Edgar de la cambriole : Le chateau de Cagliostro

Titre Original
Rupan Sansei - Cagliostro no Shiro
Genre
Pays
Japon (1980)
Date de sortie
samedi 14 janvier 2006
Durée
115 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Tetsuo Katayama
Scénaristes
Hayao Miyazaki, Haruya Yamazaki
Compositeur
Yuji Ono
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Sylvain Fossey
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
2


Synopsis :

Edgar, gentleman cambrioleur et homme à femmes, un maître du déguisement et du gadget pour qui toute fortune, même la mieux gardée, est à prendre. Lorsqu'il s'aperçoit que son dernier butin n'est composé que de fausse monnaie, Edgar, aidé de son affaillible complice Jingen, recherche les faux-monnayeurs jusqu'au château du Comte Cagliostro. Derrière les murs de pierre et les dispositifs de défense laser, le comte enferme la ravissante princesse Clarisse qui détient le secret d'un fabuleux trésor caché. Malgré des troupes de ninjas, les forces d'Interpol et quelques conspirations internationales, Edgar décide de s'attaquer à la fois aux faux-monnayeurs, à la princesse, au trésor et au Comte lui-même !

Personnages principaux :

Edgar / Lupin :

Pur génie du cambriolage, Edgar fait preuve d’une ingéniosité remarquable. Les plans de ses méfaits sont méticuleusement préparés et contiennent souvent une armada de gadgets qui n’ont rien à envier à ceux de James Bond. Maître du déguisement, Edgar trompe son monde avec une facilité étonnante. Mais devant une jolie femme, cette tête pensant devient plutôt tête de linotte, ce qui l’amène souvent à perdre des risques inconsidérés. Mais des situations ultimes, il se sort souvent avec facilité grâce à sa décontraction et son sang-froid légendaires !

Daisuke Jigen :

Fidèle acolyte d’Edgar, Jigen le suit comme son ombre. Passionné par les armes à feu, c’est un tireur d’élite hors pair qui n’a pas besoin de voir pour l’atteindre. De son séjour aux Etats-Unis, il garde le besoin de se cacher de la mafia américaine mais surtout, un goût vestimentaire assez rétro. D’apparence calme, il a du mal à supporter la faiblesse d’Edgar face aux femmes et surtout, face à Magali dont il se méfie grandement. Il partage avec Edgar un appétit bien développé !

Goemon Ishikawa XIII :

Descendant d’une longue lignée de Samouraïs Goemon est un combattant aguerri qui manie le sabre comme nul autre. N’utilisant jamais d’armes à feu, il maîtrise l’art de l’iaï. L’acuité de ses réflexes combinée à son légendaire sabre, le Zantetsuken, en fait un adversaire redoutable. D’autant plus que son katana est capable de couper n’importe quelle matière !

Magali / Fujiko Mine :

Plantureuse et énigmatique, Magali est une jeune femme fatale et imprévisible. Issue d’une vieille famille japonaise de brigands. Elle est une fine tireuse et maîtrise l’art du déguisement. Elle est impitoyable et n’hésite pas à user de ses charmes pour arriver à ses fins. En fait, pour elle, peu importe la conclusion, l’important qu’elle en tire la plus grosse part du magot !

Inspecteur Lacogne / Koichi Zenigata :

Descendant d’une famille de détective, l’inspecteur Lacogne est membre d’Interpol depuis qu’il a décidé de vouer sa vie à la capture d’Edgar. Initialement sur les traces de Magali, il a désormais pour seul objectif l’arrestation du célèbre cambrioleur. Tenace, il parcourt ainsi le monde en montrant un talent ingénieux et un lancé de menottes impressionnant. Malheureusement, soit il est un peu en retard, soit il n’arrive guère à tenir Edgar plus de 5 minutes !

Clarisse :

Héritière de la famille princière de Cagliostro est orpheline depuis que ses parents ont péri dans le grand incendie qui dévasta leur manoir. Après avoir poursuivi ses études dans un couvent, elle est de retour dans la principauté où elle doit épouser le Comte.

Le Comte de Cagliostro :

Afin de mettre la main sur le légendaire trésor de la famille Cagliosotro, le Comte a arrangé son mariage avec la jeune Clarisse. Cupide et arrogant, il utilise sa position sociale pour dissimuler des activités malhonnêtes au sein de son château.

