CHOBITS : Volume 1

Episodes

File 1 : Tchii s'éveille

Présentation d'Hideki, notre étudiant et sa libido. Et arrivée de de Tchii, dans une poubelle.

File 2 : Tchii sort

Tchii est loin d'avoir le dernier OS à la mode. D'ailleurs, elle n'en a pas du tout ! Hideki rencontre un geek de l'informatique.

File 3: Tchii apprend

Hideki cherche un job tandis que Tchii commence son long apprentissage du monde.

File 4: Tchii fait des achats

L'achat d'une petite culotte....

 

Critique

Chobits est dans la droite lignée de la japanimation à tendance sentimentale. Les deux premiers épisodes rappellent même énormément la situation de Oh My Goddess (Cf critiques en ligne). D'ailleurs, le personnage principal, Hideki, n'hésite pas à faire ouvertement référence à cette oeuvre sous forme d'autodérision.

A la place d'une déesse, il s'agit ici d'un robot, tout aussi joli, qu'un étudiant recueille sous son toit. Dans ce monde, pourtant assez proche du nôtre, les ordinateurs ont pris la forme de jolies jeunes filles. Les "grosses" unités centrales sont de taille humaine tandis que les assistants personnels sont réduits à la taille d'une poupée. Bien entendu, ces machines sont à la fois utilitaires, mais sources de tous les fantasmes masculins avec une anatomie très complète et une plastique toujours réussie. Je vous laisse même deviner où se trouve le bouton de mise en marche de notre chère Tchii ... non c'est plus bas.... oui, oui c'est cet endroit très osé.

Chobits n'est pas pour autant vulgaire ni larmoyant. Ce premier volume (la série en compte six DVD) est très humoristique avec des situations très délicates à gérer pour ce jeune étudiant un peu niais (Exemple : Comment acheter des culottes à son robot sans passer pour un pervers). Le public ciblé est bien entendu adolescent, mais aussi bien masculin que féminin. Sous de faux airs de délires, Chobits aborde quelques thèmes intéressants : la recherche d'une chambre d'étudiant, d'un job pour arrondir les fins de mois, ...

Sur le scénario, on peut penser à Hand Maid May (Cf critiques en ligne) mais là où ce dernier est à la fois vide d'intérêt et limite vulgaire, Chobits sait rester fin et plein de douceur. Beaucoup de personnages, majoritairement féminins, sont présentés dès ce premier volume. Mais rien ne dévoile la suite qu'ils pourront donner à l'aventure. Les DVD suivants nous diront si Chobits sait rester intéressant sans tomber dans un excès de bons sentiments dégoulinant.

La réalisation est plutôt réussie avec un générique d'ouverture magnifique et accompagné d'une chanson très douce (contrairement à Get Backers) et une image 16/9 tout le temps (tout comme Get Backers). Le support de l'informatique étant au rendez-vous, la qualité est bien là, mais sans le délire visuel d'un FLCL (Cf critique en ligne), la mise en scène reste très classique en 2D.

 

Verdict

Une série qui commence plutôt bien, mais qui devra une fois de plus faire ses preuves sur la durée. En tout cas, l'exercice d'introduction (de l'histoire et des différents personnages) est très digeste contrairement à de nombreuses autres productions. Du coup, c'est réussi dès la première minute.

Une image de bonne qualité, mais avec des aplats présentant quelques fourmillements. L'image présente une excellente colorimétrie et une dynamique dans la luminosité réussie.

Une piste surround japonaise très réussie avec une dynamique sonore excellente et une spatialisation évoluée.

La seconde piste surround ne contient que les bruitages et la bande-son (problème?).

La piste française présente un doublage de bonne qualité (Kaze commence à avoir une expérience dans ce domaine) mais les qualités dynamiques et de spatialisation de la piste japonaise sont légèrement décevantes.

Bon d'accord, les menus sont sympas (mais illisibles sur un écran de 55cm) sonorisés et tout et tout... mais niveau bonus c'est le vide absolu.

Pour le lancement de la série, par contre, Kaze offre un coffret de rangement et un T-shirt fille ou garçon.