Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1
Gears of War, le nom de ce jeu suffisait à faire pétiller les yeux de n’importe quel joueur il y a quelques mois, aujourd’hui ce sont les larmes qui prennent le dessus… Epic à l’origine du phénomène Unreal, a décidé de nous concocter LE jeu de cette fin d’année, et allons encore plus loin en lui attribuant le statut de « Jeu culte ». Suivez-moi pour une critique Epic…euh épique!
Avant même sa sortie, Gears of War fut considéré à bien des égards comme le fameux Killer-App de la Xbox 360. Chacune de ses sorties mettait des millions de joueurs en émoi, et aujourd’hui ces joueurs pour qui ce jeu méritait amplement un investissement dans la console de Microsoft, le constat est que ça valait largement la peine d’attendre, car on ne parle pas ici d’un simple jeu vidéo, mais d’un jeu vidéo qui avant même sa sortie, fut déjà qualifié de culte, rang qui se confirme bien aujourd’hui. Préparez les mouchoirs chers lecteurs, et si vous pouviez amicalement m’en envoyer aussi, ça me ferais très plaisir, j’ai épuisé mon stock avec Gears of War.
Epic les yeux, ça pique
Commençons tout d’abord par le scénario du jeu; celui-ci met le joueur dans la peau de Marcus Fénix, qui fut emprisonné pour un séjour en thalassothérapie de 40 ans, jusqu’à ce que la Horde des Locustes enfonce les défenses du complexe de Jacinto, dernier rempart de la civilisation humaine. C’est alors que Marcus, fut désigné pour reprendre du service, et anéantir la Horde de Locustes (Les locustes sont assimilables à des méchants très méchants, ayant mangés un camion de bonbon par jour pendant 10 ans, et se rafraîchissant le visage avec un fer à repasser; disons que ce sont donc des Mickael Jackson très vilains…). Outre le scénario classique de l’envahisseur Alien, Gears of War se démarque seulement dans le fait que ces aliens viennent de la Terre et non d’une planète au nom imprononçable. Le point fort de Gears of War n’est peut-être pas son scénario vous l‘avez deviné, mais celui-ci réussit tout de même à accrocher le joueur, et à lui proposer quelque chose de cohérent tout au long de son aventure. Espérons juste que pour les deux prochains volets de Gears of War (et oui, achetez des actions chez les fabricants de mouchoirs en papiers), celui-ci s’axe sur la psychologie des personnages, ou qu’il nous propose quelque chose sortant des sentiers battus tout simplement. Marcus n’est pas seul, les compagnons qui épauleront votre quête sont Dom, meilleur ami de Marcus, le Sergent Kim, et Cole une grosse brute, ex-star du trashball (vous connaissez vous?). Au tout début de votre mission, Marcus est un simple soldat, mais passé l’Acte 1, celui-ci à la possibilité de diriger ses troupes stratégiquement, en leur demandant d’attaquer, se regrouper, ou de cesser le feu. Le seul soucis est que vos alliés se montrent parfois parfaitement efficaces, et d’autres fois aussi stupides qu’une paire de pantoufles, en continuant d’attaquer une cible alors que l’ordre était de cesser le feu, ou d’adopter un comportement suicidaire en voulant jouer les héros.