Avis Subjectif :

IDP nous offre encore une fois une édition soignée d’un des classiques d’Hayao Miyazaki et on peut le dire aussi un des classiques de l’animation japonaise avec le château de Cagliostro. Ce film sorti en 1980 (plus de 25 ans déjà) est le véritable premier long métrage du maître et il faut avouer n’a pas prit une ride grâce notamment au nouveau format d’image 16/9 qui permet de redécouvrir agréablement ce film. Ce film est considéré par Monkey Punch comme trop enfantin par rapport à la série qui est axé plus adulte mais on peut dire que l’univers d’Edgar est bien respecté avec la touche d’humour et le graphisme qui va avec, ce qui permettra au film d’avoir un succès immédiat. Miyazaki réussi un tour de force en s’appropriant avec bonheur le personnage d’Edgar. Il est constamment mis en avant, personnage charismatique, intelligent, gentleman, voleur et pleins de malice Edgar est un personnage attachant et Miyazaki a su faire ressortir cette partie de l’animé. Face à lui le Comte de Cagliostro, personnage assoiffé de pouvoir, dominateur, riche et prêt à tout pour aboutir à ses fins et représenté par Miyazaki comme le véritable méchant avec des traits agressifs qui ressortent sous la colère et des yeux qui en disent long, un personnage réussi.  Les personnages secondaires sont également à l’honneur malgré le second plan, les acolytes d’Edgar sont respectés à la perfection, l’inspecteur Lacogne est comme toujours incontrôlable et les méchants tournés en ridicule...la pâte de Miyazaki.

L’histoire est bien écrite avec de l’action, de l’aventure, des gadgets à gogo, des paysages splendides, le graphisme des personnages est soigné et surtout de bonnes idées tout au long du film. Un film où l’on ne s’ennui pas une seule seconde et  qui est considéré comme un classique de l’animation japonaise et c’est normal de part sa richesse thématique et sa quête de bonheur, assurément atteinte par Miyazaki.

Coté technique, le nouveau format d’image 16/9 est vraiment une bonne chose pour ce film avec des plans larges impressionnants. La partie audio avec des pistes 5.1 donne une autre dimension à ce film et on redécouvre un animé avec des effets Surround bien présents, un vrai régal. Et pour finir des bonus de qualité, pour ensemble homogène, une édition soigné.

En conclusion ce film d’Edgar malgré son coté un peu plus enfant et plus accessible que la série est de très loin le meilleur film d’Edgar. On redécouvre un classique de l’animation japonaise dans une édition pas du tout commercial, bien pensé en ajoutant le format d’image 16/9, des pistes stéréo et 5.1 et également des bonus digne de ce film. Si vous ne l’avez pas vu, n’attendez plus car pour moins de 20 euros cet édition est une vraie réussite, jetée vous dessus, merci IDP !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Tout d’abord nous avons le droit à un format 16/9 chose qui manquait sur l’ancienne édition et qui donne beaucoup plus d’ampleur au film. L’image est d’excellente qualité surtout pour un film qui a plus de 25 ans. Les couleurs semblent revivre dans cette édition et on redécouvre ce film avec beaucoup de plaisir. L’ensemble est homogène et de bonne facture.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Japonais
2.0
Japonais
5.1


Cette nouvelle édition est synonyme de nouvelles pistes avec s’il vous plait 4 pistes audio différentes. Les versions française et originales avec des sous titres sont présentent et maintenant ce n’est plus du mono mais soit une Dolby Digital stéréo soit du Dolby Digital 5.1. Au menu nous retrouvons la version originale avec ou sans sous titres français et la version française. Les deux pistes stéréo sont dynamiques avec des voix bien mise en avant pour un ensemble tout à fait correcte. La version Dolby Digital 5.1 redonne un deuxième souffle à se film fort en effet Surround. Un vrai régal pour les oreilles, une édition à la hauteur et qui se voit du coup tout à fait justifié.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Les bonus sont présents sur les deux DVD, avec au menu :

 

DVD 1 :

 

Pour commencer nous avons les commentaires audio de Ilan Nguyen qui s’est spécialisé dans les films du studio Ghibli, une approche sérieuse et précise d’un vrai fan qui prend beaucoup de plaisir à commenter se film.

 

Nous avons le droit à trois interviews avec l’auteur du manga, Monkey Punch, le directeur de l’animation, Otsuka Yasuo et Tomonaga Kazuhide l’aniamteur.

 

On retrouve un bonus classique avec des galeries de croquis, de décors et d’affiches.

 

Et pour finir les bandes annonces du film et des dernières sorties de l’éditeur IDP.

 

DVD 2 :

 

Sur ce DVD nous avons pour la première fois le film en multi-angles en version française ou en VOSTF.

 

Et pour finir le film complet en version storyboard, qui permet de se rendre compte du travail immense des dessinateurs et du respect du stroyboard par rapport au film final.

 

Pour cette édition collector le dernier bonus est vraiment sympa avec un mini artbook de 80 pages qui reprend les débuts d’Hayao Miyazaki, des explications sur le film, des fiches des personnages principaux et secondaires et pour finir des croquis des personnages et des véhicules. Un artbook simple mais vraiment agréable à feuilleter, merci IDP pour cette édition collector.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un mini artbook de 80 pages.