Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
2
Attendu comme le renouveau d’une série entachée par un deuxième opus de bien piètre qualité, Devil May Cry 3 : Dante’s Awakening est là pour essayé de corriger cette immense déception, et faire revivre au joueur les sensations ressenties dans Devil May Cry premier du nom. Une tâche bien difficile, sauf si l’on prend en compte que le créateur du premier opus a décidé de reprendre cet épisode en main et d’en faire un incontournable de la série, du genre beat’them’all sur Playstation 2. Alors Devil May Cry 3 : Dantes Awakening, sonnera t-il le réveil de la série ou bien sa longue chute interminable ? Le destin de Dante se scelle par ici...
Histoire
Dante fruit de l’union d’une humaine et de Sparda un guerrier légendaire, ne fut pas le seul enfant engendré par ce dernier. Il y eut aussi Vergil, au lieu de combattre les démons comme son frère, celui-ci décidait de rejoindre leurs rangs et régner sur les créatures de l’Enfer. Les chemins des deux frères devaient se croiser, l’heure est venue à présent pour Dante d’affronter Vergil, et d’en finir une bonne fois pour toutes. C’est ainsi que les rouages du destin se mettent à tourner pour les démons et humains dans un affrontement dont ils ne ressortiront pas indemnes...
Deux chemins, une même destinée
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le personnage de Dante, celui-ci est un chasseur de démons qui se bat pour le bien, et la fin de l’emprise des démons sur l’humanité. Celui-ci est un démon puisque issu de l’amour d’une humaine et d’un démon, possédant ainsi des pouvoirs extraordinaires, tout comme son frère jumeau, Vergil, lui ayant choisi un chemin beaucoup plus sombre...
Devil May Cry 3 : Dante’s Awakening se déroule avant le premier opus de la série, et s’impose comme une introduction à la série. Le jeu commence par un séquence cinématique « temps réel » qui frappe très fort, le joueur retrouve un Dante plus stylé que jamais, aussi têtu et violent qu’a son habitude ,et fait étonnant, souvent drôle. Pour un jeu sensé sonner le renouveau d’une série en perdition, le premier constat est plutôt positif, même si maintenant nous entrons dans le cœur du sujet, à savoir le fun et le gameplay aux petits oignons comme dans le premier épisode, et qui nous manque temps...
Dante renaît
Les affrontements bourrins, et stylisés de la série sont une marque de fabrique indissociable du premier opus. Dante étant à mi chemin entre le style d’un Blade, et d’un Matrix les combats ne souffrent d’aucun temps mort, sans jamais sombrer dans la confusion la plus totale. Comme à son habitude, le héros possède ses deux plus fidèles amis, à savoir ses deux fidèles pistolets, et bien évidemment son épée caractéristique à ce dernier, offerte par son père. Heureusement ce ne sont pas les seuls armes disponibles, d’autres sont débloqués après avoir suffisamment avancé dans l’aventure et battu quelque boss, impressionnants de par leur taille gigantesque. Les armes possèdent différents pouvoirs, comme celui du feu, de l’eau et de la lumière, utilisables pour des situations bien précises, ou pour des énigmes très simplistes. Lors des phases d’action effrénées, le joueur à le choix entre plusieurs styles de combats, tel le Swordmaster (spécialisation du combat à l’épée), Trickster (esquive d’ennemis), Gunsliger (maniement avancé des armes) , Royal Guard (contre-attaque) et Quicksilver(ralentissement du temps). Ceux-ci sont disponibles dès le début et évolutifs ; d’autres sont débloqués par la suite, chacun ayant leur importance et notamment lors des combats contre les ennemis de fin de niveau, qui possèdent tous un talon d’Achille, à vous de le trouver ! Tout comme dans le premier opus, Dante à la capacité de se transformer, mais cette fois ce n’est pas en un, mais en deux démons (permettant l’ajout d’une seconde manette) ! A noter que ce pouvoir n’est évidemment que temporaire, et utilisable avec parcimonie, puisqu’il consomme de l’énergie démoniaque.
Diable que c’est dur !
Une caractéristique de la série est sa difficulté déroutante, mais ici commencer par le niveau moyen et terminer le jeu, est une aventure de longue haleine. Ainsi la durée de vie en a profité pour faire une petite cure de jouvence, même si celle-ci s’avère à certain moment superficiel -sauvegarder à n’importe quel moment étant absolument impossible- à conseiller donc au acharnés du pad. Après chaque fin de niveau, une note est attribuée au joueur, attestant de l’efficacité, du temps passé sur le niveau, le nombre d’ennemis tués, mais surtout du style avec lequel il a battu ses adversaires. Celle-ci s’échelonnant de « E » pire note, à « S » traduit par stylish, qui une fois atteinte apporte un certain contentement personnel. Avant chaque niveau suivant, un menu s’affiche pour personnaliser Dante, celui-ci allant du choix des armes, à l’achat de sphères permettant de faire regagner de la vie, pour ne pas tomber sur un game over rageant ! Tout ceci étant disponibles après avoir récolté des Orbes, qui sont des sphères relâchés par les ennemis une fois ceux-ci achevés.
Devil May Cry 3 : Dante’s Awakening
Au final, Devil May Cry 3 est une franche réussite, à tel point que l’on en oublierait le deuxième opus. Fort d’une maniabilité exemplaire, d’un scénario assez plaisant et d’un plaisir de chaque instant, il s’impose non sans mal comme « le » beat’them’all de la Playstation 2. Malgré une durée de vie assez limité (une douzaine d’heures) et de l’aspect répétitif de certaines phases de jeu (le genre l’impose de lui-même), Devil May Cry 3 est un excellent investissement pour quiconque est à la recherche d’un jeu procurant plaisir, et dépendance vidéoludique. Attention aux entorses de poignets, Dante est de retour, plus en forme que jamais !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Qui dit nouvel épisode, dit cure de jouvence. Et bien Dante en a subit une tout à fait remarquable ! Les affrontements ne souffrent d’aucune chute de frame-rate, le level-design inspiré du monde gothique sont impressionnantes, seul un aliasing parfois présent en tâche légèrement le tout, mais Devil May Cry 3, fait parti des jeux qui continuent à mettre la Playstation 2 à bout de souffle, et ce pour le plus grand émerveillement de nos rétines.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Le jeu possède deux mixages, un Pro Logic 2 pour les phases jouables, et d’une piste Dolby Digital lors des nombreuses cinématiques. Concernant la première piste, celle-ci est assez plaisante même si elle fait plutôt figure de mise en bouche avant les cinématiques. Celles-ci étant absolument enivrantes, fortes d’une spatialisation remarquable, et de la présence justifié du subwoofer. Seul petit bémol, puisqu’il y en un, le flag ne se fera pas automatiquement mais manuellement.
Concernant l’ambiance sonore générale, le tout est de très bonne qualité, les doublages en version originale immersifs, seule la bande-originale ne plaira pas à tous puisque assez ancrée dans le hardcore métal ; on aime ou on aime pas à vous de voir.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
200 min
Boitier
Amaray
Démonstration du prochain titre multijoueur de Capcom « Monster Hunter » qui sortira ce printemps sur Playstation 2 .Et pour prolonger l'aventure, des missions bonus ainsui que la collecte de cristaux bleus terminent l'aventure agréablement.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

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Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage