En 2004 EIDOS interactive annonçait le développement par Avalanche studio (tout jeune développeur suédois) de JUST CAUSE en parlant de celui-ci comme d’un jeu exceptionnel. Deux ans après, nous retrouvons Rico Rodriguez allumant la mèche de la révolution sur une île gigantesque. Le jeu est là, est-il à la hauteur des superlatifs utilisés par EIDOS? Pas sûr.
« viva la révolution »
Rico Rodriguez est contacté par les services spéciaux pour soutenir la guérilla locale sur l’île de San Espérito. Sa mission « allumer le feu ». Après une première chute libre depuis un avion de largage des services secrets , l’agent rico déploie son parachute et atterri mollement sur une île gigantesque contrôlée par un dictateur et la mafia locale. Dés lors tout lui est permis pour mettre fin à ce règne de la terreur.
Libertade
Avalanche donne une liberté absolue à son personnage , libre de parcourir la gigantesque surface de l’île. Le principe est simple résoudre les 21 missions du scénario , lui-même soutenu pour que la durée de vie du jeu soit conséquente par 300 missions annexes et autres quêtes. Pour arriver à ses fins, Rico dispose de tout un arsenal d’armes , ainsi que la possibilité d’utiliser à souhait tous les véhicules présents sur l’île. Également à sa disposition un parachute, et un grappin lui permettant à tout moment de faire de l’ascensionnel et d’admirer le paysage. Voilà donc pour le principe , un jeu simple d’accès à la portée de tous. Malheureusement, le jeu ne convainc pas. Les missions proposées sont répétitives, libérer un guerrilleros, tuer un mafieux, libérer un village , le tout bien souvent dans la confusion la plus totale. Vous êtes dans certains cas aidé dans vos missions par la résistance, mais malheureusement vous ne savez jamais qui tire sur qui !! Ce n’est qu’à l’instant où votre viseur automatique capture sa cible, que vous remarquez vos ennemis, et vous n’avez plus qu’à tirer pour éliminer votre adversaire. Autres défauts majeurs Rico est quasi immortel, il peut rester sous l’eau sans encombre durant 15 min et plus, se balader à son aise sur des pans de falaises ou de montagnes presque verticales et ceci sans changement de rythme , d’ailleurs Rico lorsqu’il est à pied ne peut adopter qu’un seul rythme la course sans fatigue , pas d’accélération , pas de déplacement furtif , Rico ne se cache pas il ne discute pas il « correctionne » et c’est tout. Quoi que peu respectés, les avertissements sur l’ âgeajoutent une épine dans le pied d’EIDOS, en effet le côté fun du jeu plaît énormément aux plus jeunes, la position de cascade est une source d’amusement, elle permet de sortir de tous les véhicules employés et de sauter, permettant alors le déploiement du parachute les armes sont disponibles dans cette situation, vous pourrez alors rebondir en vous accrochant grâce à votre grappin sur un autre véhicule poursuivant ainsi votre voltige. Ce qui devient vite lassant pour les plus anciens ne cesse de réjouir les plus jeunes qui eux recherchent plus souvent l’émotion que la qualité des scénarios.
Conclusion
Just Cause part sur une idée bien sympathique qui est la liberté absolue de mouvement, mais nous avons vu précédemment ces limites , le guidage de Rico sur la mini map, un gros point rouge pour l’objectif réduit un peu cette liberté et n’ajoute en rien à l’aspect technique de ce titre. C’est le plus gros reproche que l’on peu faire à Just cause, techniquement il n’a pas été « fignolé », une technologie plus avancée pour un jeu d’infiltration en territoire ennemi aurait sans doute bien soutenu le scénario. Reste l’aspect ludique du mode de déplacement du héros qui pourra en séduire certains.