Terrain d'entente

L’histoire :

Ben Wrightman est prof de math dans un lycée. Lindsey Meeks est une consultante talentueuse et dynamique. Entre eux c’est le coup de foudre. Oui, mais voilà ! Ben a un secret, il est un fervent fan de l’équipe de base-ball de Boston, les Red Sox, et ce depuis son enfance. Réussiront-ils à faire cohabiter leur amour avec cette passion dévorante du base-ball qui habite Ben ?

La critique subjective :

Ce terrain d’entente est tout sauf original. On y retrouve la plupart des grandes recettes de la bonne comédie romantique qui se respecte. 

L’histoire est adaptée d’un roman anglais, qui avait déjà connu une adaptation (réussie) avec le film « Carton Jaune ». Une retranscription  de la passion d’un trentenaire pour son équipe de football d’Arsenal, sur fond de romance.

Les frères Farrelly (Dumb and Dumber, Mary à tout prix, Deux en un) nous avaient habitués à des histoires à l’humour décapant et souvent irrévérencieux. Point de tout ça ici, on reste dans le politiquement correct.

Drew Barrymore a pris l’habitude depuis quelques années de produire les films dans lesquels elle joue, et ce film confirme la règle. Ce rôle lui convient d’ailleurs plutôt bien. Avec beaucoup d’humour, elle parvient à donner le change à un partenaire en grande forme. Jimmy Fallon joue en effet de tous les moyens pour faire rire, bien aidé par des dialogues très amusants. Son mode de séduction est d’ailleurs assez inhabituel pour ce genre de comédie, et ce détail apporte un peu de fraîcheur à un ensemble plutôt stéréotypé.

Le couple vedette est d’ailleurs tellement omniprésent, qu’on en oublie malheureusement une pléiade de jolis seconds rôles qu’il aurait été bon d’étoffer un peu.

Avec cette petite bluette sentimentale, et malgré des débuts encourageants, on s’enlise vite vers les lieux communs. Tous les ingrédients de la comédie sentimentale américaine sont repris. On a beau sentir par moments un tout petit coup d’imagination des Farrelly, mais c’est vite noyé dans le reste du film. Un peu dommage, car il y avait là matière à faire une comédie sentimentale un peu plus enlevée et originale. 

Pour conclure, mettons en avant une fin qui n'était pas vraiment prévue au départ par les scénaristes (et pour cause). On retrouvera de nombreux détails sur cette fin dans les excellents bonus.

Une image honnête sans plus. Pas de défaut de compression, mais les couleurs manquent de vigueur par moments.

Les ambiances de matches sont bien rendues. Pour le reste, que du classique pour un film ne mettant pas en avant ses qualités techniques.

Le commentaire audio des frères Farrelly : Les frères Farelly se prêtent de bonne grâce au jeu du commentaire audio. C'est fait avec sérieux et avec une réelle envie de transmettre leur passion et leur enthousiasme sur ce projet. Cela nous change des commentaires où l'on a l'impression que le réalisateur va s'endormir à nous raconter des anecdotes sans intérêt !
Reportage sur le tournage d'une scène : tournage de la scène finale, moment anecdotique, certes, mais tellement incroyable, compte tenu des circonstances... à voir !
13 scènes coupées : La première scène en particulier vaut le détour. Après, c'est du classique, mais ça ne manque pas d'intérêt.
Le bêtisier : amusant, mais pas non plus le délire auquel on aurait pu s'attendre
La fin alternative : une fin sans grand intérêt concernant l'histoire en elle même. Seuls les gens portant un certain intérêt au base-ball peuvent y trouver leur compte
2 reportages internet : l'un ultra promotionnel et bateau, le second beaucoup plus sympathique, évoquant le parcours extraordinaire des Red Sox pendant le tournage
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