Le Film
    Critique de Emmanuel  Galais
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
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            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                100 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Personnage terrifiant de l’histoire de la criminalité française Désiré Landru (1869-1922), fut reconnu coupable du meurtre d’au moins une quinzaine de femmes. Sa méthode était toujours la même il les séduisait, puis les attirait dans une demeure qu’il louait près de Paris, les assassinait, puis faisait disparaître les corps dans son fourneau. Une fois son forfais accompli, il s’appropriait les biens de ces dames. 
Si l’histoire de Landru aurait du inspiré des centaines de scénaristes, aussi terrifiante soit elle, elle semble plutôt les avoir rebuté, tant la complexité du personnage est difficile à retranscrire. Un monstre sanguinaire poussé par l’avidité, un prédateur hors norme qui use de ses charmes pour mieux saigner ses proies, mais aussi un père de famille, qui pour couvrir l’échec de sa vie professionnel se transforme en escroc, puis en assassin particulièrement sanguinolent. 
Et de ce mot, venait toute l’inquiétude d’une transposition de l’histoire du premier Serial Killer français connu. Car il eut été particulièrement aisé de faire de cette adaptation, un téléfilm particulièrement sanguinolent. Et il n’enest rien, tout d’abord, il est bon de saluer la prouesse des scénaristes Emmanuel Carrère (L’adversaire, 02) et Jérome Beaujour (Le rôle de sa vie, 03), à qui l’on devait notamment La moustache (E. Carrère, 04), qui avec brio dépeigne un personnage, ni trop sombre ni trop charmeur, à la fois stricte dans ces mots, bafoué en son honneur, chaque fois qu’il rentre auprès de sa femme et de ses enfants, par un père qui n’a de cesse de l’humilier, merveilleux séducteur auprès de veuves esseulées qui trouvent en lui l’oreille attentive et compatissante, comme la brebis se sent attiré par le loup, ou encore  brillant orateur lors de son procès, qu’il passe à humilier publiquement la cour et ses jurés. Chacun des traits de son personnage apparaît à l’écran sans aucune surenchère, amenant le personnage à être aimé ou détesté au grès des évènements.
Mais Landru ne serait pas ce qu’il est à l’écran sans la prestation impeccable de Patrick Timsit (Pédale Douce, 96, La crise, 92), qui signe là sa plus belle composition. Maîtrisant parfaitement, toutes les facettes de ce caméléon hors norme, le comédien nous séduit en même temps qu’il charme les veuves et nous terrifié de son regard lorsqu’il s’apprête, avec toute la froideur que l’on peut imaginer à découper minutieusement ses victimes. Timsit se révèle en Landru comme Depardieu en Cyrano. 
Pierre Boutron (L’affaire Dominici, 03, Messieurs les Enfants, 97), quant à lui signe là un téléfilm parfaitement maîtrisé, où aucun des acteurs ne joue en dessous de l’autre, où la retenue prévaut sur l’excès, nous donnant ainsi des situation plus crédible que jamais. Choisissant le sous-entendue à l’effusion, le réalisateur par choix ou par obligation, permet au spectateur de se faire une idée de l’horreur de ce meurtrier hors norme.
En conclusion, si tous les téléfilms, avait une maîtrise aussi impeccable, nous pourrions enfin parler d’art s'agissant de télévision. 
 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.77:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Une image très propre, où les couleurs ressortent sans saturations. Les extérieurs sont impeccables et l’ensemble joue parfaitement le contraste entre les lieux choisi séduire ou pour effrayer. Très peu de grains dans les scènes sombres.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Français                      
5.1
 
                            
	
Une piste 5.1, simple mais efficace, où la musique ne masque pas trop les dialogues et où au contraire elle renforce la narration, notamment lors des scènes de meurtres. Des ambiance aussi, passablement bien retranscrite, même si parfois un peu faiblarde, particulièrement dans les scènes de parc. Puis une piste 2.0 un peu faiblarde au regard des ambiances du film.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	Seulement un lien Internet. Décevant !
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
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