SynopsisZatôichi, dont la tête a été mise à prix, vient trouver refuge dans un village qu’il visita 3 ans auparavant. Mais l’endroit est depuis tombé entre les mains du parrain Masagoro, réputé avoir dérobé une cargaison d’or du Shogun. Masagoro vient d’embaucher un mystérieux garde du corps (Toshiro Mifune), amoureux de la maîtresse d’un marchand, père et rival de Masagoro. Zatôichi se fait recruter par ce marchand et commence à entretenir une étrange amitié / rivalité avec le garde du corps.
Le mythe Zatoichi « Zatoichi contre Yojimbo » et le neuvième film de la saga que va éditer Wild Side Vidéo. Initialement, la saga des Zatoichi est composée de vingt six opus. Au Japon, le personnage de « Ichi » est un mythe. Comme dans les épisodes les plus réussis de la saga, c’est l’acteur Shintaro Katsu qui interprète Zatoichi. L’acteur est assez charismatique et inspire sagesse et volupté, d’un coté, et sévérité de l’autre.
La rencontre« Zatoichi contre Yojimbo » marque la rencontre entre deux géants du cinéma asiatique. En effet, dans ce neuvième film, Ichi rencontre le célèbre « garde du corps » incarné par Toshiro Mifune (vu dans les sept Samurais). Le film s’appuie donc sur la rivalité des deux personnages dont le duel final de légende reste à ce jour un must du cinéma japonais.
« Zatoichi contre Yojimbo » est sans aucun doute le meilleur opus de la saga. Kikachi Okamoto met en scène deux des plus grands samurais. On ne parle pas alors de film sur les « Yakusa » mais de Western. Le duel final rappelle les plus grands Westerns italiens. Le vent, puis la neige, viennent perturber le bruit des sabres et les cris des protagonistes. Les gros plans, qui détaillent les visages, montrent les regards déterminés des deux combattants. Impressionnant de réalisme.
ConclusionSi vous souhaitez en acquérir un seul, à par celui de
Kitano, c’est cet opus qu’il vous faut. Hautement recommandé.
Le matériel utilisé est d’excellente qualité compte tenu de l’age du film. On regrettera cependant la faible luminosité du master. De ce fait, les plans lumineux apparaissent parfois légèrement flous.
L’éditeur nous propose le mixage original (japonais sous titré français). Le son est tout à fait acceptable. Les voix se distinguent bien des bruits ambiants et de la musique traditionnelle.