Blade Trinity

Synopsis

Blade, le héros mi-vampire mi-humain, se joint à deux chasseurs de vampires, membres d'un groupe appelé "Nightstalkers", pour traquer Danica Talos. Ce dernier à réussi à ressusciter "Drake" , Dracula en fait qui était en sommeil depuis des années, dans l'attente d'une opportunité de régner sur le monde...

Critique Subjective

Le syndrome Star Wars 3 ?

Pour le 3 eme volet, 2 intrigues ont été créées, elles se recoupent et recèlent chacune leur lot d’obstacles pour Blade. La première intrigue touche un piège tendu par les vampires pour que les humains considèrent Blade comme un psychopathe serial killer, la deuxième intrigue relève de la rencontre avec Dracula. Blade se voit alors contraint d’accepter l’aide de deux humains Hannibal King et Abigail Wwhistler, membre des Nightstalkers, une organisation de lutte contre les vampires. Un troisième chapitre est toujours difficile et David Goyer a du demander conseil à George Lucas pour écrire son scénario. George lui a répondu : des jeunes héros, de la musique et un scénario écrit sur une feuille de papier à cigarettes. Jeune Padawan Goyer a écouté son maître.

Trop de Blade tue le Blade

Blade a une débauche de nouvelles armes ainsi que ses comparses, ce qui donne un aspect très high tech au film mais aussi un peu trop action man, puisqu’on perd de vue l’essentiel, Blade est un combattant en croisade avec des aptitudes naturelles au combat puisqu’il est à demi vampire. L’exemple des armes est un bon exemple de ce qui ne fonctionne pas dans le film de Goyer. LE réalisateur met en place plein d ‘éléments dont il ne se sert jamais. Les vampires ne sont jamais montrés ou si peu en tant que cohorte organisé et les humains , et surtout les nighstalkers sont totalement sous-exploitées. De plus n’est pas Dracula qui veut, mais qui peut. Et dominic Purcell est plus à l’aise dans le rôle d’un catcheur musclé que dans celui du prince des ténèbres. D’ailleurs , il passe son temps à se mettre torse nu.

David Goyer bâcle son Blade

Trop occupé à l’écriture de Batman Begins, David Goyer pond un scénario sans intérêt, on aurait pu s’attendre à une fin en apothéose pour une véritable trilogie Blade. Mais hélas, le 3 eme volet enterre la franchise dans les profondeurs de la médiocrité : dialogue, acteurs,n les problèmes de Snipes avec la production se ressente à l’écran ou Wesley a perdu la verve et la classe qui illuminait Blade 2. De plus les scènes d’actions en son jamais mené jusqu’au bout et les plans ne permettent pas de mettre en valeur les personnages. Exemple concret : lors d’une copie du plan d’intro de Blade 2 (Blade saute d’une fenêtre , se retourne, et tire sur 2 vampires dans un plan séquence hallucinant de Guillermo Del Toro), Goyer filme cette scène de loin et en accéléré, ce qui ne la rend pas très lisible. Hannibal King est un rigolo qui fait des blagues oiseuses, et la fille de Whistler, Abigail apparaît dans ce troisième film comme par miracle et joue les rôles de belle plante qui frappe fort de service. Sans oublier la mort bâclée de Whistler, sort misérable pour un personnage qui méritait beaucoup mieux.

Un dernier mot

Blade était une série B, Guillermo del Toro a réussi à hisser Blade 2 vers la série A, Goyer replonge Blade vers les tréfonds du classement. Tout droit vers le Z.

Ce qui ne change pas d’une édition à l’autre des Blade, c’est leur technicité hallucinante. Ici, encore, nous retrouvons un master de tout premier ordre avec une image au contraste affûté et à la définition hallucinante. Dommage que la technique de ce DVD soit quelque peu contrecarré par le manque de lisibilité des scènes d’action filmé par David Michael Bay Goyer

3 pistes de haut niveau vous attendent. Dolby Digital 5.1 Ex en anglais, cette piste est une vraie piste de démo de canal Ex, Français 5.1 mais sans Ex, et là les français sont encore une fois oubliés dans la traversée de l’atlantique apr les éditions DVD, et 5.1 DTS en français. Peu de différence entre le Dolby et DTS, à part un canal de basses plus fin et des dialogues plus nets en DTS, mais là on chipote. La piste Vo mérite d’être vu rien que pour la richesse des effets sonores.

DVD1

 

Commentaire audio du réalisateur David Goyer et des acteurs Ryan Reynolds et Jessica Biel
Commentaire audio de David Goyer, des producteurs Peter Frankfurt et Lynn Harris, du directeur de la photographie Gabriel Beristain, du chef décorateur Chris Gorak et du chef monteur Howard E. Smith

Deux commentaires pas franchement passionnants. Si vous voulez absolutment en écouter privilégier le premier où Ryan Reynolds se montre capable d’une bonne dose d’auto dérision envers son personnage. David Goyer, lui, continue d’y croire…..

 

DVD 2

L'univers de Blade Trinity : le making of (1h46) : Bonne nouvelle ce making of est chapitré, mauvaise nouvelle , nous sommes dans al promotion du film à outrance et c’est un festival d’interviews s’auto déclarant génial. A les entendre, ils ont fait le Citizen Kane du film fantastique. Lamentable et dégoulinant de promotion interne.

Goyer face à Goyer (5 ’09) : Interview du réalisateur par le scénariste (5min10)  bel exemple de schyzophrénie que cet auto interview ù le premier justifie les propos du second. David Goyer avance m^me que cet épisode est le meilleur de la série.

Fin alternative en Dolby Digital 5.1 (1min09) : 6 mois plus tard, les nighstalkers ont changé de proie et chasse un croisement entre Loup Garou et vampire. Cette fin a sans doute été écartée pour éviter le sentiment trop fort de développement d’une nouvelle franchise. Mais elle est quand m^me supérieur à la fin bâclée et incompréhensible de l’original.

Un bêtisier de 10min32 et en Dolby Digital 5.1 : comment renouveler le genre du bétisier, du 5.1 et de la musique à donf

Galeries vidéo (les effets spéciaux – les armes) : ce sont des galeries morphing montrant la conception des effets spéciaux, ce bonus est entièrement muet, sans doute pour des raisons de budget.

Les bandes-annonces (teaser, bandes annonces française et américaines)