Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Mercenaries développé par le studio talentueux qu’est Pandemic et édité par Lucas Arts, apporte un nouveau souffle salvateur au genre, et lui ouvre de nouveaux horizons insoupçonnés jusque-là. Le mélange du GTA-Like et du genre action donne un titre détonnant tout au possible, prenant du début à la fin et qui risque bien de trouver un gros succès parmi les joueurs de divers horizons. La guerre n’aura jamais été si réaliste, et elle est votre propre terrain de jeu !
La guerre des temps modernes
Alors que les deux Corées s’apprêtent à signer la feuille de route en vue d’une future réunification, le président Song est sauvagement assassiné par son fils, Général de l’armée nord-coréenne. Ce qui devait être un moment historique pour la paix sera désormais considéré comme le point de départ du conflit armé le plus dangereux pour la sécurité de la planète.
Peu de temps après, l’armée australienne intercepte un cargo indonésien embarquant à son bord une arme nucléaire. Rapidement le lien est établi entre le Général Song et les terroristes du monde entier. Le dictateur n’hésite pas à vendre des bombes atomiques afin de financer le considérable effort de guerre qu’il mène dans son propre pays. Plus grave encore, les missiles ont une portée suffisante pour frapper n’importe où dans le monde et Song possède tous les codes de lancement. Il faut désormais frapper l’armée nord-coréenne au cœur et endiguer les proportions de ce conflit !
Trois mercenaires, un seul but
Le jeu propose d’incarner trois personnages aux horizons bien lointains, mais dont le but principal reste le même, le profit. Le premier se nomme Chris Jacobs, ancien membre de l’unité Delta Force, sa spécialité est le meurtre ciblé et discret. Parlant couramment le coréen, il manie les armes de destruction massive avec une facilité déconcertante.
La seconde est Jennifer Mui d’origine chinoise, elle est une ex-agent secret dont les principaux atouts sont sa maîtrise de l’art du Kung-fu, et sa discrétion à toute épreuve.
Le troisième et dernier mercenaire s’appelle Matthias Nilsson ancien commando de la marine suédoise, viré pour sa désapprobation de totale de l’autorité. Sniper redoutable, parlant couramment le Russe, Matthias dispose de quelques ressemblances avec le personnage campé par Martin Sheen dans le film "Mercenaires en enfer" n’obéissant qu’à un seul ordre comme tout ses confrères, l’argent. Leur maniabilité est assez facile, bien qu'on ne sente pas tout le temps de grande différence entre les trois personnages principaux, mais le plasir est bien là et demeure intact.
Des ennemis coriaces
Le but principal du jeu, est la capture des 52 ennemis les plus proches du général Song, chacun étant représenté sur un jeu de carte, ou chaque signe équivaut à un nouveau chapitre, et une difficulté rehaussée. Les premiers sont capturables assez facilement, via un enchaînement accessible avec l’aide d’une seul touche, mais après un certains nombre d’heures de jeu ceux-ci deviennent vraiment coriaces. Mercenaries propose deux choix de captures aux horizons distincts, le premier est de tuer simplement et bêtement l’ennemi numéro 1 de la mission mais les fonds engrangés seront alors diminués considérablement. La seconde approche consiste à utiliser un feu de couverture pour capturer cet ennemi vivant. Une fois ligoté un hélicoptère viendra le chercher pour le mettre derrière les barreaux pour haute trahison et la totalité de la somme promise est reversé sur votre compte. Il ne faut toutefois pas se leurrer, capturer les 52 ennemis dans leur intégralité prend du temps, et finir le jeu demandera une vingtaine d’heures sans compter les quêtes annexes !
Permis de tuer
Après avoir sélectionné son personnage, le jeu projette le joueur dans un conflit bien plus complexe qu’il n’y paraît. Mener des missions à bien paraît au départ simple et dénué de tout intérêt. Seulement, travailler pour différents pays pose problème ; les sommes engrangées sont de plus en plus aguichantes et les alliés trahis deviennent des ennemis qui tentent par tous les moyens d’avoir la peau de l’homme à l’origine de cette trahison. Le fait de mener des contrats à bien pour plusieurs factions rivales, n’aura pour but premier que d’accroître les risques encourus lors de missions de plus en plus périlleuses, et justement il vaut mieux dans ces cas là tenir un équilibre lors du choix des missions. Le nombre de factions engrangés dans ce conflits sont nombreuses, entre les Nations Unies, la Corée du nord et du sud, Chine, et Mafia Russe chacun possède une dent contre ses ennemis, et le personnage se situe juste au milieu de tout cela !
