Mafia rouge

Titre Original
Den of lions
Genre
Pays
Etats-Unis (2003)
Date de sortie
mardi 12 juillet 2005
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Avi Lerner, Freddy Deane
Scénaristes
James Bruce, Freddy Deane
Compositeur
Ron Hay
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Agent du FBI d’origine hongroise, Mike Varga est envoyé en mission à Budapest pour infiltrer une organisation mafieuse russe.

Critique subjective :

Les films sur la mafia (qu’elle soit italienne, russe, chinoise, japonaise ou autre), on peut en dénombrer des centaines voire des milliers. Si quelques titres du genre sont passés à la postérité (Le parrain, Scarface, Little Odessa, ...), ils ne doivent pas faire oublier que, dans ce domaine, les échecs se ramassent aussi à la pelle. C’est indéniablement parmi eux que se situe Mafia rouge (Den of lions), un film réalisé par James Bruce en 2003 et qui, comme par hasard, écope d’une sortie direct to video dans notre contrée.
L’histoire de Mafia rouge, c’est celle de Mike Varga (Stephen Dorff, acteur assez insipide vu dans Blade 1 et The gate), un agent du FBI dépêché à Budapest pour enquêter sur la mafia russe. D’origine hongroise, Varga voit aussi dans cette mission l’opportunité de renouer avec ses racines. Infiltré dans une organisation aux multiples activités crapuleuses (trafic de clandestins, traite des blanches, négoce de matériel nucléaire, ...), Mike Varga se rapproche de plus en plus du parrain Darius Paskevic (le sympathique Bob Hoskins cabotine gaillardement) au point de fricoter avec sa fille Katya. Toujours un peu plus sur le fil du rasoir, l’agent du FBI menace de passer du côté obscur à tout moment.
Exception faite de deux ou trois moments qui dispensent un suspense relativement prenant, l’intrigue de Den of lions s’avère des plus convenues, enchaînant sans vergogne figures imposées, clichés éculés et personnages stéréotypés au possible (cf. le collègue zélé de Varga). Avec sa volonté de faire un Donnie Brasco version russe vaguement mâtiné de Roméo et Juliette (ici, les deux « familles » sont la mafia et le FBI), le film de James Bruce s’impose comme un ratage dans les grandes largeurs.
Niveau visuel, même constat et ce depuis une introduction qui se voudrait dans la veine de Narc et des polars nerveux des années 70 (look un peu pouilleux du personnage principal, réalisation à l’épaule et découpage effréné). Sans éclat, la réalisation et la photographie concourent à conférer une esthétique téléfilm au métrage, ce qu’un montage saccadé (avec des jump cuts qui vous feraient pâlir un Michael Bay) ne parvient jamais à dissimuler. Portées par une musique sans relief, les quelques scènes d’action s’avèrent mal ficelées et peu lisibles. Semblant uniquement présents pour garantir un tournage peu onéreux en Europe de l’Est, les décors de Budapest ne sont jamais vraiment bien exploités à l’image.

Verdict :

Complètement insipide, Mafia rouge est un film totalement dépourvu d’une chose très importante : une âme et se révèle tout juste bon à bercer la sieste dominicale de la ménagère de plus de cinquante ans, c’est dire ...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo plus qu’honorable. Les couleurs du métrage, généralement assez sombres, sont idéalement saturées. Le master se révèle sans anicroche (point de tâches ou de rayures à déplorer sur la pellicule) et le contraste poussé. Seuls quelques défauts compressifs (surtout au niveau de certains arrière-plans) viennent légèrement ternir le tableau.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un son de qualité, en version originale comme en version française. Le rendu global fait montre d’énergie et de précision, nous plongeant sans mal au coeur de l’histoire. L’ensemble s’avère donc bien enveloppant avec des canaux surrounds habilement sollicités. On conseillera la V.O. (anglais sous-titré) eu égard à une meilleure pondération voix / effets / musique.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
76 min
Boitier
Amaray


 

- Souvenirs du tournage (20 minutes) : un supplément très intéressant puisque le chef opérateur du film (le Français Jean-François Robin) nous dévoile les dessous d’un tournage rapide (6 semaines) en Hongrie, évoquant, anecdotes à l’appui, des sujets plus ou moins « tabous » dans ce genre de bonus.

- Les mafias russes (39 minutes) : six modules passionnants au travers desquels Pierre Lorrain, écrivain et spécialiste de la Russie, nous apprend une foultitude de choses sur ces organisations, de leur création à leurs diverses activités crapuleuses, balayant, au passage, de nombreuses rumeurs.

- Matériel promotionnel : un making of consensuel d’intérêt très relatif (7 minutes), la bande annonce du film (1 minute) et une galerie photos (2 minutes).

- Les exclusifs (7 minutes) : les bandes-annonces des films Coup monté, Wise girls, Blind horizon et Un aller pour l’enfer.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage