Coach Carter

L'histoire

Ce film raconte l’histoire vraie de Ken Carter (incarné par Samuel L. Jackson), un ancien joueur de basketball qui est engagé comme coach pour l’équipe du lycée de Richmont en 1997. Dés son arrivée dans cet établissement défavorisé, Ken Carter va imposer de nouvelles méthodes de travail, beaucoup plus strictes à ses joueurs. Il commence par leur faire signer un contrat stipulant que leur moyenne doit être au-dessus de 10 pour continuer à jouer et leur impose d’assister à tous leurs cours avec assiduité.

Après un début difficile, le coach parvient à remonter le niveau physique et technique de son équipe qui commence à remporter quelques matchs. Mais lorsqu’il se rend compte que les résultats scolaires ne suivent pas, il n’hésite pas à fermer le gymnase et à obliger l’équipe à effectuer son travail scolaire. Cette attitude ferme entraîne l’hostilité des parents et même de la communauté éducative…

Critique subjective

Le scénario de ce film est donc tirée d’une histoire vraie et le réalisateur Thomas Carter a travaillé la main dans la main avec le véritable Ken Carter, effectuant le tournage sur les lieux même de son histoire. Le casting des acteurs a été très minutieux afin que les jeunes joueurs de baskets correspondent le mieux possible à la réalité. Le résultat est tout à fait probant, le réalisme étant renforcé par l’excellente prestation de Samuel L. Jackson dont le talent n’est plus à démontrer.

Pour les scènes de match, assez nombreuses dans le film, les ‘chorégraphies’ ont été supervisées par deux coach professionnels tandis que les acteurs ont du s’entraîner douze heures par jour, accompagnés de vrais basketeurs. Un storyboard en 3D par ordinateur a permis de régler les moindres phases des matchs et le résultat final ravira les fans de ce sport.

Le message du film peut sembler simpliste et peu original, mais il a le mérite d’être assez universel et porteur d’une certaine émotion. « Coach Carter » est donc un bon film sur le sport scolaire, qui met l’accent sur des valeurs positives : le respect, la courtoisie dans le sport, le respect des règles, l’esprit d’équipe, l’importance du travail scolaire. Autant de choses qui rendent le film hautement recommandable auprès des adolescents ! Même si le film ne restera sans doute pas dans les annales du septième art, il reste très plaisant à regarder, surtout si vous êtes fan de basket ou d’un autre sport d’équipe.

Le film est présenté dans son format d’origine en 2.35 anamorphosé. La qualité d’image est très bonne, avec une belle fluidité lors des scènes de match, une compression contenue et des couleurs très réalistes. Les prises de vues lors des matchs seront à même de satisfaire les passionnés de basket en leur apportant un format peu commun pour ce genre de sport à la télévision. Mais pour en profiter, mieux vaut avoir un diffuseur de grande taille.

Le DVD propose deux pistes sonores en Dolby Digital 5.1, français ou anglais. Les sons d’ambiance et les musiques sont strictement identiques sur ces deux versions, seules les voix changent. Par soucis de ‘réalisme’ on préférera la piste originale, mais la fréquence très marquée de l’argot américain des banlieues de Los Angeles nécessitera sans doute d’activer aussi les sous-titres. Le doublage français reste toutefois une option satisfaisante, même si on y perd un peu en ‘spontanéité lexicale’. On regrettera juste que les enceintes surround soient relativement sous-exploitées, surtout durant les matchs.

L’éditeur Paramount propose le film avec des menus dynamiques qui reprennent un jeu de basket animé à la craie. Le DVD lui-même porte une belle sérigraphie qui le fait ressembler à un ballon de basket. En plus du film, on retrouve quelques suppléments qui intéresseront les passionnés de ce sport :

Coach Carter : l’homme à l’origine du film (VOST – 19 minutes)

Le véritable Ken Carter revient sur son histoire, qui est aussi celle du film. Plusieurs de ses joueurs, ainsi que son fils, viennent compléter son témoignage. L’ensemble est agrémenté d’extrait du film et de vieilles photos. Le principal intérêt du documentaire est de constater que le film suit la véritable histoire de Ken Carter avec beaucoup de précision et de vérité.

Arrêt rapide au lycée de Richmond (VOST)

Mike Tollin, le producteur du film, présente le tournage des matchs de basket du film. On y voit les techniques de tournage pour rendre les choses dynamiques, les entraînements des joueurs et des acteurs… La seconde partie du documentaire montre la façon dont le réalisateur a utilisé le storyboard en 3D pour faciliter le tournage des actions sportives.

Scènes supprimées (VOST)

Cette section présente six scènes supprimés du film. On y voit les relations entre le coach et son fils, une scène d’entraînement dans le gymnase, un autre où le coach plaisante avec ses joueurs. Les trois dernières scènes montrent les ambitions universitaires des joueurs et la façon dont ils révisent.

Clip Vidéo : « Hope »

C’est le clip vidéo de la musique du film par Twista avec Faith Evans.