Les diables de Guadalcanal

Genre
Pays
Etats-Unis (1951)
Date de sortie
mardi 21 septembre 2004
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Howard Hughes
Scénaristes
Kenneth Gamet et James Edward Grant
Compositeur
Roy Webb
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


L’histoire

 

En été 1942, à Hawaï, le commandant Dan Kirby (John Wayne) arrive pour prendre la tête de l’escadrille « Wildcats », au grand damne du capitaine Griffin (Robert Ryan) qui se voyait déjà à la tête de cette unité. Très rapidement, l’escadrille est envoyée à sur l’île de Guadalcanal où la bataille contre les troupes japonaises fait rage. Ils sont chargés d’utiliser le petit aérodrome de l’île pour effectuer des raids aériens sur les positions nipponnes.

Malheureusement, dés leur arrivée sur place les choses prennent un tour dramatique avec les attaques aériennes et les pilonnages de l’artillerie de l’ennemi. Ayant perdu de nombreux pilotes et appareils, le commandant Kirby est obligé de pousser ses hommes sans ménagements, ce qui va déclencher des tensions de plus en plus vives au sein de l’escadrille…

Critique Subjective

Ce film de guerre est assez classique de l’après seconde guerre mondiale. Il a été produit par le milliardaire américain Howard Hughes, fans d’aviation, et réalisé par Nicholas Ray ("Johnny Guitar", « la fureur de vivre »). Ce dernier est considéré comme un réalisateur très personnel à hollywood, s’inspirant volontiers de sa vie personnelle. Pour ce film, le réalisateur a du suivre les ordres de son producteur et inclure de nombreuses scènes de combat aérien dont le film conducteur n’est pas toujours parfaitement clair (à part le fait d’être une succession d’attaques sur les japonais). Nicholas Ray à tout de même réussi à développer ses personnages principaux et à se concentrer sur le conflit entre le commandant Kirby (John Wayne)  et le capitaine Griffin (Robert Ryan)

Les scènes aériennes mélangent images d'archives et reconstitution. Et était considéré très spectaculaires pour l’époque. De ce côté là le film a assez mal vieilli et on note surtout un montage très curieux de certains combats où des séquences reviennent plusieurs fois de façon très visible. On remarquera également que certains séquences de combat en plein jour sont entrecoupées d’objectifs explosant… de nuit ! Un tel amateurisme est assez déroutant dans un film avec de tels acteurs. Cela n’a toutefois pas empêché le film d’avoir eu un grand succès en salle à l’époque.

Aujourd’hui, ce film plaira peut-être aux inconditionnels de John Wayne, qui joue très bien son rôle d’officier en proie aux doutes, mais obligé de suivre les ordres de ses supérieurs et de rester dur envers ses hommes. Pour les autres, c’est surtout une ode à la gloire des ‘Marines’ américains qui se sont sacrifiés pour lutter contre le mal (comprendre : les japonais). Le film suinte le patriotisme et ne nous épargne aucun cliché : gentille épouse fière du sacrifice de son époux, mort du pilote qui venait d’avouer sa trouille à l’un de ses camarades qui l’avait rassuré… Les violons sont de rigueur (en plus ils sont présents sur la bande musicale !) et le film se termine en apothéose avec un survol ‘émouvant’ du drapeau américain par l’ensemble de l’escadrille ! « Les diables de Guadalcanal » reste donc un film parfaitement dispensable et les amateurs de films de guerre et d’aviation se tourneront avec profit vers « la bataille d’Angleterre » de Guy Hamilton (1969), nettement mieux réussi.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Le film nous est présenté dans une version 1.33 à l’intérieur d’un cadre 4/3. Contrairement à ce que laisse croire la jaquette, le film est en couleur et pas en noir et blanc ! La qualité de l’image est très variable au cours du film. On ne note pas de problèmes de compressions visibles, mais l’image se compose d’un mélange de scènes de studio, de scènes tournées en extérieur et d’images d’archives de la bataille du pacifique. Les scènes tournées pour le film sont de qualité assez correcte, avec des différences assez nettes de lumières entre les scènes tournées sur le terrain et celles tournées en studio qui permettent de les distinguer du premier coup d’œil. Les images d’archives sont souvent couvertes de rayures et de tâches qui les rendent également immédiatement reconnaissables. L’ensemble donne l’impression d’un film très artificiel, usant de scènes réelles répétées à plusieurs reprises. Ce type de procédé est assez habituel dans une série télévisée, mais assez choquante pour un film de cinéma. Enfin, les images ont souvent une dominante magenta et la définition est globalement médiocre, même si elle s’améliore grandement lors des scènes tournées en studio.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Le DVD offre deux pistes en Dolby Digital 2.0 Mono en français et en anglais. Contrairement à ce que pourrait laisser croire le menu du DVD, il est parfaitement possible de passer d’une piste à l’autre et d’activer les sous-titres français à volonté.
La piste française dispose de doublages de qualité en ce qui concerne la teneur des dialogues. Malheureusement, le timbre des voix est loin de la version d’origine ! Le doublage est souvent plat et renforce l’aspect caricatural du jeu des acteurs. Il est à noter que deux répliques du film ne sont pas doublées (scène entre John Wayne et sa femme) et sont en VOST.

La piste originale fait mieux en nous permettant de retrouver un véritable jeu d’acteur. Malheureusement, la dynamique n’est pas non plus parfaite, même si l’équilibre général des sons est bon. Avec des acteurs américains ‘pur jus’, les dialogues sont parfois difficiles à suivre en VO car les acteurs mâchent leurs mots et utilise de l’argot. Heureusement, un sous-titrage est disponible.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


Pour ce DVD, les Editions Montparnasse nous offrent vraiment le minium : menu fixe unique, pas de chapitrage et une introduction du film par Serge Bromberg comme seul supplément !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
présentation du film