaire audio : le réalisateur, peu avare en détails, en partie historiques, arrive sans mal à nous intérèsser malgré les nombreux blancs qui ponctuent son intervention 
 
- Bandes-annonces : bandes-annonces française et anglaise du film
 
- Galerie des peintures : les peintures du film présentées sous la forme d'une galerie photo
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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            Court Metrage
 
        
            
Galerie des peintures