La maison de la terreur

Titre Original
La casa con la scala nel buio
Genre
Pays
Italie (1983)
Date de sortie
lundi 6 novembre 2006
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Sergio Martino
Scénaristes
Dardano Sacchetti
Compositeur
Guido De Angelis, Maurizio De Angelis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Musicien, Bruno loue une grande villa afin d’être au calme pour composer la bande originale d’un film d’horreur.

Critique subjective :

S’il est un film qui doit son existence à peu de choses, c’est bien La maison de la terreur. En 1983, le producteur italien Sergio Martino fait l’acquisition d’une spacieuse villa. Avant d’entamer d’importants travaux, il se dit que la demeure pourrait faire office de décor intéressant pour un long-métrage. Il charge ainsi Dardano Sacchetti (grand nom du cinéma de genre transalpin) de rédiger le script d’un film qui devra répondre à trois exigences : se dérouler uniquement dans ladite maison, être tourné en deux ou trois semaines et ne nécessiter qu’un petit budget.

Sacchetti se met aussitôt à l’œuvre et accouche d’un huis clos horrifique se réclamant à la fois du giallo et du cinéma d’Alfred Hitchcock (en particulier Psychose). L’intrigue évoquera aussi fortement deux oeuvres de Brian De Palma : Pulsions (le meurtrier) et Blow out (le personnage principal). Plutôt basique, le scénario réserve tout de même quelques surprises narratives bien amenées. Dommage que l’histoire manque cruellement de rythme, la faute à plusieurs passages à vide et à quelques redites.

Sergio Martino tient son script, lui reste maintenant à trouver le réalisateur qui le mettra en images. Ce sera Lamberto Bava, un nom suggéré par Dardano Sacchetti. A l’époque, Bava ne possède qu’un titre à son actif, un Macabre tourné trois ans plus tôt. La casa con la scala nel buio sera donc le deuxième long-métrage du futur metteur en scène de Démons. Si le format 16 mm montrera ses limites, Lamberto Bava parviendra tout de même à insuffler une pure esthétique « giallesque » à sa seconde réalisation. On a ainsi droit à un joli travail sur les couleurs et l’obscurité (cf. le pré générique avec les trois enfants). On relève aussi une poignée de plans tarabiscotés et quelques vues subjectives nous montrant la fascination de l’assassin pour les armes blanches. S’il y a bien une séquence marquante dans A blade in the dark, c’est une sadique scène de meurtre. Alors qu’elle se lave les cheveux dans un lavabo, une malheureuse jeune femme va avoir la main « crucifiée » par un couteau, ce qui la cloue sur place. Son agresseur aura le loisir de lui mettre un sac plastique sur la tête avant de la lui fracasser contre la faïence. Et le maniaque de parachever son oeuvre morbide en tranchant la gorge de sa victime. Dario Argento n’aurait pas fait mieux.

Verdict :

Avec une durée plus resserrée (disons un bon quart d’heure en moins), La maison de la terreur aurait énormément gagné en efficacité. En l’état, le métrage manque hélas de rythme et ne dépasse jamais le stade de giallo poussif.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Un transfert DVD convenable pour un film tourné en 16 mm et datant de 1983. Si l’on peut constater la présence d’un grain parfois très prononcé et déplorer un contraste moyen, ces éléments sont intrinsèquement liés au type de pellicule employé et ne sauraient être mis à la charge de l’éditeur. Colorimétrie satisfaisante et compression honorable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Deux pistes audio fréquentables. Le Dolby Digital 2.0 se révèle plutôt précis et énergique. La version anglaise nous permet de visionner le film dans son montage original (soit tout de même près de dix minutes de plus que dans la version française) et d’échapper à des doublages peu fameux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
42 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


 

- Jeux d’ombre (39 minutes) : Lamberto Bava et Dardano Sacchetti reviennent entre autres sur la genèse du film, sa distribution, ses thématiques et ses conditions de tournage, ceci à travers des interviews pertinentes.

- Bande annonce (3 minutes).

- Galerie photos.

- Filmographies.

- Fiche technique.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Fiche technique