La Fureur de Vivre

Titre Original
Rebel Without A Cause
Genre
Pays
USA (1955)
Date de sortie
mercredi 1 juin 2005
Durée
106 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
1955, la comète James Dean
Si on excepte une poignée de longs-métrages pour lesquels l'acteur n'est pas crédité au générique, La Fureur de vivre est l'un des trois seuls films dans lesquels joue James Dean. Au printemps 1955, pendant le tournage du film de Nicholas Ray, sort sur les écrans A l'Est d'Eden d'Elia Kazan, qui révèle le comédien. A peine le tournage de La Fureur de vivre terminé, Dean enchaîne avec celui de Géant, sous la direction de George Stevens. Ce sera son dernier film. Le 30 septembre 1955, James Dean se tue dans un accident de voiture, à 24 ans. Le 27 octobre de la même année, La Fureur de vivre est à l'affiche. Géant sortira un an plus tard.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Fabrice Navarro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
1


Synopsis.

L'Amerique, années cinquante : une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonne, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui ont cette fois une fin tragique. La fureur de vivre, parsemée de ses combats rituels au couteau, de ses folles courses de voitures volées, dresse un véritable tableau de la violence juvénile des années 50

Critique subjective.

La fureur de vivre pour..les nuls !

Autant cadrer les débats de suite, je n'avais jamais vu ce film et encore moins le moindre film de James Dean furent ils aussi peu nombreux, c'est à dire 3. C'est donc plus de 50 ans après sa sortie que je m'appretais à découvrir ce film culte, ce monument du 7eme art et son icône de la jeunesse américaine James Dean. Pour l'occasion je m'étais adjoint les services d'une spécialiste et qui avait vécu ce film à fonds lors de période jeune et rebelle, j'ai nommé ma tendre et chère, toujours jeune et rebelle d'ailleurs. Voila, le décor est planté.

Un titre mal approprié ?

"Rebel without a cause", c'est à dire littéralement "Rebelle sans Cause, "Rebelle sans raison" a été traduit par "La Fureur de Vivre". Alors là dans la série, je donne un titre qui n'a que peu de  rapport avec l'orgine du film, je me pose en candidat ! La génèse de "Rebel Without a Cause" vient de l'observation dans la presse américaine de mouvements de violence venant non pas de jeunes défavorisés mais de jeunes issus des classes moyennes. Jeunes qui n'avaient donc aucune raison à priori de se rebeller de par leur situation sociale assez aisée et une vie plutot agréable, bien loin de ressentir une "fureur de vivre"... surtout que houla ces vilains rebelles semblent être bien gentillets vis à vis des "sauvageaons" de notre époque... Mais quelques années plus tard, ce phénomène américain de jeunes en révolte contre leur société et le modèle de leurs parents se fera plus massif.

50 ans plus tard...

Oui, alors qu'est ce que cela vaut aujourd'hui la Fureur de vivre ? Comme déjà esquissé ci dessus le film a pris un coup de vieux, il faut le reconnaître. Les préoccupations de nos jeunes furieux nous semblent bien futiles bien qu'une violence latente reste trés présente. Mais au vu de leurs conditions de vie, on se dit qu'il "se prennent la tête" pour pas grand chose, et qu'un bon coup de pieds dans le derrière leur remettrait les idées en place à cette génération d'enfants gatés. C'est un peu d'ailleurs ce que James Dean attend de sa poule mouillée de père auprès duquel il n'arrive pas à s'identifier. En fait La Fureur de vivre est plus un film psychologique qu'autre chose, ce qui semble logique au vu de son origine : le livre "Rebel without a cause" écrit par un psychanaliste en 1944. Alors oui, remis dans son contexte on peut trés bien imaginer que la jeunesse américaine se soit totalement identifiée à James Dean, aujourd'hui cela serait à priori beaucoup plus difficile, quoique... Le trio d'acteurs Dean-Wood-Mineo a toutefois toujours ce petit quelque chose de sulfureux dans sa reconstitution de la famille idéale qu'aucun d'entre eux ne connait. Le manque d'affection et dialogues entre parents et adolescents est le point clé du film.

Conclusion.

Bien qu'ayant vieilli, La Fureur de Vivre reste un bon moment de cinéma grace à des scènes trés intenses (combat de couteau et la fameuse course de voitures avec Natalie Wood qui donne le départ) et au jeu trés naturel de James Dean. Autant vous le dire, ma moitié qui avait adoré le film adolescente l'a trouvé bien gentillet et avait le souvenir de quelque chose de bien plus marquant à l'époque.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Une jeune dame de 50 ans.