Et si, justement, ce personnage se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, la presse mondiale se fait une joie de rapporter ses moindres faits et gestes, comme quoi la vie d’un mercenaire n’est pas toujours si évidente. La tension du conflit est palpable tout au long du jeu, et le joueur se sent directement impliqué dans le scénario.
Go ! Go ! Go
Le level-design propose un terrain de jeu immense, dans un paysage au gouffre de la destruction. Proposant une superficie totale d’environ 200 Km², l’éventail de possibilités semble inépuisable et le tout en 3D. Aucun environnement n’est insurmontable, pour peu que le véhicule soi adapté au terrain, puisque le jeu reprend le principe cher à la série GTA le ¨car-jacking¨. Point fort, le choix de véhicules est large ; entre la voiture de série typiquement asiatique, les Jeeps, les hélicoptères de combats, les Tanks, Chars et bien d’autres encore on ne sait plus ou donner de la tête. Chacun de sese véhicules posséde sa propre efficacité (et limites) dans ses déplacement, en fonction du type de terrain. Attention toutefois, certains véhicules ne sont accessibles que lors de l’aboutissement de certaines missions bien précises, ce serait bien trop simple sinon !
Les missions demandent un minimum de réflexion sur ce nombreux points. Les principaux concernent l’investissement de son pécule pour que la tâche sur le terrain en soi facilité, l’apport de soutien logistique, rendre plus efficace le soutien tactique aérien, les bombardements, le ciblage au laser, ou encore le largage de matériel qui nécessite d’envoyer un fumigène pour signaler sa position. L’approche des missions peut donc se voir sous différents angles, alors que certains préfèreront la discrétion, d’autre se feront une joie de tout exploser sur leurs passages, Mercenaries c’est aussi le choix de ses propres actions selon ses propres attentes et ça c'est bien !
Mercenaries frappe fort
Ce titre arrive en terrain inconnu, et Pandemic hisse le titre dans les hautes sphères du genre, et offre une alternative intéressante à GTA. Proposant un jeu prenant, une maniabilité aisée, et une liberté peu entravé par le scénario, Mercenaries s’impose comme un des titres phares de ce début d’année 2005, joueurs lassés par certains titres redondants, peuvent se jeter sur ce jeu qui procure un plaisir vidéo ludique insensé.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
D’un point de vue graphique, Mercenaries fait dans la surenchère, la version Xbox que nous avons eut entre les mains émerveille par sa beauté et impressionne littéralement. Les contrées Coréennes se suivent mais sans jamais se ressembler, et à chaque partie on a l’impression de redécouvrir chaque environnement. Le level-design est fidèle à une Corée en pleine guerre, les paysages donnent l’impression d’être au bords du gouffre, les routes sont accidentés et malgré le foisonnement de détail aucun souci au niveau du frame-rate qui est inexistant ! Le moteur graphique du jeu est Havoc, qui a déjà été utilisé pour Star Wars Battlefront, et qui ici est reconnaissable par les effets de lumières. En parlant de ceux-ci les effets pyrotechniques sont réellement impressionnant et c’est un véritable plaisir que de faire sauter une plateforme pour le simple plaisir des yeux, et je ne vous parle même pas des explosions d’ogives nucléaires ! Au niveau du character-design les développeurs ont fait du très bon travail pour les PNJ (personnages non joueurs) et les personnages jouables foisonnent de détails propres à chacun, en accord total avec leur caractère.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La bande originale a été composée par Michaël Gorchianno, célèbre pour ses partitions sur les séries Call of Duty et Medal of Honor, mais aussi sur la série télévisée « Alias ». En accord total avec le jeu, la partition est de très bonne qualité, et sert de leitmotiv face à certaines situations. Au niveau du doublage, le même soin a été apporté, les doubleurs de Samuel L.Jackson, Lucy Liu et Guy Pearce apportent un sens de la crédibilité hors normes, les dialogues étant en parfaite adéquations avec les personnage incarné. Au niveau ambiance sonore, le même soin a été apporté, la dynamique lors des phases soutenues assure son rôle, les effets surrounds sont exploités au maximum c'est le cas de le dire et le caisson réagi admirablement bien lors des explosions, du très beau travail.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
De ce côté-là également Mercenaries assure. Les quêtes annexes se comptent par dizaines, et cela va d'une simple mission de convoyage, à des affrontements suicidaires. Sans compter la liberté qu'offre le titre permettant de faire tout ce qui nous passe par la tête. De plus le titre comporte une démonstration de son prochain titre phare "Star Wars:Republic Comando" qui est un bon moyen de goûter à ce FPS très prometteur.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage