Black

Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
jeudi 23 février 2006
Durée
600 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Version testée sur PS2. Existe aussi sur Xbox.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1


L’équipe de Critérion a fait des merveilles avec son Burnout nerveux et changer de style ne signifie pas que les qualités inhérentes à cette équipe se retrouvent. Ainsi pour rompre avec leurs habitudes, les petits gars de chez Critérion nous ont concocté Black dans lequel ils ont transposé les qualités prégnantes de leurs Burnout. Ils ont donc opté pour une carrosserie brillante, avec une tonne d’effets visuels, une action trépidante, et tant de choses extravagantes. Le jeu se déroule sous forme d’un interrogatoire où le héros, sergent Kélar, doit répondre de ses actes lors d’une affaire appelée “la septième vague”. Toute la suite de l’intrigue va se dérouler ainsi : Kélar se fait interroger, il s’explique puis le joueur l’incarne afin de réaliser la mission qui lui avait été confiée, cela jusqu’à la fin de l’interrogatoire (et du jeu) où le héros apprend certaines choses qui ne doivent pas être dévoilées. Cette mise en scène est une vraie réussite car le jeu des acteurs (oui ce sont de vrais acteurs) est crédible mais surtout parce que les missions s’enchaînent logiquement et parfaitement. Le joueur n’est pas en reste car il dispose de voix superbes lors des cinématiques mais aussi en pleine action car elles restent dans l’ambiance voulue. Le scénario est un peu flou au départ mais il est tout de même intéressant de part sa mise en scène d’interrogatoire et ses personnages convaincants. C’est à ce niveau qu’un premier petit défaut apparaît : lorsque le joueur commence le jeu ou qu’il choisit une mission, une cinématique débute sans qu’il soit possible de l’interrompre, à moins qu’il s’agisse d’une mission réalisée auparavant, et dans ce cas, il est possible de la zapper.

Et Critérion créa un FPS

Lorsque le joueur prend enfin la place du sergent Kélar, plusieurs aspects positifs sautent aux yeux, les décors fourmillent de détails, les niveaux sont vraiment bien modélisés et la prise en main est exemplaire. On voit bien que l’aspect graphique était un point primordial pour les développeurs car les missions se déroulent dans des niveaux énormes, avec une grande diversité d’éléments observables et destructibles, certaines armes possèdent des petits objets qui bougent avec les déplacements du héros, les explosions s’enchaînent furieusement, les impacts de tirs sont toujours présents, etc. De plus lorsque le héros recharge son arme, un effet de flou apparaît, cela permet de renforcer l’immersion car Kélar est concentré sur ce qu’il fait. Ca n’arrête jamais, le joueur en prend plein les mirettes quelque soit le niveau et l’endroit où il se trouve. Peu de défauts sont observables, comme l’absence d’ombre lors des déplacements du sergent. Mais cela n’a rien de préjudiciable. De ce côté, ce jeu est une vraie réussite. L’environnement sonore est lui aussi un vrai succès. Les voix, les explosions assourdissantes, les tirs environnants, les impacts, les musiques placées aux moments stratégiques, les pas… On a vraiment à faire à une grosse production. Du côté de la jouabilité, Black reste étonnamment précis et instinctif, les fanas de FPS seront à leur aise ainsi que les autres. Un petit réticule en guise de pointeur permet de guider facilement Kélar et ses déplacements se réalisent sans problème avec les analogiques. Un petit bémol pour le peu de positions possibles, debout ou accroupi, qui ne permettent pas une grande stratégie. Mais après tout, c’est de l’arcade et il se doit que se soit bourrin, et pour cela, Black joue bien son rôle. On tire avec R1, lance les grenades disponibles avec R2, zoom avec L1 et coup de crosse avec le rond. Les armes ont une capacité de zoom différente, ainsi le fusil à pompe n’en possède pas, le fusil de sniper possède un zoom X2 et X5, etc. Le côté arcade est renforcé par la difficulté d’abattre les adversaires qui sont relativement coriaces. Il faut quasiment vider un chargeur sur certains soldats si on leur tire dans le torse ou les jambes. Mais si le joueur décide de se la jouer précis, un shoot dans la tête et le gars ne fait pas de vieux os. Cet aspect augmente la difficulté du soft qui est d’un niveau très acceptable au départ. En effet, dès la première partie, il est possible de choisir entre le niveau facile et normal. Pour le premier niveau, le joueur doit simplement finir les niveaux tandis que dans l’autre mode, différents objectifs sont ajoutés. Lorsque le jeu a été terminé dans ces deux cas, le mode difficile se débloque et lorsque celui-ci est terminé, c’est le mode Black Ops qui devient sélectionnable, où là, même les joueurs les plus aguerris auront des difficultés à valider les missions. Un challenge donc très intéressant.

Les côtés qui font mal

Pour ce qui est des alliés, on ne peut pas dire qu’ils ont une présence primordiale. Il leur arrive d’abattre certains ennemis mais ils ne meurent jamais. Concernant l’intelligence artificielle, les ennemis se déplacent souvent lorsqu’on leur tire dessus, ils se cachent derrière les voitures ou autres objet volumineux mais ils ne font pas grand-chose d’autre. La plupart du temps, ils ont le même comportement, il est alors aisé d’anticiper leurs trajectoires, ils ont aussi la fâcheuse tendance à repérer le sergent alors qu’il se trouve loin d’eux. Pourtant il arrive aussi que Kélar puisse s’approcher d’eux à un mètre sans qu’ils ne bougent d’un poil et cela est parfois surprenant. L’IA reste donc assez faiblarde si on compare au reste du soft. La durée de vie est elle aussi décevante car il n’est possible de jouer qu’à 8 missions. Certes, celles-ci ont une durée conséquente (plus d’1h30 pour certaines missions) mais leur faible nombre ne permet pas de grosses attentes de ce côté et bien que le challenge reste réellement plaisant en mode difficile ou Black Ops, cela ne suffit pas. Mais le gros point noir se situe au niveau du multi joueur : il n’existe pas. Alors que le live devient de plus en plus important sur nos consoles grâce aux parties de folies qui peuvent se déroulées entre tous les joueurs du monde entier, Black est un jeu pour solitaire. Pourtant les maps sont énormes et ce titre promettaient de grandes choses, mais malheureusement, ce petit détail vient frapper en plein cœur tous les amoureux de jeu en multi. Les joueurs préférant les aventures solitaires pourront donc se jeter les yeux fermés sur cet opus aux grandes qualités et pour les autres, on peut juste dire que Black vaut réellement le coup d’œil et qu’il serait dommage de passer à côté d’un titre très plaisant à jouer à cause de la présence d’une seule manette sur le boîtier du jeu.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Black est une vraie merveille pour les yeux, les environnements sont magnifiques et très variés, la distance d’affichage force le respect, les effets de lumière, les explosions, tout est réussi ! Critérion a fait du très bon travail. Les niveaux n’étant pas très nombreux, on peut penser que les développeurs se sont arrachés les cheveux pour obtenir les plus beaux environnements possibles. Ca fait réellement plaisir de voir une telle qualité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
1.0
L’environnement sonore est de très très bonne facture. Les explosions sont assourdissantes comme si le joueur était en pleine guerre et les voix sont superbes. Les musiques sont peu nombreuses, orchestrales mais elles projettent une force invisible dès qu’une action importante approche.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Les seuls suppléments sont les modes de difficulté. Lorsque les modes facile et normal sont terminés, le mode difficile est débloqué. Puis lorsque celui-ci est bouclé, le mode Black Ops est jouable. Malheureusement aucun autre mode de jeu n’est disponible, que se soit du multijoueur ou l’ajout de nouvelles missions. Il s’agit donc de la grosse faiblesse de ce soft.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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