Laurier blanc

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
jeudi 9 septembre 2004
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Kristin Harms, Stacy Cohen, E.K. GaylordII et Patrick Markey
Scénaristes
Mary Agnes Donoghue
Compositeur
Thomas Newman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


Il y a des films dont on sait, dès le résumé, que les larmes couleront à flots. "Les Lauriers Blancs" est de ceux-là. Une jeune adolescente, dont la mère vient d'être emprisonée pour meurtre, doit reconstruire sa vie en passant de famille d'accueils en foyer, tout en essayant de se libérer de l'emprise de sa mère. Les thèmes sont ainsi posés : Comment faire face à la douleur lorsque l'on est adolescente ? Et surtout la maitrise de ses propres opinions et la séparation d'avec l'influence parentale.

Astrid (Alison Lohman, Brillante), n'a pas seulement à faire face à la souffrance de voir sa mère aller en prison, elle doit aussi se battre contre les principes (Doctrines ?) imposés par sa mère. Et l'on se retrouve d'un coup avec deux âmes en peine, errant dans une vie qui, finalement, leur échappe et qui tentent par tous les moyens d'en conserver les miettes. L'une veut garder sa dignité, et surtout conserver un peu d'amour et de protection, retrouver un cocon où se lover et se cacher, l'autre veut à tout prix conserver l'influence sur la chair de sa chair et la modeler de manière à en faire un reflet parfait.

Et puis il y a les autres, ceux qui gravitent, et qui sont attirés vers le fond ou qui tendent une main innocente. C'est la mère alcoolique et violente ( Robin Wright Penn, Impeccable, comme d'habitude), l'épouse aimante mais suicidaire ( Renée Zellweger, Superbe). Mais surtout il y l'âme soeur, le jeune homme, autant en errance que l'héroïne, mais qui semble avoir trouver une branche, où se raccrocher dans ce tourbillon infernal. Celui qui ne pose pas de question, qui est là, qui attend, et qui s'offre patiemment.

Avec une telle histoire, il serait facile de sombrer dans le pathos, en utilisant les poncifs du genre et se retrouver face à une oeuvre fade et sans consistance sponsorisé par Kleenex. Il n'en ai rien, grâce principalement aux interprètes, Michelle Pfeiffer en tête. Sa beauté envoûte l'écran, ne cessant d'osciller entre  charme envoûtant et attraction glaciale. On est possédé, hypnotisé, depuis des années, de ses yeux, de son physique, mais jamais elle n'en avait autant joué. Passant du calme apaisant de son regard bleu azur ( Une superbe scène d'ouverture sur le balcon), à la froideur violente de ses yeux cristal ( La scène de rencontre avec Renée Zellweger). Sa présence envahit l'ecran à chaque apparition.

Quand à Alison Lohman, elle nous emmène dans l'univers d'Astrid, sans jamais en faire de trop. Elle forme un accord parfait avec la star et arrive même à lui voler la vedette ( La dernière visite pénitentiaire), tant sa partition est juste. Sa grâce et sa beauté, alliés à son talent devraient, sans aucun doute, la mener sur les traces de Mrs Pfeiffer.

Passant d'un sentiment à l'autre, le film trouve rapidement son rythme et frôle parfois la série B, comme dans la scène inévitable, où la jeune fille se rebelle contre celle qui la menace au foyer. Mais, même si parfois le rythme se ralentit et se perd en quelques longueurs, Peter Kosminsky ( Les hauts de Hurlevent, 1992), maîtrise parfaitement son sujet et parvient à nous confronter à nos propres peurs et nos propres images.

un film réussi, des actrices superbes et talentueuses, une bonne recette parfaitement réalisée.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une très belle définition, pour ce film qui joue souvent avec les contrastes, afin de souligner l'état d'esprit des personnages. Les blancs ressortent impeccablement. Quelques grains sont malgré tout à noter dans certaines scènes de nuit.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Deux pistes sur ce Dvd : Une anglaise et une française. le doublage Français retranscrit bien l'univers du film.

Un son 5.1, qui sert parfaitement le film et donne une très bonne spatialisation.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Au menu de ce DVD, on peut découvrir des scènes coupées, dont une où l'on peut voir Robin Wright Penn se mettre dans une colère terrible, nous permettant ainsi de mieux comprendre l'état d'esprit d'Astrid et des enfants de la maison. Les autres scènes coupées ne font que renforcer l'idée que nous avions des personnages.

Le making off, quand à lui, est d'une extrème froideur. Les comédiens semblent mal-à-l'aise et nous font nous désinterresser totalement du contenu. C'est bien dommage, car il est interressant de voir le chemin parcouru par cette histoire, depuis l'imaginaire de Janet Fitch (présente lors du tournage) à l'impréssion du spectateur.

S'ensuit une série de bandes-annonces sans grand intéret, puis les filmographies des comédiennes principales.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage