Mes meilleurs copains

Synopsis
Quelques amis de jeunesse approchant de la quarantaine se retrouvent à l'occasion de la venue à Paris d'une rock star québécoise, Bernadette Legranbois, qu'ils ont connu durant leur jeunesse. C'est l'occasion pour Jean-Michel, Richard, Guido, Antoine et Dany de régler quelques vieux comptes et de faire un bilan mi-doux, mi-amer de ce qui reste de leurs rêves d'adolescents.
Critique subjective.
Une rencontre improbable.
Ce film est le fruit d’une rencontre, d’un choc entre deux individus, un réalisateur et un acteur qui tente de sortir du giron du splendide. Histoire d’une rencontre entre…
Jean-Marie Poiré….
Jean-Marie Poiré est né en 1945. Il est le fils du producteur Alain Poiré qui était responsable chez Gaumont d'une impressionnante série de succès populaires (Fantômas, Le cerveau, Le distrait, Le grand blond avec une chaussure noire, La boum, La chèvre et plein d'autres...). Quand à Jean-Marie il a décidé qu'il deviendrai réalisateur quand il serait grand. Il commence par essayer de parodier un film policier (Retour en force) puis il s'impose comme un spécialiste incontesté de l'adaptation des pièces de théâtre du Splendid (Les hommes préfèrent les grosses, Le père Noël est une ordure, Papy fait de la résistance, et surtout, surtout Les Visiteurs). Ce sont pour la plupart d'immenses succès populaires. Notamment Les visiteurs qui fit 13 millions d'entrées en France. Jean-Marie Poiré s'est aussi essayé en tant que scénariste réalisateur à la comédie psychologique avec des films comme Les petits câlins et Mes meilleurs copains. Ainsi que les films Twist again à Moscou, Opération Corned-beef, et Les anges gardien qui ont eu plus de succès. Bref, une sacrée carte de visite.
…et Christian Clavier.
Inutile de présenter le sieur Clavier. Ce n’est plus un acteur mais une icône du cinéma français comique. Dans Mes Meilleurs Copains, il exploite un rôle de bourgeois orgueilleux et névrosé qu’il affectionne particulièrement. Finalement, dans presque tous ses rôles il adopte ce personnage (même dans Les visiteurs le descendant de Jacquouille est un bourgeois coincé). Avec le rôle de Napoléon, Clavier tente sans doute de jouer une autre partition et de changer cette image. Christian Clavier et Jean-Marie Poiré mélangèrent leurs souvenirs ainsi que ceux de leurs amis pour créer de toutes pièces le passé de leurs personnages. Ainsi Poiré fut chanteur de Rock dans un groupe, Les frenchies, se fit débaucher par un producteur à la Lou Bill Baker pour faire une carrière solo sous le nom de Martin Dune : fiasco énorme. Clavier, lui, pendant sa jeunesse partit en Bretagne suivre un metteur en scène complètement déjanté faire du théâtre révolutionnaire … Afin de pouvoir reconstituer avec soin les années 60/70, Jean-Marie Poiré fouilla dans toute sa maison pour retrouver tous les documents susceptibles de l'aider.
Une brochette d’acteurs formidable.
Ce film est un film sur la nostalgie et l’embourgeoisement.. Sur ce que nous sommes devenus par devers nous, sans nous rendre compte. Film sur une bande de copains qui se retrouvent après plusieurs années, Mes Meilleurs Copains fait écho aux Copains d'abord de Lawrence Kasdan réalisé en 1984. fera de même en 1992 avec Peter's Friends.
 Mais il réunit surtout une belle brochette d’acteur parfait dans leurs rôles. Gérard Lanvin aura été de l’aventure de Mes meilleurs copains, il est parfait dans le rôle de Richard un dragueur invétéré et embourgeoisé, ce film lui a permis de rencontrer Jean-Pierre Bacri, en Homosexuel qui remplace le sexe, trop dangereux en période de SIDA, par le vélo. Que dire de Philippe Korsand en Metteur en scène de théâtre maladivement jaloux et éternel cocu. Sans oublier Jean-Pierre Darroussin, par fait lui aussi en soixante-huitard attardé.
Un dernier mot.
un film nostalgique et chaleureux atypique dans le filmographie de Jean-Marie Poiré, qui fut boudé à sa sortie. Les acteurs ont vite fait de devenir des gens qui nous semblent familier, les répliques font mouche et on prend plaisir à voir et à revoir ce film et à se répéter les bons mots. Culte, tout simplement.

Un peu de flou. Du grouillement dans les arrières plan surtout dans la restitution des blancs. Le master a bien mal vieilli, il est plein de tâches et de vaguelettes Mais on retrouve un grain cinéma qui n’est pas désagréable.

Du mono réparti en 2.0. Ce qui est une bonne idée en soi mais qui empêche les amplis d’activer les Dsp propres à restituer une bande son mono. Passons. Les voix sont claires et intelligibles. Les ambiances sont un peu noyées car les voix sont trop mises en avant. La scène sonore est bien découpée et retranscrites.

Menu et interactivité

Petit accueil avec un passage du film alléchant à souhait.  Les menus sont fixes avec la chanson culte « Révolution » qui passe en boucle. Ah, le doux son de la flûte électrique..


Bonus

• Les souvenirs de tournage : entretien avec Jean-Marie Poiré qui évoque la genèse du scénario avec Clavier et quelques souvenirs personnels qu’il a réinjecté dans le film..


• La galerie de photos



• Les filmographies

• La présentation de la collection : les autres films des autres membres du Splendid