Resistance : Fall of Man

Genre
Pays
U.S.A (2007)
Date de sortie
vendredi 23 mars 2007
Durée
800 Min
Plateforme
PS3
Informations
Complémentaires
Exclusif Playstation 3
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Oui
Non
Japonais
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Italien
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1


Les créateurs de Ratchet&Clank (Insomniac Games) ont fait la pari fou il y a deux ans, de créer un FPS exclusif à la PS3 alors que ceux-ci excellaient plutôt dans le genre plateforme. Annoncé comme un hit en puissance, et encensé par la critique de l’autre coté de l’Atlantique, Resistance Fall of Man devait être le jeu indispensable du lancement. Disponible maintenant en Europe, voyons si ce jeu arrive à rendre indispensable l’achat d’une Playstation 3. Test en dent de SIXAXIS.

Histoire



Dans ce monde, la Seconde Guerre mondiale n’a jamais eu lieu et les Nazis n’ont jamais existé. Ici, l’humanité est menacée par des envahisseurs impitoyables : les Chimères. Nous sommes en 1951 et la Grande-Bretagne est le dernier bastion humain d’une Europe désertée. La situation semble désespérée lorsque les États-Unis décident de mettre fin à leur isolationnisme pour mener la contre-attaque.


Papy fait de la résistance sur Playstation 3



La trame scénaristique de Resistance Fall of Man est des plus classiques en apparence, dans les années 1950, des Aliens envahissent la Terre et ont pour but d’exterminer tout la race humaine en les infectant grâce à un virus du nom de Chimère…Scénario profondément ancrée dans le genre SF, il parvient malgré son grand classicisme à proposer un parcours intéressant jalonné de rebondissements plus ou moins attendus. Ce qui sauve ce scénario de sombrer dans l’inintéressant c’est le personnage principal que l’on incarne, Nathan Hales un américain des plus étranges…Infecté par le virus, il garde cependant le contrôle de ses fonctions physiques et cérébrales, le mystère se levant de manière très tardive, ceci pousse quelque peu le joueur à continuer pour savoir réellement qui est Nathan Hales, et quel est son but dans cette guerre qui pourrait confronter la race humaine à une extinction des plus abruptes. On est d’accord sur le fait qu’en apparence, ça ressemble à une variante de la Seconde guerre mondiale, mais ça au moins le mérite de proposer quelque chose de différent, mais surtout de porter le récit non pas sur la situation du conflit mais sur le personnage principal.

Ce conflit se déroule en Angleterre, le joueur est ainsi amené à parcourir de nombreuses villes comme Manchester ou York qui sont les deux principaux terrains de jeu, épaulé par quelques soldats qui jouent un peu trop les héros…surtout qu’une fois au tapis ils font moins les malins, et que votre puissance de feu s’en trouve amenuise. Le seul soucis de ces renforts provient du fait que vous n’avez aucun contrôle sur eux, ils font ce qu’ils veulent, tirent à tout va, se mettent à couvert en criant « salut les filles, vous cherchez Nathan? Nathan viens, allez fait pas ta timide coquine »…hum, en gros leur présence n’est pas des plus serviables bien au contraire.

Concernant le gameplay, Resistance est très classique se résume grossièrement à tirer sur tout ce qui bouge, et à actionner des interrupteurs, rien de bien révolutionnaire et ça en deviendrait vite lassant si Insomniac n’avait pas ajouté de scripts, très fréquents et souvent de très bonne qualité au passage. La maniabilité l’est tout autant, on notera juste que le SIXAXIS est bel et bien de la partie, mais seulement pour se débarrasser d’un ennemi s’accrochant au personnage; secouez la manette et l’ennemi s’en va…à l’image d’Orangina, sauf qu’ici la pulpe il ne vaut mieux pas qu’elle soit en bas. On reste donc comme dit précédemment dans du classique, mais du classique extrêmement efficace, on regrette cependant que la maniabilité soit trop sensible, la solution à e problème étant de brancher un clavier et une souris en USB. Mais on se pose la question à maintes reprises concernant la maniabilité…Est-ce que ça ressemblerait pas un peu à du Call of Duty ça? Plus que l’on ne peut le penser, aussi bien dans l’IA de vos hommes, que le fameux coup de fusil pour se dégager d’un ennemi, tout en n’oubliant pas l’effet de flou présents lorsque son personne se trouve trop près d’une explosion…Il arrive à s’en démarquer, mais si vous connaissez la série des Call Of Duty, le constat est à la limite du frappant.


Résiste! Prouve que tu existes!

Concernant la puissance de feu, on connaît déjà les développeurs de Insomniac Games pour les armes de Ratchet&Clank, innovante et diablement efficace, et ici la recette reste identique: créer de nouvelles armes, et les rendre sacrément efficace, sans en abuser car les munitions dans le jeu arrivent à manquer plus que l’on peut le croire. On notera d’ailleurs de présenter une arme Alien capable de traverser les parois pour toucher vos ennemis, et à pour fonction secondaire de créer un bouclier à l’endroit ou on le désire, le seul hic c’est que les munitions de cette arme sont rares! On trouvera également des armes plus classiques, comme les mitraillettes, fusil de précision, avec quelques fonctions secondaires comme le lancers de grenade, ou la visée à infrarouge. On trouve également quelques véhicules jouables, comme des tanks ou encore des jeeps, la maniabilité pour ce genre de véhicules étant de très bonne qualité, on notera principalement l’effet du poids de chacun de ces véhicules dans leur maniement. Les créateurs nous montrent encore une fois leur savoir-faire dans la création d’armes et de véhicules, si bien qu’on est tenté de dire que ce sont les qualités principales de ce jeu, mais heureusement ce n’est pas le cas. Notamment grâce au soucis du détails, il est impressionnant de voir à quel point le level-design à été soigné, la guerre est bel et bien là à chausse niveau, mais chaque niveau possède un charme fou, pouvant même sa targuer d’afficher des détails presque insignifiants sans que le moteur du jeu n’en paye les conséquences.

Le sens du détail nous le retrouvons également dans le moteur physique du jeu, très efficace celui-ci est suffisamment fouillé pour pouvoir se servir des décors à son avantage, ce que les ennemis ne manqueront pas de faire également. Prenons l’exemple des voitures, en admettant que le joueur se trouve en position accroupi à l’avant de la voiture, une balle dans un pneu affaissera la voiture du coté ou ce pneu à été crevé, et rendra ainsi cette position obsolète, les Chimères ne manqueront pas alors de vous offrir une puissance de feu des plus pimentées. Les Chimères d’ailleurs, possèdent une très bonne intelligence artificielle. Il ne faut donc pas rester longuement sur une même position, les Chimères aimant beaucoup vous prendre à revers, le constat est d’autant meilleur que dans les niveaux souterrains, sujets à de nombreux labyrinthes dans lesquelles on se perds de temps en temps, les Chimères prendront votre désavantage à leur avantage et les Game Over dans ces situation là arrivent assez souvent. Cette qualité nous la retrouvons également dans la précision de leurs tirs, le joueur peut être assez éloigné d’un ennemi, que celui-ci arrivera quand même à l’atteindre avec ses balles, preuve de plus que l‘IA ne se fait pas prendre à revers si facilement. En continuant sur les ennemis, les variantes de ceux-ci ne sont pas nombreuses, vous rencontrerez la plupart du temps les mêmes, parfois des humains transformés en Chimères et devenu des esclaves, des colosses ayant des parentés avec les Trolls et quelques petites bêtes comme des araignées mutantes qui posent beaucoup de soucis, puisque celles-ci arrivent en très grand nombre, obligeant le joueur à vider ainsi ses chargeurs. Pour terminer, la durée de vie du jeu est honnête, une douzaine d’heure en mode normal, quelques heures en plus étant à rajouter pour le niveau difficile à condition que vous soyez un habitué du genre FPS. Cette durée de vie s’en trouve considérablement rallongée également, par le mode multijoueurs pouvant accueillir pas moins de 40 joueurs au sein d’une même partie.

« La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas »


Resistance Fall of Man n’est assurément pas un hit, trop classique, copiant certains principes de jeu chez les concurrents, il n’en demeure toutefois pas mauvais au contraire. Bénéficiant d’une IA d’excellent qualité, d’un level-design très soigné, d’une réalisation graphique réussie et parfaitement fluide, tout en n’oubliant pas le savoir faire des développeurs dans la création d’armes efficaces, Resistance n’est assurément pas le jeu qui pourrait vous forcer à sauter sur une PS3, mais il n’en demeure pas moins un très bon jeu défaut d’être un incontournable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
L'habillage graphique de Resistance n'est pas une claque graphique, il ne faut pas aller jusque-là, disons simplement que le jeu est toutefois très beau tout en gardant une parfaite fluidité. Aucune chute du frame-rate n'est à déplorer, et ceci est également valable lorsque de nombreux ennemis, vaisseaux, explosions sont présent au sein d'une seule scène! Rajoutons à ceci le fait que les dévelloppeurs de Insomniac ont bichonnés leur bébé jusqu'au moindre détail, et vus obtiendrez un jeu à la fois beau, fluide, un moteur physique très efficace et un jeu très précis dans la construction de ses niveaux.
Les cinématiques quand à elles permettent d'apprécier le moteur du jeu, qui ici excelle surtout sur les textures de peau, et les effets de lumières. Il est également à noter que le jeu utilise parfois certains filtres pour soutenir son action, assez ternes ceux-ci viendront jalonner un parcours graphiquement réussis, mais volontairement terne dans la retranscription de sa palette colorimétrique.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Italien
5.1
Allemand
5.1
Japonais
5.1
Espagnol
5.1
Resistance : Fall of Man fait fort, très fort. Pourtant ce n'est pas dans sa retranscription de la bande-originale, qui est ici d'une qualité très moyenne, non ce qui vaut la note maximal c'est son mixage. C'est bien simple, depuis Gears of War nos tympans restaient quelque peu sur leur cotons tiges, mais là quel choc. C'est bien simple le jeu se montre supérieur au mixage de Gears of War, la Playstation 3 n'y étant pas pour rien puisque sa puce de décodage est de meilleure qualité que celle accompagnant la Xbox 360. Mais cela ne voudrait rien dire si le constat sonre de Resistance était mauvais, la source étant la clé de tout bon rendu sonore.

Une fois de plus, on se rends compte que les dévellopeurs attachent de plus en plus d'importance à la présence du son multicanal au sein de leurs productions, et ce n'est pas pour nous déplaire. La diffusion du son, ou disons le jeu d'enceintes gauche/droite, avant/arrière, est en parfaite synchronisation avec ce qu'il se passe à l'écran, durant toutes vos parties votre ensemble ne vous laissera aucune seconde pour vous. La dynamque quand à elle n'est pas en reste, le caisson de basse se paye le luxe de descendre très bas dans les fréquences de graves, bien évidemment pas de manière continuelle, mais généralement lors des cinématiques et sur les champs de bataille, sujets à de nombreux scripts surprenant mais surtout détonnant en terme de rendu.

Agrée THX, le label ne se distribuant d'ailleurs que de plus en plus rarement ces derniers temps, Resistance ne mérite pas un label mais un diapason...


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Sur la forme, les modes multijoueurs sont très classiques, mais la donne change complètement quand on s'aperçoit que ces modes-là peuvent accueillir 40 joueurs au sein d'une seule partie, impressionnant, les serveurs tenant d'ailleurs remarquablement le choc.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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