Le jour du jugement

Titre Original
Il giorno del giudizio
Genre
Pays
Italie (1971)
Date de sortie
lundi 16 mai 2005
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Paget
Scénaristes
Mario Garriazo, Robert Paget
Compositeur
Ennio Morricone
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

A la fin de la guerre civile, un officier yankee va traquer ceux qui ont tué sa femme et son fils pendant qu’il combattait au front.

Critique subjective :

Au début des années soixante dix, le western italien amorce son déclin et c’est ainsi que, dans l’espoir de relancer un genre qui commence donc à péricliter, des réalisateurs le font bifurquer vers d’autres voies, signant des oeuvres comme Le jour du jugement qui, en 1971, joue la carte de l’onirisme et du surréalisme.
Peu dialogué et des plus classiques (il est question de vengeance), le scénario du Jour du jugement n’est là que pour assurer le minimum syndical au niveau narratif. A la fin de la guerre civile, un officier yankee (l’acteur américain Ty Hardin, vu dans La bataille des Ardennes, prête ses traits émaciés au personnage), retrouve sa famille (femme et fils) tuée et sa maison saccagée. Voulant punir lui-même les auteurs de cet odieux crime raciste (son épouse était une indienne), le soldat va se muer en messager de la mort, devenant un véritable ange exterminateur (un qualificatif logique dans la mesure où le film affiche des références bibliques jusque dans son titre). Opposant notre héros à des trognes burinées et mal rasées (la western spaghetti attitude en somme), les duels s’enchaînent, minutés par le mécanisme à ressort d’un jouet ayant appartenu au petit garçon du personnage principal, un gimmick renvoyant directement à la montre musicale d’un Et pour quelques dollars de plus sorti quelques années auparavant. Si les cadavres s’empilent et que le shérif local à bien du mal à trouver des pistes, c’est parce que le soldat vengeur manie l’art du déguisement avec une adresse telle qu’elle lui permet de passer complètement inaperçu et de côtoyer ses futures victimes.
Comme inspiré par une bande originale composée par le maître Morricone, Mario Gariazzo (La fureur d’un flic) livre une belle réalisation (un scope magnifique) et signe des séquences marquantes comme le superbe flash-back en plan fixe ou encore la scène pendant laquelle le soldat attaque des hommes dans une carriole, un moment exhalant un parfum irréel et assez représentatif des ambitions visuelles du métrage. Toujours au niveau formel, on pourra également relever l’emploi de l’arrêt sur image à plusieurs reprises, une technique pouvant faire songer à certains travaux du monteur hongkongais David Wu (The killer, Le pacte des loups).

Verdict :

Au final, si Il giorno del giudizio n’est pas un monument du western italien, il n’en demeure pas moins un titre tout à fait fréquentable, largement à même de pouvoir combler les amateurs du genre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une qualité visuelle tout juste acceptable. Si les couleurs du métrage sont bien retranscrites à l’écran et que le format original est respecté, n’en demeure pas moins que la définition est d’une facture très moyenne et que la compression s’avère souvent décelable à l’image. Indéniablement, une restauration plus consciencieuse eut été la bienvenue.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Italien
1.0
Un son de bien mauvaise qualité. Le rendu sonore est faible (certains coups de feu sont à peine audibles), particulièrement étouffé (les dialogues semblent souvent être marmonnés) et l’on va jusqu’à déplorer des craquements très prononcés pendant plusieurs minutes (!). Si l’éditeur a conservé une piste en version originale, celle-ci ne dispose d’aucun sous-titres (l’intérêt est donc plus que limité ...), tout à fait le genre de pingrerie dont nous nous serions passés bien volontiers, un élément d’autant plus gênant que les doublages français ne sont pas forcément des plus heureux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
13 min
Boitier
Amaray


 
  • Présentation du film (2 minutes) : un supplément bref mais très intéressant dans lequel Karim Bourouda resitue le métrage dans son contexte cinématographico-historique.


 
  • Présentation de la collection (11 minutes) : les bandes-annonces des films Un pistolet pour Ringo, Le retour de Ringo, Avec Django la mort est là, Pas de pitié pour les salopards, Le dernier jour de la colère, Le jour du jugement, Tire encore si tu peux, La brute le colt et le karaté, Mon nom est Shangai Joe, Cinq gâchettes d’or.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Présentation du film