L'antidote

Synopsis

Jacques-Alain Marty dit 'Jam', est le patron du grand groupe français Vladis. Tout lui réussit, mais depuis peu il est sujet à des crises d'angoisse, dont il n'arrive pas à trouver l'antidote. André Morin est comptable dans une petite fabrique de jouets. Lors d'une assemblée des actionnaires du groupe Vladis, Marty constate qu'il retrouve tous ses moyens en présence de Morin et décide alors de ne plus le lâcher...

Critique Subjective

Un vrai film social

Dans une interview accordé à Warner, Christian Fechner aborde le problème social majeur évoqué par ce film : «Quand on regarde la plupart des grandes comédies, on s’aperçoit qu’il y a toujours un sujet de société en arrière plan. Et là, c’est un sujet assez grave, quand on songe que la Bourse, ces dernières années, a ruiné des milliers, voire des millions de petits actionnaires. » Certes, mais ce n’est pas évident à la vision du film que l’ona borde le phénomène des gens ruinés par la bourse

Le choix des acteurs.

Et Fechner de renchèrir sur le choix des acteurs « C’est pour ça qu’il me fallait des acteurs de la trempe de Clavier et Villeret : leur registre s’étend bien au-delà de la comédie. Là, il fallait à la fois que Clavier aborde un tout nouveau type de personnage – ce qu’il a réussi magnifiquement bien –, et qu’il ait en face de lui quelqu’un qui soit capable de lui renvoyer la balle sur le plan de la comédie tout en véhiculant une véritable émotion : Clavier s’humanise au contact de Villeret, et Villeret découvre un autre monde au contact de Clavier. »

Et donc ?

Le pitch de départ est une bonne idée, il faut l’avouer. Mais le film ne dépasse jamais la bonne idée du départ. Jouant sur les rapports riches / pauvres, Villeret reprend un rôle qu’il maîtrise parfaitement celui de François Perrin , ou presque. Benet qui se veut malin propulsé dans le monde de la haute finance et des raiders. Si clavier est crédible en raider international et villret en bent, la mayonnaise ne prend pas et on ne rit pas devant ce film. Les rouages de al comédie tombe à plat et la satire n’est pas assez poussé pour être jouissive. De plus Clavier phagocyte à la fois son aprtenaire mais aussi les seconds rôles qui n’ont alors aucune épaisseur ni filmique ni comique.

Un dernier mot

Le cinéma français a un sérieux problème avec ses comédies. Ce n’est pas l’Antidote qui va y remédier.

Le film étant récent, il faut avouer que le DVD est de très bonne facture. Saturation des couleurs,qualité de la compression . Tout y est.

C’est Byzance. Version Dolby, version DTS et top du top, sous titres pour sourds et malentendants. Peu de différence entre les deux mixages qui n’ont rien de tonitruant mais c’est normal pour ce type de film. Les dialogues sont clairs et al musique prend de temps en temps ses aises sur tous els canaux.

Making of (23’03) : Réalisé par Sebastien Pero, ce making of mélange les images du film et les images de tournage. Sans grand intérêt.

Bande Annonce Cinéma

Pitch (2’40) : Christian Clavier nous raconte le point de départ, l’idée du film (le pitch) en moins de 2 mns

Interviews (7’23) : Du choix du producteur au choix du réalisateur Chrisitan fechner inaugure ces interviews qui repompent un peu ce qu’on a pu voir ou entendre lors du making of ou du pitch

Bétisier (2’40) : Rires et quiproquos en cascade

Un dernier mot sur les bonus

Riend e transcendant en terme de bonus. Il est tout de m^me dommage que l’éditeur n’ait pas pensé à rendre hommage à Claude Villeret décédé peu après le tournage.