Duo mortel

Titre Original
Bad company
Genre
Pays
USA (1995)
Date de sortie
mardi 21 janvier 2003
Durée
108 Min
Réalisateur
Producteurs
Amedeo Ursini et Jeffrey Chernov
Scénaristes
Ross Thomas
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Nelson Crowe, ex-agent de la CIA, se trouve un nouvel emploi dans une société privée la "boite à outils", dirigée par d'anciens membres des services secrets américains, qui est au service de clients fortunés pour effectuer leurs basses besognes de corruption, meurtres commandités… La première mission de Crowe consiste à soudoyer un juge de la cour suprême afin d'obtenir son vote sur une affaire de déchets toxiques. Pour arriver à ses fins, Crowe exploite les faiblesses du juge, joueur impénitent, en rachetant ses dettes de jeu. Crowe, encore en relation avec la CIA, qui veut prendre le contrôle de cette organisation afin de créer une agence parallèle, joue sur plusieurs tableaux, aux côtés de Margaret Wells, qui ambitionne elle aussi la mainmise sur la direction de la "boite à outils"…

 

Critique subjective

 

Une histoire intéressante mais compliquée

Damian Harris, le réalisateur, dispose, avec duo mortel, d'un excellent sujet, d'une histoire originale écrite par le scénariste Ross Thomas. Une histoire d'ex-agents de la CIA qui se mettent à travailler pour leur propre compte, ou plutôt pour celui d'une société privée la "boite à outils" spécialisée dans des manœuvres frauduleuses de chantages, pot de vins et corruptions en tous genres. Toutes ces opérations sont très lucratives, beaucoup d'argent circule et cette société d'espionnage free lance est l'objet de toutes les convoitises. Chacun complote, trahit, s'associe, au cœur d'un scénario compliqué qui devient rapidement labyrinthique au fil des rebondissements et autres coups de théâtres.

 

Personnages

Laurence Fishburne est Nelson Crowe, ex-agent de la CIA, employé maintenant par une autre agence, la "boite à outils", spécialisé dans le sale boulot, comme le chantage, le versement de pots de vins, tueur froid, sans état d'âme. Il est doué d'une grande intelligence, un QI du double de celui de Forrest Gump. Dans les film américains, les méchants sont souvent des gens intelligents. Le rôle féminin est tenu par Ellen Barkin (blessures secrètes), qui incarne Margaret Wells, autre personnage clef, manipulatrice. Tous les personnages de "duo mortel" sont haïssables, très noirs, même les agents officiels de la CIA. Le juge, (David Ogden Stiers), est esclave du jeu, tombant dans le piège de la corruption. Tous ces personnages improbables, bien habillés, maniérés, sont finalement assez peu crédibles malgré les prestation de très bons acteurs.

 

Un film esthétique

Ce film possède de nombreux atouts, notamment dans le très grand soin apporté à l'orchestration des éclairages, des lumières savamment travaillées. Les décors sont de toute beauté, les intérieurs d'un style très moderne. Les plans sont très étudiés, jusqu'au maintien des acteurs, leur démarche, leurs attitudes, tout cela apporte une ambiance particulière à ce film.

 

Mais…

Si tous les ingrédients sont là pour obtenir un bon thriller: une histoire compliquée à souhaits, de superbes décors, une très belle photographie, du sexe, des personnages très noirs, comploteurs, avides, manipulateurs, la sauce ne prend pas, et Damian Harris ne parvient pas à apporter la petite touche supplémentaire, la petite étincelle qui aurait pu faire de ce thriller un bon film. Au lieu de cela, d'un bon film on n'a que le squelette et l'ensemble parait plat, impersonnel, et très lent, trop lent, au risque de voir son intérêt décliner à cause du manque de rythme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Malgré les quelques premières minutes où la qualité d'image souffre de quelques imperfections dues à des effets de vieillissement de la pellicule (quelques points blancs, et quelques griffes sur l'image), l'image est le reste du temps de bonne tenue. Les superbes prises de vues, les décors sont très bien desservis par de bonnes couleurs. On note cependant quelques problèmes de compression dans les arrières plans.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


La bande sonore est en dolby digital 5.1, les pistes française et anglaise sont quasiment équivalentes, les voix françaises, lors du doublage sont débarrassées de quelques bruits d'ambiances dû aux prises de son directes en v.o., phénomène courant sur la plupart des films. La scène sonore est essentiellement porté vers l'avant, les enceintes surround restant quasiment muettes. Malgré tout, le son est bon dans l'ensemble, bien équilibré.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Cette édition ne comporte aucun supplément. L'écran d'accueil ne comporte qu'une image fixe avec le titre du film, titre anglais: Bad company (à ne pas confondre avec son homonyme plus récent) et ne nous laisse le choix qu'entre le traditionnel chapitrage, la configuration sonore ou le film lui-même. Une édition minimaliste.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage