Shérif fais-moi peur (C)

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mercredi 8 mars 2006
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Bill Gerber
Scénaristes
Jay Chandrasekhar et John O'Brien
Compositeur
Nathan Barr
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Arabe
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1
Bo Duke et son cousin Luke ont trois passions dans la vie : leur puissante Dodge, le whisky de contrebande, dont ils font un trafic et une consommation déraisonnables, et les filles de ferme prêtes à tout si affinités. Ainsi va la vie... jusqu'au jour où un politicien véreux, "Boss" Hogg, décide de faire main basse sur la ferme des Duke et les terres du Comté...

Autant le dire tout de suite, à l’idée de visionner une nouvelle adaptation de série télévisée au cinéma, j’avoue avoir été quelque peu inquiet, sachant qu’il s’agissait de l’adaptation d’une des séries comprenant les personnages les plus débiles de la télévision américaine, j’étais au bord du malaise, mais alors quand en plus je me suis aperçu que les acteurs n’étaient autres que Johnny Knoxville de la série « Jackass », et Sean William Scott de celle des « American Pie », le malaise s’est transformé en nausée.

Hors donc, après avoir repris mes esprits et dans la foulée un peu de courage, je pris place dans mon sofa, au coeur de mon installation Home cinéma « dernier cri de la mort », et plongeait dans les méandres d’un programme que je savait couru d’avance. Et bien, ce fut une succession de bonnes et mauvaises surprises. Et pour commencer par le meilleur, la première bonne surprise fut la présence de Jessica Simpson dans le rôle de Daisy, une jeune actrice qui avait jusque là fait quelques apparitions dans la série « That 70’s Show », et qui confesse « avoir fait beaucoup de Gymnastique », pour avoir des fesses aussi rebondies et charmantes. La gymnastique a en effet fait son œuvre car le fessier de la dite demoiselle est particulièrement charmant et provoque une certaine émulsion libidineuse auprès de la gente masculine, dont je fais partie, et dont les pulsions bestiales ne demandent qu’à être réveillées. Tout cela pour dire qu’elle porte à merveille le short ultra court et moulant de la belle Daisy qui, sous les traits de Catherine Bach, déchaînait déjà les passions. Pour ce qui est de la prestation d’actrice, je préfère passer mon tour, car effectivement ce n’est ce qui lui est vraiment demandé. Ensuite l’ambiance du film reste résolument le même que la série, entendons par là, la bagarre perpétuelle entre Boss Hogg  et la famille Duke, les péripéties en voiture, toutes plus spectaculaires les unes que les autres, et cette ambiance du Sud que l’on ressent à chaque coin du décor. Et puis surtout General Lee, la voiture mythique de la série, dont les portières étaient soudées (L’explication en est d’ailleurs donnée dans le film). En gros tout y est, et parfois même un peu amélioré, car avoir choisi Burt Reynolds (Délivrance, 72, Cours après moi Shérif, 77), pour interpréter Boss Hogg était une brillante idée, mais faire interpréter l’Oncle Jesse par Willie Nelson (Le solitaire, 81, Des hommes d'influence, 97)est de loin l’idée la plus géniale qui soit puisqu’il incarne à lui seul, l’esprit du sud des Etats-Unis.

Voilà, pour ce qui est des bonnes nouvelles, maintenant il s’agit de s’intéresser à l’envers de la médaille, et la première chose à reprocher à ce film est malheureusement commune à pratiquement toutes les adaptations de séries TV, il s’agit du scénario. On se retrouve, une fois de plus, face à une histoire qui, au lieu d’apporter de la substance aux personnages, devient transparente, au point de nous offrir une vitrine fade et sans intérêt de héros d’une série télé, qui déjà à l’origine ne pouvait pas se glorifier de géniale. Bien sur il y a les deux interprètes masculins Johnny Knoxville et Sean William Scott, dont les prestations ne resteront pas dans les annales de leurs carrières respectives, tant elles manquent de volume et de spontanéité. Particulièrement pour Johnny Knoxville, qui semble beaucoup plus à l’aise avec les défis (Débiles ?) de la série Jackass, qu’avec son personnage. Sean William Scott, lui ne fait que nous resservir une énième version de Stiffler.

La réalisation quand à elle semble suivre les  méandres de l’histoire, sans jamais en prendre réellement les commandes. Jay Chandrasekhar, dont la plupart des œuvres sont inédites en France (Super trooper, 01, Club Dread, 03), malgré sa participation au scénario, n’arrive jamais à prendre la direction de ses acteurs, réalisant ainsi une œuvre de plus dans l’aridité culturelle ambiante des adaptations de série TV,  et même si l’on est loin de la débilité des Scoobidoo, le niveau n’est pas très haut. Pourtant à la différence de « Wild Wild West » ou encore « Mission Impossible », l’adaptation n’est pas détournée au profit de la vedette du remake, mais essaye plutôt de rester fidèle à l’originale, et finalement c’est plutôt sa plus grande réussite.

En conclusion, une énième adaptation d’une série télévisée des années 80, dont l’esprit est parfaitement restitué, mais qui manque cruellement de volume et d’histoire solide pour intéresser. Seule consolation, les déhanchements postérieures de la belle Jessica Simpson et l’apparition de Lynda Carter, l’éternelle « Wonder Woman » de la série TV du même nom. Y aurait il une future Version Cinéma de la femme toupie au short Américain ? A suivre…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1


Une belle image malgré quelques grains sur certaines obscurités, mais rien de très fâcheux. En général, les couleurs des paysages du film bénéficient d’un très beau rendu ce qui reste quand même un bon point.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Forcément avec un personnage aussi bruyant que Général Lee, on ne peut que s’attendre à une bande sonore particulièrement travaillée, et c’est le cas, les moteurs de la voiture font trembler les murs sans effacer les autres sons du film, et la musique très folk bénéficie brillamment des pistes 5.1

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Des Bonus surprenant au menu de ce Dvd. Tout d’abord le Making Of du….Short de Daisy ! L’effet de surprise passé, il est intéressant de voir à quel point la conception du short de la demoiselle frôle l’ingénierie. Puis l’inévitable reportage sur Général Lee, La fameuse Charger 69. Suivi d’un autre documentaire sur l’une des cascades les plus importantes du film, intitulé « Comment lancer un bolide à 53 mètres en 4 secondes ». S’ensuit le véritable Making of du film, suivit du Clip de Jessica Simpson (Qui avant d’être Daisy était chanteuse) sur la chanson « These Boots are made for Walking », puis les scènes coupées, le bêtisier et enfin la bande annonce originale. En tout cas l’éditeur a fait preuve d’imagination, et rien que pour ça, on a envie de donner une bonne note.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage