Le château ambulant

Titre Original
Howl’s moving castle
Genre
Pays
Japon (2004)
Date de sortie
dimanche 1 janvier 2006
Durée
115 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Toshio Suzuki
Scénaristes
Hayao Miyasaki
Compositeur
Joe Hisaichi
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
PRIX OSELLA AU 61e FESTIVAL DU FILM DE VENISE 2004
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Sylvain Fossey
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
2


Synopsis :

A 18 ans, Sophie travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Hauru est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort à Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans.
Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage. Cette ‘’vieille dame’’ aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l’ancienne demeure seulement habité par un jeune apprenti, Marko et celui qui fait marcher le Château, Calcifer, le démon du feu. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles.

Personnages principaux :

Sophie :

C’est la fille aînée de la chapellerie Hatter. Elle ressent sa jeunesse comme un ensorcellement dont elle ne sait que faire. Victime d’un maléfice lancé par la Sorcière des Landes, elle devient une vieille femme de 90 ans et déboule dans le Château du Magicien Hauru.

Hauru :

Le maître du Château Ambulant. C’est un magicien qui officie sous des noms divers : Hauru, Jenkins ou Pendragon. Doté d’un pouvoir magique incommensurable, c’est un beau jeune homme qui refuse de se rendre à l’invitation du roi et vit des journées oisives, sans but. Il semble qu’il ait, auparavant, travaillé pour la Maison royale de Kingsbury.

La sorcière des Landes :

La sorcière qui poursuit Hauru pour s’en débarrasser. Elle fut autrefois la magicienne attachée à la Maison royale de Kingsbury. Quand elle en a été chassée il y a cinquante ans, elle est allée se cacher dans les Landes.

Calcifer :

C’est le démon du feu qui vit dans la cheminée du Château Ambulant. C’est lui qui fait bouger le château. Etant lié par un pacte à Hauru, il semble être attach à la cheminée. Il propose à Sophie de lui rendre son apparence originelle si elle perce le secret du pacte qui le lie à Hauru.

Marko :

Le disciple d’Hauru. Sans famille, il accueil les visiteurs qui viennent au château pour voir Hauru ou les envoyés du roi qui portent des lettres d’invitation.

Suliman :

Magicienne attachée à la Maison royale. Ancienne professeur d’Hauru, elle dispose d’un pouvoir magique incommensurable et c’est elle qui détient en fait le pouvoir royal.

Hihn :

Le chien énigmatique qui, on ne sait jamais pourquoi, accompagne Sophie partout...

Navet :

L’épouvantail que Sophie a secouru dans les Landes. Est-ce pour la remercier ? Toujours est-il qu’il marche toujours derrière Sophie et c’est un mystère...

Avis Subjectif :

Depuis 1995 à chaque sortie d’un nouveau film d’Hayao Miyazaki la critique est toujours aussi excellente. L’histoire entre la France et Miyasaki au cinéma commence avec Porco Rosso, le cochon volant qui avait fait 155 000 entrées (nouvelle édition DVD pour bientôt), en 2000 Princesse Mononoke avec ses 466 000 entrées et en 2002 Le voyage de Chihiro atteint un record avec 1 437 000 d’entrées... Ce Château Ambulant confirme à la règle avec plus de 1 265 000 d’entrées lors de sa sorti dans les salles en 2004. Le film bénéficie de tous les ingrédients du succès que Miyasaki a su développer dans tous ces longs métrages avec des dessins magnifiques, une histoire magique, des personnages attachants,  une morale intelligente et la musique de Joe Hisaichi imposante.

L’histoire semble des plus simples et c’est le cas mais Miyasaki a su donner les petits détails qui font d’un bon film un excellent film. Tout est détails et on ne compte plus les bonnes idées comme le personnage de Calcifer qui fait penser à Kamaji dans Le Voyage de Chihiro et qui est le maître des commandes du Château Ambulant. On pourra reprocher au personnage de Hauru d’être un peu fade et capricieux mais finalement en y réfléchissant à deux fois on se dit que Miyasaki à du le faire exprès pour faire ressortir les sentiments entre Sophie et lui. Sophie quant à elle parait elle aussi fade sans but, sans personnalité mais son sortilège donne un personnage fort en caractère et tout tourne autour d’elle. Elle devient un personnage intéressant, subtil qui permettra de relativiser et de nous apporter toutes les clés au final.

Les thèmes principaux sont les apparences, le pouvoir de l’amour, le sens de la vie, les sentiments, la vieillesse, le temps qui passe, la guerre et le bien contre le mal pour nous donner une morale simple mais intelligente : Vivre sans que les apparences ne décident de nos faits et gestes, sans décider de nos sentiments, sans juger les autres, de profiter de la vie au maximum en ne regrettant rien et en allant toujours de l’avant, en gros déchiffrer les mystères de la vie.

On notera des passages vraiment subtils avec la montée des marches du palais avec Sophie et la Sorcières des Landes qui restera mémorable ou encore la complicité entre Calcifer et Sophie où l’on ne cesse de rigoler avec des jeux de mots très travaillé.

Le film se termine forcement sur un happy-end qui permettra de relativiser sur la guerre, de rendre l’amour encore plus beau et de rapprocher les gens malgré leurs différences... un monde parfait !

En conclusion, vous l’aurez compris ce film est encore une grosse réussite mais ce n’est pas le meilleur film d’Hayao Miyasaki. L’histoire est simple mais grâce à la patte du maître cela donne un film subtil, intelligent, vraiment humain. Un DVD indispensable pour tous les fans d’animation japonaise et mêmes les autres...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


La qualité de l'image est tout simplement parfaite. La définition de l’image est sans faille du début jusqu’à la fin. Les couleurs sont sublimes, les détails fins, le taux de compression idéal. Une image propre, nette qui reflète dignement le travail du maître Miyasaki. C’est vraiment agréable à regarder, du grand art !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Japonais
5.1


Au menu nous retrouvons la version originale avec ou sans sous titres français et la version française. La piste japonaise se résume à une piste Dolby Digital 5.1. La qualité est au rendez vous avec des effets saisissant mais l’ensemble manque de dynamisme et on aurait apprécié une version DTS largement mérité. Pour la version française nous sommes plus gâtés car nous avons le choix entre une piste Dolby Digital 5.1 homogène et de qualité identique à la VO mais le point positif c’est la présence d’une version DTS 5.1 qui comble le problème de dynamique et nous délivre ce que l’on peut faire de mieux en terme de piste audio. Un régal audio qui donne plus d’ampleur au film, même si la piste originale avec ses voix unique cette piste est la préférence pour profiter pleinement de l’animé.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Tous les bonus sont réunis sur le second DVD avec au menu :

 

Pour commencer on retrouve le storyboard intégral du film. Ce bonus permet de nous représenter le travail énorme de dessins et de la reproduction fidèle du travail précédent le film.

Viens ensuite un documentaire sur les effets spéciaux numériques du film. Tout en restant assez simple nous avons là des explications sur le travail numérique des mouvements du château avec les différents axes X, Y, Z, les effets spéciaux impossible à réaliser avec des dessins et surtout de l’intégrité du numérique et des dessins traditionnels. La fin du documentaire se corse un peu mais l’ensemble se regarde bien, des explications utiles intéressantes surtout pour les infographistes néophyte avec pas mal de références sur les outils informatiques utilisés.

 

Des bonus qui deviennent des standards sur ce genre d’édition avec 15 bandes-annonces et spots TV.

Nous avons également le droit à une présentation du film dans les studios Pixar par le maître Hayao Miyazaki lui-même.  On retrouve John Lasseter du studio Pixar qui dirige les adaptations des films Ghibli en langue anglaise. Du coup nous avons  deux reportages japonais, l'un sur la venue de Miyazaki aux studio Pixar avec une interview de John Lasseter et une interview de Pete Docter qui est le superviseur des acteurs américains lors du doublage et qui nous explique l’honneur qu’il a eu de pouvoir diriger toutes ses voix pour donner un résultat proche de la VO.

 

Des bonus simples pour cette édition collector mais qui sont quand même intéressants dans l’ensemble. Il est dommage que l’on n’a pas de documentaire sur le travail de Joe Hisaichi sur ce film. Je vous conseil pour découvrir le travail de Joe Hisaichi sur le DVD ‘’A wish to the moon’’ en import…
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage