Toi et moi... et Dupree

L’histoire :

Randy Duprée, célibataire endurci et flemmard s’inscruste chez ses amis, jeunes mariés. Il va bouleverser la vie de ce couple en enchaînant les catastrophes.

La critique :

Owen Wilson, en plus d’être acteur, est également producteur de cette comédie. Et même si l’entente semble parfaite entre les acteurs, et qu’une bonne ambiance se dégage des images, cette bonne humeur ne rejaillit pas vraiment sur le spectateur.

Le problème, c’est que ce genre de comédie, on a l’impression d’en avoir vu des tonnes et des tonnes. Le couple qui va bien, l’ami lourd qui s’incruste, des tas de catastrophes qui s’enchaînent sans réelle nuance… le tout donne une suite de sketches plus ou moins digestes.

Cependant, il est indéniable que le casting est plus que réjouissant. Owen Wilson en tête bien entendu, toujours aussi doué pour faire le pitre (ses prestations aux côtés de Ben Stiller sont épatantes). Le couple est campé par le trop rare Matt Dillon et Kate Hudson que nous avions découverte dans « Presque célèbre » (2000). En guest star, Michael Douglas semble s’être égaré sur le plateau.

Le manque de liant dans ce scénario cousu de fil blanc est plus que préjudiciable. Même si, de ci de là, on découvre quelques séquences amusantes, on a du mal à adhérer. Le problème vient surtout de cet effet de déjà vu inévitable à la vision de ce genre de comédie américaine lourdingue. Là où des « Dodgeball » ou « Zoolander » parvenaient à relancer un genre, à grand coup de crétineries et de scénario improbable accompagné d’interprètes déjantés, ce « Toi et moi… et Duprée » ne sort jamais de son formatage.

Bref, à Hollywood, rien de nouveau avec cette production de série, qui malgré son superbe casting ne nous propose pas grand-chose. Certes, le film n’est pas insupportable à visionner, loin de là. Mais en attendre autre chose que de passer le temps semble pour le moins présomptueux. Et c’est un fan des bêtises d’Owen Wilson, Ben Stiller et autre Steve Carell qui a écrit ces lignes !