Lizzy McGuire : le film

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mercredi 4 août 2004
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Stan Rogow
Scénaristes
Susan Estelle Jansen, Ed Decter et John J.Strauss
Compositeur
Cliff Eidelman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


En tant que père d’une petite fille de 8 ans, j’avais du mal, parfois, à comprendre ses goûts, ses décisions, et surtout pourquoi elle était fan de Lorie, et de Lizzie McGuire. Pour ce qui est de Lorie, je serai tenté d’avancer une hypothèse aussi maladroite que simpliste, la musique et les textes acidulés, de la jeune chanteuse, lui parlent. Pour ce qui est de Lizzie McGuire, je n’ai eu qu’à m’asseoir à côté d’elle pendant qu’elle se plongeait dans « Lizzie McGuire : Le film ». Autant le dire tout de suite, j’avais aiguisé mes répliques les plus infamantes du genre : « Qu’est ce que c’est débile ! » « Ils jouent mal ! » ou encore « Mais comment fais tu pour aimer ça ? », enfin le genre de réflexions sonores qui entretiennent une certaine tension pendant l’heure et demi que dure le programme favori de la demoiselle.

Mais le regard de ma progéniture, se fit de plus en plus victorieux, face au paternel, en train de tomber sous le charme de cette comédie, semble-t-il sans prétention.

Car en effet, les comédiens sont charmants, l’histoire à peu près vraisemblable, si l’on ferme les yeux sur certains détails, et les musiques pour une fois à la hauteur du sujet. Car il est très facile à nos amis d’Outre-atlantique, de puiser dans les images d’Epinal, comme : La France représentée par un air d’Accordéon, les Italiens faisant des gestes en parlant, avec un air de mafiosi et une musique aussi ringarde que possible. Et bien là, le seul morceau typiquement latin, nous est servi dans une version légèrement plus Rock que l’original.

Quand à l’histoire, elle est simple, il est vrai : une jeune fille pas très sûr d’elle et surtout très maladroite, se retrouve, un peu par amour, à chanter à la place d’une vedette, dont elle est le sosie. Et quand on lit un résumé comme ça, croyez moi ça fait peur. Et là non, ça fond comme une glace italienne, avec douceur, les comédiens secondaires, comme la terrible Mme Ungermeyer, en font beaucoup, mais pas trop, ce qui permet d’avoir des personnages caricaturaux mais pas ridicules. Hilary Duff ( Cody Banks, 13 à la douzaine) semble assumer parfaitement son personnage et s’y amuser fortement. Elle joue joyeusement la carte de l’adolescente plongée dans une histoire qui la dépasse et dont elle perd complètement le fil. Adam Lamberg (Gordo) joue avec justesse le rôle de l’ami fidèle, mais surtout amoureux secret de Lizzie.

Quand à Jim Fall, dont c’est le premier long métrage, il parait avoir trouver les mots justes, qui ont fait ressortir toutes les capacités des jeunes comédiens. De plus le film a conservé tout l’esprit de la série dont il est inspiré, et là c’est tellement rare qu’il est bon de le souligner.

En conclusion un film, agréable, destiné à un jeune public amateur et principalement féminin, mais qui se regarde avec plaisir, lorsqu’on est adulte.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Les prises de vues à Rome sont particulièrement réussies, surtout la scène filmée par-dessus la fontaine de Trévise. Les couleurs ocre et pastel de la ville ressortent merveilleusement bien et se mêlent allègrement aux couleurs plus travaillées des paillettes et des spectacles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Le son est impeccable et la spatialisation donne un très bon rendu spécialement dans le passage des scènes parlées en scènes chantées. Aucune baisse de volume dans les transitions.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Les bonus sont à l’image du film, sans prétention. Ils comportent :

- un Making off d’environ 15 minutes où Mlle Hilary Duff, nous fait visiter les coulisses du tournage, et où elle nous apprend, que l’équipe a tourné dans les rues de Rome, et que ce fut aussi rocambolesque que la ville, elle-même.

- Une séance d’enregistrement, où là par contre, Mlle Duff, n’est pas à son avantage, et apparaît plutôt comme un mannequin du « salon du Tuning », sauf que face à une table de mixage c’est carrément ridicule.

Des Scènes coupées : avec ou sans commentaires du réalisateur, qui nous permettent surtout de comprendre, les raisons du clip  de la chanson «  Why Not », qui n’apparaît pas dans le film, mais seulement dans le générique de fin.

Et enfin, donc deux clips : « Why Not » et « Volare ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Bonus Cachés
Court Metrage