The Assassination of Richard Nixon

Titre Original
The assassination of Ricahrd Nixon
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
mardi 3 mai 2005
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
Leonardo Di Caprio, Alfonso Cuaron
Scénaristes
Niels Mueller, Kevin Kennedy
Compositeur
Steven Stern
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

1974 : exaspéré par la généralisation du mensonge dans son pays, Sam Bicke décide d’éliminer celui qu’il considère comme le plus grand de tous les menteurs, le président Richard Nixon.

Critique subjective :
Premier long-métrage réalisé (et co-écrit) par Niels Mueller, The assassination of Richard Nixon est inspiré d’une histoire vraie, celle d’un citoyen ordinaire ayant sombré progressivement dans une folie destructrice.
Cet homme, c’est Sam Bicke, petit grain de sable sur la grande plage Etats-Unis, un oublié de l’american dream qui accumule les échecs sans que l’oncle Sam ne daigne lever le petit doigt pour lui. Séparé de sa famille (il tente désespérément de renouer une relation avec son ex-femme), Bicke est dénigré par son patron et pour cause : il n’est décidément pas fait pour son travail. Mauvais vendeur, il ne sait et surtout ne veut pas faire ce que le président Nixon réussit, lui, à une toute autre échelle : embobiner son auditoire. Exécrant le mensonge, Sam Bicke se révolte de plus en plus contre sa généralisation et la globalisation d’un manque de respect induit par la tromperie ambiante. C’est paradoxalement sa soif de franchise et sa recherche d’honnêteté à tout prix qui vont rendre ce personnage de plus en plus isolé jusqu’à l’exclure totalement et l’entraîner dans la misère affective la plus totale. Toujours plus prêt du gouffre, Sam Bicke va vouloir éliminer l’homme qui cristallise tout ce qu’il honnit : Richard Nixon.
C’est un Sean Penn habité et tout en retenue qui porte le film sur ses épaules en incarnant son personnage principal, Sam Bicke. Livrant une prestation à la fois simple et complexe, l’acteur confirme, après des 21 Grammes et Mystic river tournés à peu d’intervalle, qu’il est bel et bien un comédien de premier ordre (doublé d’un grand metteur en scène soit dit en passant) dont le jeu semble s’affiner toujours un peu plus au fil du temps. Ici, Penn excelle, particulièrement lors des plages réflectives en voix-off qui mettent habilement en relief les questionnements d’un homme empreint d’une grande solitude.
S’il a fait le bon choix en engageant Sean Penn, le réalisateur Niels Mueller a également opté pour des partis pris formels (réalisation, montage, photographie, musique) pertinents qui contribuent à instaurer une proximité psychologique entre le personnage principal et un spectateur happé par sa vertigineuse descente aux enfers. Tout ceci jusqu’à un final électrochoc rappelant celui de Taxi driver dans la mesure où toute la violence contenue jusqu’alors explose subitement de façon très crue.

Verdict :
Doté d’un script audacieux en cette période où la blessure du 11 septembre a encore le plus grand mal à cicatriser, The assassination of Richard Nixon est le portrait émouvant d’un homme à la dérive, tremplin idéal pour une passionnante réflexion sur la société américaine. Une réussite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo très satisfaisante. La photographie d’Emmanuel Lubezki (Ali, Sleepy hollow) est idéalement restituée à l’écran, grâce notamment à une parfaite gestion des couleurs. Le contraste est poussé et le master sans le moindre défaut de pellicule. Rares et infimes, les très légers problèmes compressifs mériteraient d’être passés sous silence tant ils ne seront décelables que par un oeil très aguerri.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un son de très bonne facture. L’ensemble est limpide et le manque de dynamisme est, à l’instar du fait que les surrounds ne soient pas particulièrement sollicités, complètement inhérent à la nature du métrage (un drame relativement intimiste). Si les doublages sont corrects, les voix sont néanmoins trop accentuées en V.F. par rapport aux autres éléments sonores (effets et musique). On préfèrera donc une V.O. mieux dosée permettant d’apprécier le jeu des comédiens (Sean Penn en tête) à sa juste valeur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
  • Film annonce (1 minute) : disponible en V.F. et en V.O.S.T.


 
  • Interviews :


 
  • Interview de Jack Thomson (18 minutes) : le comédien revient principalement sur le scénario du film, son personnage (et ses rapports avec les autres) ainsi que les sources d’inspirations de son rôle.


 
  • Interview de Niels Mueller (11 minutes) : dans cette interview / making-off, Niels Mueller nous fait part de son plaisir à concrétiser un projet relativement ancien qui fut, comme tant d’autres, repoussé pour cause d’attentats aux Etats-Unis. Le metteur en scène souligne également le fait qu’il voulait impérativement mettre en images le scénario qu’il avait co-écrit et revient sur la difficulté de tourner la dernière scène du métrage qui se déroule dans un aéroport.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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