La splendeur des Amberson

Genre
Pays
Etats-Unis (1942)
Date de sortie
mardi 21 septembre 2004
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
Orson Welles
Scénaristes
Booth Tarkington et Orson Welles
Compositeur
Bernard Herrmann et Roy Webb
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Le jeune et séduisant Eugene Morgan (Joseph Cotten) souhaite épouser Isabel Amberson (Dolores Costello), la fille d’un riche propriétaire de la haute société de la ville. Malheureusement, suite à maladresse, Isabel le repousse et épouse Wilbur Minafer (Don Dillaway), un garçon terne mais travailleur. Leur seul enfant, George (Tim Holt), est une véritable terreur qui ne respecte rien ni personne mais à qui sa mère passe tout.

Vingt ans après son échec amoureux, Eugene revient en ville pour y installer une usine de fabrication d’automobiles. Invité chez les Ambersons, il y retrouve Isabel, qu’il n’a jamais cessé d’aimer, et lui présente sa fille Lucy (Anne Baxter) dont la mère est morte. George s’intéresse rapidement à la jeune fille, mais se défie du père, surtout quand il se rend compte que celui-ci tourne autour de sa mère…

Orson Wells

Orson Welles est né le 6 mars 1915 à Kenosha (Wisconsin, Etats-Unis) dans une famille bourgeoise et artiste. Il manifeste un goût précoce pour la littérature et l'art. Dès son adolescence, il se prend de passion pour l’œuvre de Shakespeare et décide de se vouer au théâtre. Il monte très tôt sur les planches puis met en scène des pièces telles que Jules César et Macbeth dans des formes révolutionnaires qui susciteront à la fois scandale et admiration.

Welles travaille également pour la radio. L'une de ses émissions, inspirée de La Guerre des mondes (célèbre roman de science fiction de l'écrivain britannique H.G. Wells) déclenche une panique générale le jour de sa diffusion, le 30 octobre 1938, en faisant croire à un véritable débarquement de Martiens. Cette émission vaut à Welles la célébrité, et un contrat immédiat à Hollywood avec la firme RKO. Ce contrat lui accorde une totale liberté.                     

Il tourne Citizen Kane à l'âge de 24 ans. Dès sa sortie, le film fait sensation, auprès des professionnels et de la critique, par ses trouvailles techniques, esthétiques et narratives. Mais c'est un échec commercial. La firme RKO révise son contrat et lui retire le droit de superviser le montage de ses  films suivants. En 1942, il tourne la Splendeur des Amberson et en 1944, Welles épouse Rita Hayworth dont il fera la vedette de la Dame de Shangai en 1946. Ils divorceront en 1947. Après une suite d'échecs commerciaux, il se tourne à nouveau vers Shakespeare. Il réalise Macbeth puis Othello qui obtiendra la palme d'or au festival de Cannes en 1952.

Pour survivre et produire ses propres films, il doit s'employer comme acteur dans les films des autres. Son physique d'ogre et son goût pour le grimage lui permettent de composer des personnages grandioses et monstrueux. Admiré, honoré, mais délaissé, Orson Welles meurt le 10 octobre 1985, à Los Angeles.

« La splendeur des Amberson », réalisé en 1942 est un échec pour Wells. Après le tournage du film, Wells effectue un premier montage de prés de deux heures et présente le film au public. Scandalisé de n’avoir pas été associé à cette sortie et devant la réaction assez négative des premiers spectateurs, la RKO décide de faire effectuer un nouveau montage du film et même de faire tourner des scènes supplémentaires. C’est cette version ‘définitive’, achevée sans l’aval d’Orson Welles, qui est présentée sur ce DVD.

Critique Subjective

Il est toujours difficile de donner un avis critique sur un film qui est adulé par la critique, classé comme l’un des 100 meilleurs films américains de tous les temps (ce qui n’est pas un exploit !) mais qui a été boudé par le public à sa sortie. Beaucoup moins ‘révolutionnaire’ que « Citizen Kane », le film souffre également du charcutage qu’il a subit et de l’intervention de monteurs qui n’ont pas totalement respecté le script originel. L’histoire est intéressante et le film bénéficie d’un bon jeu d’acteur (en VO !). Malheureusement, les trucages médiocres et le fait que le film soit essentiellement tourné en studio tout en tentant de faire croire le contraire, nuisent à la crédibilité de l’histoire. Les caractères trop mou du personnage féminin central d’Isabel devient rapidement énervant par rapport aux habitudes modernes, signe que le film a sans doute mal vieilli. « La splendeur des Ambersons » reste tout de même un film écrit, réalisé et commenté par Orson Welles, ce qui en fait une œuvre qu’il faut avoir vu au moins une fois dans une vie de cinéphile.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1


Le film nous est présenté dans une version 1.33 à l’intérieur d’un cadre 4/3. Dés le générique on remarque un léger tremblement de l’image et tout au long du film il y a quelques tâches blanches sur l’écran, mais elles restent suffisamment discrètes pour ne pas vraiment gâcher le spectacle. Le contraste général est assez bon et rend hommage au bon travail effectué sur la photographie et les éclairages. La compression est globalement bonne et reste assez discrète. Par contre, sur de nombreuses images, surtout en début de film, on remarque que les bords de l’image sont beaucoup plus sombres que le reste, c’est sûrement un souvenir des limitations techniques des caméras de l’époque. Enfin, l’image manque globalement de définition.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Le DVD offre deux pistes en Dolby Digital 1.0 Mono en français et en anglais. Contrairement à ce que pourrait laisser croire le menu du DVD, il est parfaitement possible de passer d’une piste à l’autre et d’activer les sous-titres français à volonté.
La piste française dispose de doublages de qualité en ce qui concerne la teneur des dialogues. Malheureusement, le timbre des voix est loin de la version d’origine ! Le doublage d’Orson Wells manque cruellement d’intonation et on l’impression d’écouter un bulletin météorologique : soporifique. La voix française de George est également déplorable car on à l’impression d’entendre un acteur amateur qui est seulement capable d’insuffler la méchanceté dans son texte, sans aucune des nuances de l’acteur Tim Holt qui joue le rôle. Pour comble de ces maladresses, la piste est très mal équilibrée au niveau de sa dynamique, avec des voix très fortes et une ambiance beaucoup trop feutrée. De plus, si l’on essai de baisser le volume on ne comprend plus les dialogues.

La piste originale fait mieux en nous permettant de retrouver un véritable jeu d’acteur. Malheureusement, la dynamique n’est pas non plus parfaite, même si l’équilibre général des sons est bon. Si on pousse le volume pour mieux comprendre les dialogues (certains acteurs ayant une diction déplorable), on arrive rapidement à une certaine saturation dans les hautes fréquences. Le seul point vraiment positif est l’absence quasi totale de souffle sur les deux pistes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


Pour ce DVD, les Editions Montparnasse nous offrent vraiment le minium : menu fixe unique, pas de chapitrage et une introduction du film par Serge Bromberg comme seul supplément !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Préface