L'art de la guerre

Synopsis

Dans les rangs de la cellule secrète des Nations Unies, son identité n'est connue de personne. Ses missions sont ultra confidentielles. De retour de Hong-Kong, l'agent spécial Neil Shaw (Wesley Snipes) se voit confier une mission apparemment simple : mettre sur écoute l'ambassadeuir de Chine à New York. Mais celui-ci est assassiné. Shaw, devenu suspect n°1 aux yeux du FBI, va devoir faire cavalier seul et se battre pour survivre.

Critique Subjective

L’art de la guerre selon Sun Tzu,

. Le titre fait explicitement référence à Sun Tzu qui est un général chinois du IVème siècle avant J.-C ayant écrit un livre novateur sur l’art et la manière de mener une guerre et de la gagner sans forcément combattre son adversaire frontalement comme le voulait la tradition. En y faisant référence constamment dans le film, Wesley Snipes nous rappelle qu’il est féru de culture asiatique et d’Arts AMrtiaux mais que son personnage est censé être aussi intelligent que Sun Tzu ?

Une nouvelle franchise

L’art de la guerre est el premier gros film de Christian Duguay plutôt spécialisé dans la série B : Scanners II (1991), Scanners III (1992) dotn une qui a connu un joli succès Planète hurlante (1995). Wesley Snipes est lui presque en fin de course, c’est avant l’énorme succès de Blade qui l’imposera comme une star. Et on a affaire à une bonne série B luxueuse d’action avec un personnage à la limite du too much : de sang froid, intelligent et expert en arts martiaux, il déjoue tout seul un complot international.  La réalisation de Duguay est maniéré et compulsive, les scènes d’action sont durs à suivre tant la caméra bouge et les mouvements de caméra sont toujours amples et filent le tournis. L’idée est heureusement bonne et Snipes campe un agent très secret de manière assez convaincante.. La fin du film évoquant la France est à mourir de rire de ringardise et de clichés. Rien que pour ça  le film mérite d’être vu.

Un dernier mot

Une bonne série B d’action qu’on prend finalement plaisir à regarder

 

L’image pour l’époque fait figure de référence, il y bien un peu de grain de temps et à autre et du moirage sur les scènes noires, le transfert est de bonne qualité et n’est pas pris en défaut par les nombreuses scènes de pluie et nocturnes.

L’art de la guerre a été un mini événement en soi lorsqu’il est sortie puisqu’il faisait partie de cette première fournée de film encodée en DVD dans un tout nouveau format le Dolby Digital Ex. Et il faut avouer qu’on aurait pu s’attendre à plus bourrin mais l’ensemble du mixage est assez subtil et les surrounds, tant latérales que EX sont utilisées à bon escient ainsi que le caisson, toujours bien dosé. Mais c’est justement là que le bas blesse car pour un film d’action, il y a quelques scènes qui auraient mérité une bande son plus vitaminé. Une petite différence de dynamique entre la Vo et la Vf.

Rien