« Poésie? Euh c’est une marque de dentifrice? » -Marcus Fenix-
Vous connaissez ces jeux poétique comme Ico ou Shadow of the Colossus? Et bien ça n’a rien à voir, ici, le joueur tire sur tout ce qui bouge, principalement des Locustes qui sont différentiables par certaines aptitudes ou armes, comme les simples locustes qui donnent parfois du fil à retordre, les Boomers à la puissance de feu mortelle, ou encore les Berseker qui sont un véritable cauchemar, ceux-ci étant totalement immunisés aux balles…il faudra donc ruser pour en venir à bout, mais une fois cette tache accomplie, quelle bonheur. Lié à l’intelligence artificielle, parlons des choix de difficultés que propose le jeu, le joueur peut ainsi choisir au début le niveau Recrue, Vétéran et pour terminer Dément, ce dernier mode se débloquant seulement après avoir terminé le jeu une fois. L’intelligence artificielle au niveau Recrue est inintéressante pour un habitué, mais pour les débutants, ou ceux qui recherchent simplement un plaisir immédiat sans complication, ils trouveront leur bonheur c’est une évidence, les ennemis étant assez peu réactif, et se mettant facilement à couvert. Au niveau Vétéran, la tache est plus ardue, les ennemis sont plus mobiles, adoptent des stratégies pour vous contourner et vous leurrer, et l’adoption d’une stratégie de votre équipe, est cette fois plus que de rigueur. « Tirer, avancer, tirer, avancer » c’est comme cela que l’on voyait Gears of War, au final, le constat est assez différent et le challenge très intéressant. Marcus possède une grande mobilité, et une palette de mouvement optimaux pour des situations de combats. Une simple pression sur la touche A de la manette permet ainsi au joueur d’esquiver en faisant une roulade, de s’adosser à un mur, ou de passer d’un mur à l’autre en faisant une sorte de pivotement. (Marcus peut même dans ces situations s’adosser à son coéquipier) Mais aussi de faire un tir de couverture à l‘aveugle sans s‘exposer, de glisser à découvert et d’adopter une course basse, l’écran à ce moment bouge dans tout les sens, la mise en scène étant assimilable à celle utilisé pour les prises de vues avec les steadycam. Autant vus dire qu’en terme de palette de mouvements, les développeurs de Epic nous proposent quelque chose de très complet, renforçant ainsi le fort coté cinématographique que possède déjà Gears of War d‘un point de vue visuel. Cette impression étant confirmé par « les moments intéressants », lorsque quelque chose qui mérite votre attention se passe à l’écran, le jeu vous invite à appuyer sur la touche Y, sursauts garantis pour certaines scènes mais nous ne vous en disons pas plus. Du coté des armes de Marcus, disons que sa panoplie ferait passer John Rambo pour une danseuse de ballets. Nous retiendrons principalement le Rayon de l’Aube, étant utilisable seulement à l’extérieur, et seulement lorsque certains satellites sont alignés (l‘énergie de l‘arme provenant d‘eux), et le fusil d’assaut Lanzor avec la particularité de posséder une lame de tronçonneuse, ainsi lorsqu’un ennemi est à genoux, ou que vous l’avez contourné, la tronçonneuse découpe un Locuste en Apéricubes, sans le papier….à ce moment-là un jet de sang jaillit sur l’écran lorsque Marcus joue les bouchers. Le joueur trouvera également des armes de types pistolet, magnum, fusil à pompe, fusil sniper ou encore lance-roquette. Nous rappelons également au passage que le jeu est strictement interdit au moins de 18 ans, la violence présente dans ce titre pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes, et d’un public jeune, nous insistons fortement là-dessus.
Un enchantement…
Dans la construction du jeu, et dans son level-design plus particulièrement, Gears of War est une merveille de tous les instants. Le jeu possède en effet l’incroyable qualité de réussir à surprendre niveau après niveau, jusqu’à ce que le dernier niveau du jeu arrive, et que le clou soi définitivement enterré pour de bon. L’architecture des niveaux est somptueuse, rarement ils nous avaient été donné de voir un soin aussi maniaque apporte dans la construction, et l’élaboration artistique d’un jeu vidéo. Il n’existe pas assez de mots pour décrire ce que Gears of War propose au joueur, l’impression visuelle est le meilleur des jugements que l’on peut faire, et à ce sujet nous vous y encourageons chaudement. Dans le challenge proposé, et plus particulièrement sur certaines missions, l’immersion est d’une rare qualité, nous ciblons plus précieusement les niveaux de nuits, ou le joueur ne devra pas s’éloigner des sources de lumières, sous peine de mourir. Pas forcément nouveau, ni révolutionnaire, mais ce que nous propose Epic c’est véritablement une très forte identification à son héros. Bon je vous l’accorde, vous identifier à une brute épaisse de 2 mètres, soulevant des poids de 100 Kg depuis l’age de 5 ans, et étant sevré à la testostérone depuis sa petite enfance ce n’est pas évident. Le défaut que nous reprocherons cependant au titre, c’est sa durée de vie d’environ 10 heures, les habitués boucleront le jeu en 8 heures, une grosse déception, mais une déception écrasé par le plaisir ressentit par le joueur en recommençant le jeu une deuxième fois ? Et prolongé par le passionnant mode Live, bien que peu diversifié nous y reviendrons.
Gears of War, incontestablement le jeu de l’année 2006
Gears of War est assurément un jeu culte, et une expérience qui mérite d’être essayé. Évidemment ici on ne recherche pas à révolutionner le genre, mais il faut avouer que proposer ce type de jeu répétitif au joueur, sans susciter de l’ennui de sa part, c’est fort très fort. La Xbox 360 dégaine son arme ultime, et accueille donc le jeu qui vaut à lui seul l’investissement dans la console, et un jeu qui risque de continuer à faire parler de lui, deux suites étant déjà prévues.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.85:1
Une balle dans l’oeil
Graphiquement, autant poser carte sur table, c’est du jamais vu. Si nous prenons toutes les productions vidéoludiques qu’il y a eu jusqu’à aujourd’hui, que ce soit aussi bien sur PC que sur consoles de salons, nous n’avions jamais vu chose semblable, et encore moins réalisable. Utilisant le moteur Unreal Engine 3 développé par…Epic (quelle surprise), le jeu Haute définition prends ici toute sa saveur, et inutile de vous dire que Gears of War est un jeu qui prends toute son ampleur sur les écrans de type HD. Après un essai sur écran cathodique, l’impression qu’il nous reste est que le jeu est différent, totalement différent d’un point de vue graphique.
Graphiquement la frontière cinéma/jeux vidéo n’a jamais été aussi proche de se briser, les animations faciales, la modélisation impressionnante et photo réaliste des personnages, mais surtout un level-design somptueux, mettant le joueur au sein d’un contexte visuelle impressionnant de par son architecture, finissent de nous achever. Que ce soit sur les niveau de jours ou de nuits, niveau après niveau on a l’impression de redécouvrir le jeu, et à ce sujet le niveau final risque bien de vous laisser scotché à votre écran. Un jeu violent, ou sa beauté graphique en devient poétique. Le photo réalisme prend ici tout son sens. La Xbox 360 montre enfin son potentiel « réel », et nous envois une claque encore plus sèche que nous l’espérions
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Gears of Sound
Au niveau sonore, j’ose parler d’une évolution majeure au sein du jeu vidéo. Nous avons ici affaire à un jeu « spécialement » pensé pour le 5.1, et autant vous dire que c’est une grande première. Beaucoup de jeux démontraient de grandes qualités sonores, sans cependant laisser l’impression que le jeu fut mixé spécialement pour une installation. Gears of War rectifie cette habitude, et même si certains consommateurs n’apprécient pas ce geste, nous le saluons grandement. Pourquoi parler d’évolution des consoles en plaçant l’aspect graphique au dessus de tout, et en considérant le son simplement comme quelque chose de nécessaire, mais en stéréo? L’évolution de l’image, doit maintenant aussi accueillir une évolution en terme d’image sonore de tel ou tel jeu, et à ce sujet Gears of War nous a littéralement charmé. Sur les TV, ou au casque, certains dialogues paraissent sourds, d’autres presque inaudibles, c’est ici le désavantage, le mixage laissant de coté les moyens d’écoutes standards pour privilégier les installations. Et en terme de privilège nous sommes servit, car c’est du costaud ! Basses fréquences généreuses, effets directionnels de toute beauté lors de certaines cinématiques et même en cours de jeu! Et une scène arrière qui ne s’était jamais montré aussi vivante auparavant, gardant toujours une cohérence optimale avec qu’il se passe à l’écran. Un top son, pour un jeu culte même dans son aspect sonore.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Let's rock baby
Le mode Live met en scène jusqu’à 8 joueurs, ayant la possibilité de s’affronter dans 3 modes de jeu, tous 3 assimilables au Deathmatch, nous regrettons sur cet aspect le nombre de cartes beaucoup trop restreint, et leur grandeur s’avère pour certaines appréciables alors que pour d’autres à peine passables. Signalons et là-dessus c’est un point rare, l’aspect graphique de Gears of War ne démérite en rien en mode multi, alors que pour la plupart des jeux ceux-ci perdent beaucoup en qualité. Et si l’on pouvait croire en premier lieu que le mode multijoueur sur le Live laisserait place à un jeu de type bourrin, il n’en est rien, puisque cette partie incorpore un aspect stratégique étonnant mais passionnant. Le grand intérêt pour beaucoup de joueur également est d’effectuer le jeu niveau après niveau en coopération avec des amis se trouvant chez vous évidemment, mais aussi sur le Live. Un grand bonheur que d’adopter des stratégies à plusieurs, tout ceci dans la bonne humeur. Une cinquantaine de Succès sont aussi à débloquer.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

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