Lilo & Stitch

Synopsis

A l'autre bout de l'univers, un savant quelque peu dérangé a donné naissance à Stitch, la créature la plus intelligente et la plus destructrice qui ait jamais existé. Dans sa planète d’origine, Stitch est considéré comme un véritable fléau dévastateur, une catastrophe sur pattes. Les responsables de la Fédération Intergalactique ont d’ailleurs décidé de l’emprisonner à vie. Avant que celui-ci ne s’échappe pour la Terre...Conscientes de son exceptionnel potentiel dévastateur, les autorités de sa planète s'apprêtent à l'arrêter, mais le petit monstre prend la poudre d'escampette à bord de son vaisseau spatial.
Stitch échoue sur Terre, en plein Pacifique, sur l'île d'Hawaii. Le petit alien est bientôt recueilli par Lilo, une adorable fillette de six ans qui le prend pour un chien abandonné. Agée de 5 ans et orpheline, la petite Lilo est élevée par sa grande sœur Nani. Les deux filles vivent seules dans une petite bicoque, sur une plage hawaïenne. En manque de repères et d’affection parentale, Lilo donne bien du mal à sa sœur. Pour lui trouver un compagnon de jeu, Nani accepte de lui offrir un animal. Lilo choisit ce qu’elle croît être un chien errant et le prénomme Stitch. Mais ce dernier n’est en fait qu’un extra-terrestre, fruit des expérimentations illégales du Dr Jumba, savant peu scrupuleux de l’espace.


Critique subjective
Une histoire décalée.

L'idée de Lilo & Stich est née dans la tête de son co-réalisateur Chris Sanders il n'y a pas moins de 17 ans, alors que ce dernier était encore étudiant. En 1997, Chris Sanders réécrit son histoire, qu'il situe alors dans le Kansas, avec un extra-terrestre qui n'est entouré que d'animaux. Ce n'est que lorsque Thomas Schumacher devient président de la branche animation de Disney que celui-ci propose d'entourer Stich d'humains et non d'animaux. Le scénario prend alors sa forme définitive. Pour cette histoire d'amitié pas comme les autres entre une petite Hawaïenne esseulée et un extra-terrestre des plus dévastateurs, les studios Disney ont eu recours à de magnifiques décors tropicaux peints à l'aquarelle, des personnages hauts en couleurs et des valeurs aussi fondamentales que l'acceptation de la différence, l'entraide, la famille ou la recherche du bien. Le fond est en totale harmonie avec l'univers Disney traditionnel, mais la forme est foncièrement novatrice.Chris Sanders et Dean DeBlois, les réalisateurs de LILO & STITCH, sont des habitués des productions Walt Disney. Sanders avait storyboardé des séquences pour LA BELLE ET LA BETE et travaillé à la conception artistique du ROI LION. DeBlois a quant à lui oeuvré sur l'histoire de MULAN. C'est Sanders qui a imaginé l'histoire d'une petite fille confrontée à un redoutable extraterrestre. Avec DeBlois, il a développé le scénario et l'a fait évoluer jusqu'à son stade final. L'avantage du tandem reposait sur leurs connaissances narratives et techniques. Ils ont proposé le projet tout en étant capables de le mener à son terme. Il est assez rare que les auteurs d'une histoire soient aussi ceux qui la mettent en scène. Cette combinaison garantissait la maîtrise de la vision du film à chaque étape.




Un dessin animé à l’aquarelle

LILO & STITCH est le second long métrage entièrement produit dans les studios d'animation Walt Disney Pictures en Floride. Plus de 300 artistes ont travaillé sur le projet pour lui donner un rythme et un graphisme particuliers. Parallèlement à cette technique traditionnelle, les réalisateurs ont utilisé toutes les techniques modernes d'animation, y compris les dernières générations d'images de synthèse, pour donner corps aux aventures de Lilo et Stitch. Le film cumule en effet des éléments propres à Hawaii, mais aussi à la science-fiction, à la vie quotidienne, et aussi des séquences d'action, d'explosions, de surf...


Un cadre enchanteur

D'abord désireux de situer l'action de son film dans le Kansas, Chris Sanders, le co-réalisateur de Lilo & Stich, se décida à mener son extra-terrestre à Hawaï alors qu'il y passait lui-même des vacances. Afin de capter toute la beauté de l'archipel, les réalisateurs et leurs directeurs artistiques sont partis pour Hawaii, où ils ont dessiné, filmé, crayonné pendant plusieurs semaines. Leur séjour les a conduits sur l'île de Kauai, à Hanalei, Hanapepe, sur la Napali Coast, à Princeville et à Ke'e Beach. Ils se sont familiarisés avec la végétation, les fleurs, l'environnement volcanique et l'architecture du pays. Les couleurs les plus étonnantes du film ne sont pas issues de l'imagination fertile des cinéastes, mais de leurs observations.


Un rêve de famille « ordinaire »

Les authentiques Hawaiiens possèdent un esprit que les siècles et les nombreux colonisateurs n'ont pas dénaturé. La famille est un des piliers de leur société, une de leurs valeurs essentielles. Ce principe ne recouvre pas seulement les liens du sang, mais aussi ceux du cceur. Ils le désignent sous le nom de « Ohana ». Ce terme symbolise la famille dans ce qu'elle a de plus précieux. Les réalisateurs ont pensé qu'il conviendrait parfaitement au rêve de Lilo et qu'il mettrait en valeur l'une des plus émouvantes croyances de ces îles.


Des personnages centraux peu orthodoxes

De l'aveu même de ses réalisateurs, Lilo & Stich devait marquer le retour au premier plan des personnages, à l'heure où l'animation par ordinateur prend son envol. Chris Sanders et Dean Deblois ont ainsi analysé bon nombre de classiques Disney comme Bambi ou Dumbo. "Nous y cherchions la simplicité et la chaleur", explique Chris Sanders.

Exubérante, joyeuse et par nature, originale, Lilo est une adorable petite orpheline qui a beaucoup d'imagination mais peu d'amis. Pour cette petite fille de caractère, l'enfance n'est pas un âge facile. Elevée par sa grande sceur, elle croit en l' « Ohana » , l'esprit hawaiien de la famille. Experte dans l'art de danser le hula, passionnée de photos, elle est sans aucun doute la fan n' l du « King », Elvis. Elle a aussi deux rêves : trouver un ami et se reconstruire une famille. Son énergie créatrice extrêmement fertile est l'une de ses plus grandes forces... et parfois la cause de ses plus gros problèmes...

 « Expérience 626 », c'est l'identité sous laquelle Stitch voit le jour. Il est l'unique créature de son espèce, fruit d'une expérience illégale extraterrestre conçue dans un seul objectif : la destruction. Il est plus intelligent qu'un Superordinateur... et quasiment indestructible. Une fois sur Terre, Stitch doit trouver un moyen de se fondre dans son nouvel environnement pour sa propre protection. Il résorbe donc sa paire de bras du milieu, rétracte les épines de son dos et se fait passer pour un chien.


Un dernier mot

Disney prend des risques et joue avec son image. Bingo. Lilo & Stitch est jouissif et formidable.

Les illustrations préparatoires de Chris Sanders privilégiaient l'aquarelle. Cette technique de peinture était idéale pour capter toutes les nuances et la douceur de l'univers d'Hawaii. L'aquarelle, pourtant utilisée dans les premiers longs métrages du studio comme BLANCHE NEIGE, PINOCCHIO, BAMBI ou DUMBO, avait progressivement été remplacée par la gouache et la peinture à l'huile. Après plus de cinq décennies, LILO & STITCH marque le grand retour de l'aquarelle.


L’image est sans nul doute le point fort de ce DVD. C’est lumineux, clair, détaillé, parfaitement découpé. Une image de référence.

Pour offrir au film son rythme et son climat particulier, les producteurs ont particulièrement soigné la musique. Depuis le début, Dean DeBlois considérait le goût de Lilo pour les chansons du King comme l'un des éléments qui définiraient vraiment son caractère. La partition originale a quant à elle été créée par le compositeur oscarisé Alan Silvestri. Il s'est inspiré des mélodies hawaiiennes et s'est adjoint les talents de Mark Keali'i Ho'omalu, l'un des maîtres du genre. Ils se sont attachés à respecter les harmonies et les sonorités authentiques du chant et de la musique hawaiiens.


Ce travail est parfaitement respecté par ce Dvd qui retranscrit l’équilibre général du mixage. Rien de détonnant , mais l’ensemble est homogène, bien localisé, les basses sotn séches et puissantes et le doublage français (entendez par là aussi la piste française) ne souffre pas de la comparaison avec son homologue américain. Point de différence notable entre les deux frères ennemis : DTS et Dolby.

Menu et interactivité

Les menus adoptent le look futuriste et sont animés et musicaux. Toujours des bandes-annonces imposées au début du DVD. Grrrrrrrrrrrrrrh ! Du calme, Stitch.


Bonus :

3.scènes coupées : Le procès de Stitch, L'objection de Ganthu, Une histoire avant de dormir


Jeu : créé ta propre expérience extraterrestre : ou comment bien aider Jumba à réaliser ses expériences génétiques en répondant correctement à ses questions


DisneyPédia : Hawaii et les îles de l'Aloha : 10 sujets ludiques sur les îles hawaïennes. Il faut avouer que les DisneyPédia en général, surtout celui sur le Mythologie Grecque dans le DVD d’Hercule, sont toujours remarquables de clarté et de pédagogie.


Les apparitions de Stitch dans les autres films Disney :  toutes les photos truquées de Stitch dans Les 101 dalmatiens, La Belle et la Bête, La Belle et le Clochard mis en scène avec une voix off qui s’attache à l’acharnement de Stitch d’apparaître comme figurant dans tous les films Disney. Ce qui a conduit le département animation à lui confier son propre film en récoimpense.


La leçon de Hula : enseignée par Mark Keali'i Ho'omalu, un maître de cette danse. Les réalisateurs ont voulu être aussi exact que ^possible envers la culture hawaïenne, donc , il sont partis de croquis et de motion capture de vrais danseurs pour leur dessin animé.


« Burning love » : la chanteuse country Wynonna chante et parle d'Elvis et de Lilo


Clip : « I can't Help Falling in Love with You" : cette reprise d'Elvis est interprétée par le groupe A-Teens. Le pauvre Elvis doit se retourner dans sa tombe, s’il st vraiment mort bien sur.


Le graphisme de Lilo & Stitch : le réalisateur Chris Sanders s'explique sur les partis pris artistiques du film et le choix de l’aquarelle.


L'animation de la danse Hula : ou les secrets de fabrication d'une des séquences les plus difficiles à animer


Documentaire : les réalisateurs devant la caméra : un regard sur le travail des équipes techniques durant la production du film


Les pré films annonce cinéma : ou comment Stitch s'est retrouvé dans les univers du Roi lion, de la Belle et la Bête, d'Aladdin et de la Petite sirène En effet, Extra-terrestre impertinent, Stich, le premier héros Disney à ne pas être totalement positif, s'est amusé à détourner quelques-unes des plus célèbres bandes-annonces de la firme aux grandes oreilles. La Belle et la bête (Beauty and the beast), Aladdin, La Petite Sirène (The Little mermaid) et Le Roi lion ont ainsi successivement été malmenés par Stich dans une campagne promotionnelle pour le moins débridée.