Les Mythes Urbains : Volume 1

Légendes Urbaines

‘Une légende urbaine (de l'anglais ‘urban legend’) est une rumeur sans fondement, un canular se répandant de proche en proche par le bouche à oreille ou par courriel. Les légendes urbaines sont fréquemment recyclées, adaptées à de nouveaux contextes voire traduites d'une langue à une autre. Ces histoires sont souvent racontées comme étant arrivées à « l'ami d'un ami ». Certaines sont récentes, d'autres sont très vieilles et circulaient déjà par courrier postal. Toutes ces légendes forment un folklore ; c'est d'ailleurs ce qui les différencie des autres rumeurs’

Définition Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_urbaine )

Petits Mythes Urbains

Si vous cherchez un taxi, peut-être allez-vous tomber sur celui conduit par Omar Sharif, qui semble toujours libre. Mais attention, ce conducteur vous racontera certainement l’une de ces histoires de mythes urbains dont il a le secret et la réalité dépasse souvent la fiction. Histoire de fantôme, de dépanneur psychopathe, de cuisine exotique à la viande humaine, d’enlèvements d’enfants… Chaque histoire vous mettra mal à l’aise ou vous fera frissonner mais, surtout, vous fera réfléchir…

Les Mythes

Au total, 25 courts-métrages d’une durée d’environ huit minutes (hors générique) ont été réalisés et sont proposés en deux DVD. Ce premier disque comporte les douze premiers épisodes :

• SOS dépannage (Nervous Breakdown)
• Une nuit inoubliable (A Night to Remember)
• Le Clown (Clowning Around)
• Mort sans ordonnance (Death by Misadventure)
• Etrange consultation (The Doctor’s Story)
• Un bon père de famille (The Family Man)
• Allo ? (Call Me)
• Témoin à charge (What the Witness Saw)
• Chambre 301 (Room 301)
• Le voisin (Vanishing Rabbits)
• Courageux mais pas téméraire (Talking Tough)
• Egaré (Lost)

Un casting de luxe

Pour mettre en images les légendes urbaines, les sociétés de productions 13^e rue, Gétévé et Usa Networks America ont fait appel à 14 réalisateurs venant du monde entier, choisis après un casting de 4000 jeunes réalisateurs. Chacun d’entre eux apportant un regard différent derrière la caméra, mais toutes les histoires ont des codes communs. Tournées en France et au Canada, ces histoires se situent dans des villes génériques que l’on pourrait retrouver dans n’importe quel pays occidental.

Le seul lien entre ces histoires est l’introduction qui en est faite par le chauffeur du taxi UMC (Urban Myth Chillers, le titre anglais de la série), Omar Sharif, qui vient également en apporter la conclusion, souvent faussement rassurante. Cette présentation s’inspire ouvertement des séries « Alfred Hitchcock présente » ou encore « les contes de la crypte ».

Tournées en anglais et en français, les courts-métrages des « Mythes Urbains » sont joués par un casting impressionnant pour une série télévisée : Cécile de France, Christian Vadim, Claire Keim, Adeline Blondieau, Hippolyte Girardot, Etienne Chicot, Dominique Pinon, Dolores Chaplin, Bernard Montiel, Jean-Claude Dreyfus, Keith Duffy (Boy Zone), Paul Belmondo, Isild Le Besco…

 

Critique subjective

Le choix de confier les courts-métrages à de nombreux réalisateurs différents faisant intervenir des acteurs de renoms fonctionne très bien. Les courts-métrages sont dynamiques et souvent prenants. Les conclusions laissent parfois un délicieux malaise accentué par le jeu ambigu du chauffeur de taxi qu’Omar Sharif interprète brillamment. Jouant sur le registre du suspens, de l’angoisse ou du thriller, ces « Mythes Urbains » ne risquent pas de vous laisser indifférents.

La qualité d’image est variable d’un court-métrage à l’autre, souvent lié au choix des différents réalisateurs. Dans l’ensemble l’image est belle, avec une bonne définition et des couleurs bien saturées et précises. Certains réalisateurs ont fait le choix de modifier la colorimétrie avec de légers filtres sépia, ce qui donne une teinte un peu glauque qui renforce l’atmosphère angoissante. Les scènes dans le taxi, de nuit, montrent parfois les limites de la sensibilité de la pellicule avec un grain coloré qui limite la définition sur les visages des passagers. Mais ces petits défauts ne seront réellement perceptibles que sur grand écran et ils ne gênent pas vraiment le visionnage. En tout cas, il n’y a aucun problème de compression à déplorer.

La jaquette du DVD indique une piste française en Dolby Digital 5.1. Après visionnage du DVD final que l’éditeur nous a confié, il s’avère que celui-ci ne contient que deux pistes sonores en Dolby Digital 2.0 français et anglais, en plus de la piste des commentaires audio. La qualité générale de ces deux pistes est sensiblement équivalente. Les doublages (lorsqu’il s’agit de doublage et non de scènes tournées dans les deux langues) sont de bonne qualité. La spatialisation est bonne, même si on regrette un peu l’absence d’effets surround. La dynamique d’ensemble est équilibrée et la musique d’ambiance, toujours discrète mais angoissante, complète parfaitement l’ensemble.

Sur ce premier DVD des Mythes Urbains, l’éditeur WE Productions, nous propose des suppléments assez complets pour une série télévisée.

Making of

On retrouve ici onze making-of d’une durée d’environ cinq minutes chacun pour les épisodes : « Doctor’s Story », « Room 301 », « Lost », « Call Me », « Family Man », « What the Witness Saw », « Talking Taugh », « Nervous Breakdown », « Clowning Around », « Vanishing Rabbits » et « A Night To Remember ». Chacun de ces making of est simplement constitué par des images du tournage, de la préparation des comédiens… sans aucun commentaire particulier.

Bande Annonce

C’est la bande annoncé télévision pour la série.

 

Commentaires audio

La plupart des épisodes bénéficient d’un commentaire de la part du réalisateur ou des comédiens qui nous expliquent comment a été conçu la série, de quelle façon elle a été tournée et les petits trucs pour apporter une atmosphère angoissante à l’ensemble.