Tourné au début en noir et blanc avant de se rendre compte que le format cinémascope imposait la couleur, la Fureur de Vivre dispose d'une bien belle image dans cette édition au vu de son age. L'image est dans l'ensemble trés nette avec de belles couleurs, bien que le rouge du blouson de James Dean soit un peu criard. Quelques problèmes de stabilité d'arrières plans apparaissent lors de fondu entre 2 scènes, mais le tout donne un résultat final de bonne qualité. Le travail a été sérieux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
5.1


La fureur du 5.1.

Oui, cerise sur le gâteau une piste en VO 5.1 est disponible donnant un bon coup de jeune pour la vision du film en comparaison de la VF 1.0 au son un peu nazillard de l'époque. Certes ce n'est pas un 5.1 de folie, mais l'enveloppe sonore, essentiellement musicale,  que cela apporte est bien agréable. Les dialogues sont assez bien audibles.

La VF 1.0 donne l'impression de passer la soirée avec sa centrale puisque tout passe par elle tuant toute spatialisation dans l'oeuf. Mis à part ce fait les doublages sont honnêtes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
160 min
Boitier
Amaray


Menus : Animés et sonorisés, de facture classique mais élégante et fonctionnelle.

Bonus : Prés de 3 heures de bonus au programme ! Making off, interviews, tribute to James Dean et scènes coupées ! A boire et à manger et surement pour tous les goûts, mais surtout cette incomparable touche des années 50 !

Souvenirs de James Dean (VOST - 66:20) : Rock Hudson dans émission de variété talk-show en tête à tête à l'américaine recoit diverses personnalités (Sami Davis Jr, Natalie Wood, etc...) qui ont bien connu James Dean  pour évoquer leurs souvenirs du personnage. On découvre que James Dean avait une personnalité différente avec chacun d'entre eux, entretenant encore un peu plus le mystère autour du personnage. Rock Hudson pose même une question énorme pour l'époque, James Dean était il homosexuel ? Chaud, le Rock Hudson ,chaud... Cette émission se suit trés facilement, Rock Hudson sait prendre un air sérieux lorsqu'il pose ses questions, on appréciera au passage les fringues des années 70 qui donne une petite touche kitch mais tellement agréable au reportage, en tout cas tres instructif pour ce qui ne connaissait pas James Dean.

Les innocents se rebellent (VOST - 36:26) : Anecdotes 20 ans après environ, sur le tournage du film par les différents acteurs et réalisateur du film. Extrait d'images et de film.

Essai de prises de vues (VOST - 6:13) : Essai de prises de vue (un peu statique toutefois) d'époque ! Assez rare pour le signaler vu que le dvd et ses bonus n'existaient point en ce temps.

Essai de costumes (VOST - 5:03) : idem que pour le bonus ci dessus, des images d'époque où l'on voit les différents acteurs avec leur diverses tenues pour des essais. Des images rares.

Scènes inédites (sans bande son ! - (22:00 ) : 16 scènes dont une fin alternative, tournées la plupart en noir et blanc et surtout sans son. La plupart des scènes sont assez inintéressantes (long plan sur la sortie des étudiants par exemple) , mais le noir et blanc  et l'absence de son donne un aspect historique au film et rappelle le cinéma muet.

Les coulisses (21:14) : Alors là grandiose, un making of d'époque déjà orienté hyper commercial ! Quels précurseurs ces studio de la Warner ! On a droit des reportages sur le tournage du film avant même sa sortie, des interviews d'acteurs, des reportages sur les conditions de tournage (ah l'heure du repas est grandiose, ainsi que la logistique déployée) avec des gens hypers dynamiques, une toute autre époque :)

Bande annonce (VOST - 2:16) : Bande originale du film comme on les faisait à l'époque. ;)

Commentaire audio (VO) : signé par le psychanaliste qui a écrit le livre orginal Rebel Without a Cause en 1944 et qui a servi de base au film. Attention c'est en VO non sous titré !

Conclusion : Bien qu'ayant vieilli, La Fureur de Vivre reste un bon moment de cinéma grace à des scènes trés intenses (combat de couteau et la fameuse course de voitures avec Natalie Wood qui donne le départ) et au jeu trés naturel de James Dean. Techniquement, cette édition est trés réussie et les bonus sont variés et assez intéressants.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage